Henri
de CHASTELARD
Marquis de Salière |
|
Colonel, Commandant du Régiment |
Henri Chastelard est issu
d’une famille de haute noblesse du Dauphiné. On remonte son ascendance
jusqu’en 1262.
Voir Arbre Généalogique
Pour Henry de Chastellard de Salière:
http://gw0.geneanet.org/bernjo1_w?lang=fr;pz=marie+gertrude+angeline+jocelyne;nz=nicol;ocz=0;p=henry;n=de+chastellard
Pour Aymard de Chastellard
Henri Chastelard est né à..... vers 1602, fils de Claude Chastelard et de Jeanne de Musy. Il était le septième enfant d’une
famille de neuf, dont six garçons et trois filles.
Son père Claude décède
après le 26 septembre 1611 et sa mère devient l’héritière du château et
du domaine Chastelard à Hauterives, 26390-Drôme; Rhône-Alpes
Henri Chastelard épouse en la paroisse de Millau,12100;
Aveyron; Midi-Pyrénées le
9 juin 1644 Honnorade de Maty, fille de Honoré de Maty et de Marthe de
Bourges?.
Voir acte de mariage
Nous ignorons d' ou vient le lien entre Chastelard et Salières, il
existe bien une lignée De Salières, que nous avons retrouvé en 1391 et
1392 avec François de Salières et 1408 avec André de Salières, mais nous
ignorons le lien qui rattache Chatelard et Salières. Et surtout quand à
eu lieu ce lien, puisque Henri est le premier de la lignée des
Chastelard de Salières; Les autres restant dans la lignée des Chastelard
de Hauterives, dont les héritiers actuels sont La Famille de Miribel.
En décembre 1664, il reçoit l'ordre de conduire son régiment à
La Rochelle en prévision de son départ pour le Canada.
(
Pour la création du Régiment voir
Histoire du
Régiment)
Il s’embarque à La Rochelle
le 13 mai 1665 sur le navire l’Aigle d’Or avec sa compagnie et arrive à
Québec le 18 août, après trois mois de navigation.
Le 14 septembre
1666, il prend part à l’expédition contre les Agniers avec Tracy et Courcelle.
Il regagne la France à l’automne 1668.
Le colonel de Salière
alors en charge du régiment de Soissons démissionne de sa charge le 23 mai 1677, en faveur de son fils François
Henri Chastelard, marquis de Salière, qui deviendra Colonel en second du régiment de Soissons.
Il décède à Paris le 22 juillet 1680 et inhumé à St. Sulpice 6ème
arrondissement de Paris, à l’âge de 80 ans.
(2 enfants naîtront de ce couple, François et
Claudine)
1) Claudine : née 23/03/1648 Millau et baptisée 04/07/1649
Notre-Dame de l'Espinasse Millau
parrain : François de Bourges et marraine Dorothée De Bourges
2) François Balthazar: né 02/09/1649 Millau et baptisé
05/09/1650
Notre-Dame de l'Espinasse Millau
Son fils, alors âgé de 15ans fera parti du voyage, en
Nouvelle-France avec le régiment.
(Langlois, p.266 à 272; Le
Régiment de Carignan par Sulte, Roy et Malchelosse et F.J. Audet;
Rumilly, Hist. Montréal, t1)
Sources: Fournis par Jean Louis Coste,
http://jlc2.unblog.fr/
Fonds Morin Pons, de Lyon. (Baternay n° 61 et plus), Familles Dauphinoises n° 127; cotes
10, 12, 18.
généalogie d' Hozier et Moulinet
Regeste Dauphinois n° 9352, 9355.
Généalogie Jocelyne Nicol-Quillivic
|
non |
DUGUÉ |
|
Valet de Chambre du Marquis de Salières |
Dugué :
valet de chambre de Mr.
Salière, (Non Identifié) Était présent au contrat de mariage de Bernard
Delpesches et de Marguerite Levaigneur devant le notaire Basset le 25
octobre 1667 |
non |
François
FÉRAUD
|
|
Lieutenant
Aide Major. |
FRANÇOIS FÉRAUD ou
FERRAUD :
Aide-Major du Régiment Lieutenant
de compagnie
Originaire de
Normandie,
Il était lieutenant de la compagnie du colonel de Salière. Il
arrive à Québec le 18 août 1665 à bord du navire l’Aigle d’Or.
Il devient aide-major puis major. En octobre 1667,
l’intendant Talon le mentionne comme un des officiers bien méritants.
Il est présent au contrat de mariage du capitaine Sidrac Dugué avec
Marie Moyen en novembre de la même année.Tout
ce que l’on peut dire de lui, c’est que son nom paraît sur plusieurs
actes de mariages comme témoin. Il repasse en France avec le
régiment à l’automne 1668.
(Tanguay, vol.1,
p.230; Jette, p.416; Reg.de Mtl, 26 novembre 1665; R.M. Le Régiment de
Carignan, p.70; Langlois, p.328)
|
non |
Pierre
de JOLIS |
|
Enseigne |
PIERRE DE JOLLIS : Enseigne
Il repasse en
France à l’automne 1668.
(Langlois, p.368)
|
non |
François Balthazard
de CHASTELARD |
|
Fils du Colonel |
CHASTELARD,
François-Balthazard.
Né le 2
septembre 1649, il reçoit le baptême en l’église Notre-Dame de Millau le
5 septembre suivant. Il est le fils du colonel Henry Chastelard de
Salières. C’est à l’âge de quinze ans, à bord du navire l’Aigle d’Or
qu’il arrive à Québec avec le régiment.
Quelques jours après son arrivé,
soient le 24 août 1665, il est confirmé à Québec avant de partir pour le
Richelieu. Il participa à différente expédition impliquant son père.
Il est présent à plusieurs évènements en tant que témoins et parrain
durant les années suivantes. Il repasse en France au départ des troupes
en 1668. Il continuera en France à servir dans d’autres régiments
d’infanteries.
Il sera nommé colonel en second du régiment de Soissons en date du 23
mai 1677.
Il prendra la relève de son père commandant de ce régiment, ou le
régiment de Salières à été Dissous.
Il deviendra Gouverneur de Salins, Ville et Forts.( Salins les Bains,
39110, Jura, Franche-Comté)
Marié à Anne Louise D' Assigny le 24 juin 1681
Le couple aura 2 enfants:
1)-Louise Henriette Chatelard de Salières
Mariée le 11 octobre 1742
avec Claude Raymond Comte de Narbonne Pellet
2)-Alexis
Antoine de Chastelard, Marquis de Salières.
Ce dernier poursuivra la lignée Militaire des De Salières.
Voir 47 RI, sur notre
site.
(R.M., Le
régiment de Carignan, p.70; Langlois, p.265-266; )
Sources: Fournis par Jean Louis Coste,
http://jlc2.unblog.fr/
Fonds Morin Pons, (Baternay n° 61), Familles Dauphinoises n° 127; cotes
10, 12, 18.
généalogie d' Hozier et Moulinet
Regeste Dauphinois n° 9352, 9355.
|
non |
Pierre
MAFAY |
Lafrise |
Premier Sergent
(Sergent Chef) |
Pierre De Mafay
dit La Frise, 1ier
sergent.
Ce soldat est présent au contrat de mariage de Bernard Delpesches et
Marguerite Jourdain devant le notaire Basset le 23 novembre 1667 ainsi
qu’à son mariage en la paroisse Notre-Dame de Montréal le 25 novembre
suivant.(Langlois,
p.400) |
non |
Jean
GATS
de Vivarette |
Vivarette |
Sergent |
Jean Gats de Vivarette,
2ième
sergent.
Il a été confirmé le 31 août 1665 à Québec âgé de quarante ans. Lui
aussi est présent au contrat de mariage de Bernard Delpesches en date du
23 novembre et au mariage en date du 25 novembre 1667. Il repasse en
France avec le régiment en 1668.
(Langlois, p.343)
|
non |
Pierre
de
MASSÉ |
La Feise |
Sergent |
Pierre de Massé,
3ième
sergent.
Ce soldat est présent au contrat de mariage de Bernard Delpesches et
Marguerite Jourdain devant le notaire Basset le 23 novembre 1667 ainsi
qu’à son mariage en la paroisse Notre-Dame de Montréal le 25 novembre
suivant.(Langlois,
p.294)
|
non |
François
LAUZIDE |
|
Cadet |
Lauzide, François :
Cadet. Il fut
confirmé à Québec le 24 août 1665, âgé de 20 ans. Le chirurgien major
Vincent Basset est emprisonné par le colonel de Salière en 1667, pour
lui avoir donné des coups de bâton.
(Langlois, p.385)
|
non |
Claude
ROYER |
La mule
la treille |
Premier Caporal
(Caporal Chef) |
Claude Rouy ou Royer dit La
Mulle et La Teille, caporal
chef.
Il reçoit la confirmation à Québec le 24 août 1665 âgé de 43 ans. Il
est présent au contrat de mariage de Bernard Delpesches et Marguerite
Jourdain devant le notaire Basset le 23 novembre 1667 ainsi qu’à son
mariage en la paroisse Notre-Dame de Montréal le 25 novembre suivant.
(Langlois, p.457)
|
non |
Pierre
MASSON |
|
Caporal |
Pierre Masson,
caporal.
Ce soldat est présent au mariage de Bernard Delpesches et Marguerite
Jourdain en la paroisse Notre-Dame de Montréal le 25 novembre 1667.(Langlois,
p.407)
|
non |
Joseph
BOUCHERET |
Le Tau |
Soldat
( 1ère classe ) |
Boucheret dit Le Tau,
Joseph,
Ampessade ( 1ère classe)
Selon Langlois, la seule mention que nous ayons de ce soldat, est son
témoignage dans l’affaire Lafredière du 16 septembre 1667. En l’absence
su sieur de Salière, il avait la garde de trois soldats prisonniers dont
il devait répondre au retour du sieur de Salière.
(Langlois, p.240)
|
non |
François LECLERC |
Laviolette |
Ampessade |
Leclerc dit La violette,
François :
Ampessade
Il est présent au contrat de mariage de Bernard Delpesches dit Bélair
avec Marguerite Le Vigneux le 25 octobre 1667 et un mois plus tard à
celui de ce même Delpesche dit Bélaire avec Marguerite Jourdain devant
le notaire Basset le 23 octobre 1667 ainsi qu’à son mariage en la
paroisse Notre-Dame de Montréal le 25 novembre suivant. On perd sa
trace par la suite.
(Langlois, p.387)
|
non |
Jean
BOULIN |
L'Esveillé |
Soldat |
Boulin dit Léveillé, Jean :
(Boutin pour
Tanguay et Drouin)
Fils de Michel et de Mélaine Tisserant du village de
l’Espinay-sur-Orge, paroisse de St-Leu, ar. Pontoise, arch. Paris (Val
d’Oise).
Il épouse à Montréal le 29 juin 1671 (cont. 8 février, Not.
Basset) à Françoise Duverger, veuve de Simon Galbrun et fille de
Jean-Jacques Duverger et de Suzanne De Laval, de la paroisse St.Sulpice
du faubourg St-Germain à Paris. Voir acte de mariage
Françoise Duverger, au lendemain de son
mariage, accouche d’un enfant qu’elle tue et l’enterre aussitôt.
Elle
est accusée du meurtre de son enfant, mais aussi, accusée de complicité
de meurtre concernant son premier mari, tué en 1669 par un soldat nommé Laliberté.
Elle est condamnée à mort, et sera pendu à Québec le 17
novembre 1671.
Par la suite, on perd la trace de ce Jean Boulin.
(1
enfant masculin anonyme, né et décédé le 30 juin 1671 à Montréal.)
(Tanguay: vol.1,
p.82; Jetté, p.146; Drouin, vol.1, p.175; Conseil Souverain, vol.1,
p.849, 863; Fond Albert Quesnel; Langlois, p.241)
|
oui |
Pierre
BOUTAUX |
La Ramée |
Soldat |
Bouteau dit La Ramé,
Pierre : Il fut
confirmé le 31 août 1665 à Québec âgé de 32 ans et reçoit le scapulaire
le même jour.
Il s’était marié en France avant de venir en
Nouvelle-France, car son fils Gabriel a été interrogé lors d’un procès
en 1672.
Au recensement de 1681, il demeure toujours au
Sault-Saint-Louis et possède cinq arpents en valeur.
Le 13 septembre
1692 devant le notaire Maugue, il fait don de tous ses biens à un nommé
Dugas, afin d’acquitter une dette de 97 livres à ce dernier. Sur ces 97
livres, 10 livres seront réservés pour son retour en France.
(Jetté, p.156;
Sulte, Hist.5, p.70 (1); Doc. Judiciaire en date du 8 août 1672; R.M. Le
Régiment de Carignan, p.86; Langlois, p.243)
|
oui |
Nicolas
CHOQUET |
Champagne |
Soldat |
Choquet dit Champagne,
Nicolas :
Fils de Nicolas Choquet et de Claudine Groet/Gruet,
d'Amiens en Picardie (Somme).
Baptisé le 14/02/1644 en la paroisse St Firmin-de-la-Porte, de la ville
d' Amiens 80000, Somme; Picardie.
Il a été confirmé le 24 août 1665 à Québec
Il se marie le 12 novembre 1668 en l' église Notre-Dame de
Montréal avec
Anne Julien,
fille du roi, née en 1651, fille de Pierre
Julien et de Marie De Pien, de Saint-Germain-L'auxerrois, 1er
arrondissement de
Paris.
Voir acte de mariage
Il arrive en Nouvelle France en 1665, comme soldat du Régiment de
Carignan-Salière, dans la compagnie De Salières.
Au départ du dit régiment, en 1668, il sera versé dans la cie de Dugué.
La Cie Dugué est une des 4 compagnies portées à 75 hommes chacune qui resteront en poste jusqu' à l' arrivé des
compagnies de 1670. (Saurel, St Ours, Dugué, Contrecœur)
Sidrac Du Gué obtient une concession de terre sur l' Ile Sainte-Thérèse
(située sur le fleuve Saint-Laurent en face de Varennes).
Nicolas s'y
établira comme fermier.
Au recensement de 1681, ce couple réside à l’Ile Ste-Thérèse. Nicolas
est dit avoir 38 ans; Anne Julien, son épouse, 30 ans.
Le couple a alors
4 enfants; Julien, 13 ans; Catherine, 11 ans; Jeanne, 8 ans; Marie-Thérèse, 3
ans.
Le couple possède 2 arpents de terre en valeur.
Anne décède après le 10 mai 1700.
Nicolas Choquet décède à Varennes le 25 février 1722 et est inhumé le
même jour dans le cimetière de Varennes.
Voir
acte de sépulture
Il est alors âgé de 78 ans.
Couple avec 10 enfants.
1) Julien : né le 14/09/1669 à Québec et baptisé le 16. Décès le
07/02/1732. 2 mariages; Daudelin Françoise puis Lauzon Marie-Madeleine.
2) Pierre : né le 12/11/1671 à Montréal
3) Catherine : baptisée le 13/12/1672 à Montréal
4) Jeanne-Marie-Anne : née le 07/08/1675 et baptisée le 16/08/1675 à Montréal.
Décès le 27/03/1706. Mariage avec Godu Yves-Pierre.
5) Marie-Thérèse : née le 31/08/1678 à Montréal et baptisée le 04/09/1678
à Pointe-aux-Trembles, Montréal.
Décès le 14/03/1734. Mariage avec Hébert Ignace.
6) Nicolas : baptisé le 13/11/1681
à Pointe-aux-Trembles,
Montréal. Décès le 18/03/1762. 2
mariages, Casavant Marie-Anne, puis
Hebert Marguerite.
7) Marguerite : baptisée le 04/121685 à Pointe-aux-Trembles, Montréal
8) Marie-Madeleine : baptisée le 22/07/1686 à Montréal
9) Pierre : baptisé le 10/04/1689 à Pointe-aux-Trembles, Montréal
10) Catherine : baptisée le 31/07/1694 à Varennes. Décès le 04/10/1763.
2 mariages;
Gauthier Jacques, puis Mongeau Gabriel.
Sources: (Tanguay: vol.1,
p.128; Jetté, p.251; Drouin, vol.1, p.274; Dumas, p.264; Landry,
p.328-29; Sulte, Hist.5, p.72(1); DBAQ, t1, p.432-433; R.M. Le
Régiment de Carignan, p.97; Langlois, p.278)
http://www.choquet-te.org/francais/nicolas2.html
Recensement de 1681 en
Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des
Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca)
le 17 mars 1998.
Jeanne et Jean Choquette; Généalogie des
Choquet-Choquette d' Amérique; Centre de généalogie Francophone d'
Amérique.
|
oui |
Jean
COURTOIS |
Courtois |
Soldat |
Courtois, Jean :
Né en 1642 (rec.1681). Natif d’Amiens en Picardie. Il se marie en 1670
à Catherine Daniel à Beaucour en Picardie.
(Tanguay: vol.1,
p.146; Drouin, vol.1, p.317; R.M. Le Régiment de Carignan, p.86; Non
identifié selon Langlois, p.284)
|
oui |
Bernard
DELPESCHE
 |
Belair |
Soldat |
Delpesche dit Bélair,
Bernard :
Né en 1641(rec.1681), il était le fils de feu Jean Delpesche et de
d’Antoinette Sainte-Jeanne (selon Langlois) ou de Jeanne Tesseranne (selon Jetté) du
village de Saint-Anthony, paroisse de Tonnac, 81170; Tarn,
Midi-Pyrénées.
Il quitte Québec pour le Richelieu et est confirmé à
Montréal en mai 1666.
Il contracte à Montréal devant le notaire Basset
le 25 octobre 1667, un an avant le départ des troupes, avec
Marguerite Levaigneur.
Ce contrat est annulé le 22 novembre suivant.
Le 23 novembre, soit une journée plus tard, il contracte un nouveau
mariage devant le même notaire Basset, avec
Marguerite Jourdain, fille
du roi, baptisée le 12 novembre 1648 à Notre-Dame du Bois-Robert,
archevêché de Rouen, en Haute Normandie (Seine-Maritime), Fille de Claude
Jourdain et de Marguerite De la Haye.
Le mariage sera célébré le 25
novembre 1667 à Montréal.
Voir acte de mariage
Bernard Delpesche décède le 9 décembre 1687 à
Repentigny.
Voir acte de
sépulture
Couple avec 9 enfants.
1)
Marie |
N : 02/02/1670 Montréal |
D : 04/08/1691 Repentigny |
2)Catherine |
B : 19/04/1672 Boucherville |
D : 06/10/1716 Repentigny |
3)Denise |
B : 14/11/1673 Repentigny |
I : 16/03/1676 Repentigny |
4)Madeleine |
B : 27/10/1675 Repentigny |
I : 16/06/1683 Repentigny |
4) Anonyme |
B : 16/03/1676 Montréal |
I : 16/03/1676 Montréal Qc |
5) Marguerite,
N° 1301 |
N : 17/01/1678 Pointe -aux-Trembles Mtl |
D : 07/01/1748 Saint-Sulpice |
6) Jeanne |
B : 17/01/1678 Pointe -aux- Trembles Mtl |
I : 07/01/1748 Saint-Sulpice |
7) Anonyme |
B : 17/03/1681 Repentigny |
I : 17/03/1781 Repentigny |
8) Jean-François |
B : 28/07/1682
Repentigny |
D : 01/12/1760 St
Sulpice |
9) Jean-Baptiste |
B: 10/07/1685 Repentigny
|
|
Sa femme épouse en deuxième noces, un ancien
soldat de la compagnie La Fouille, Louis Mageau (Mailhot pour Dumas et
Maillou ou Majot pour Drouin) dit Maisonseule à Repentigny le 8 janvier
1689, (cont. 29 décembre 1688, not. Fleuricourt).
Il était le fils
d’Abraham Mageau et de Jaquette de la Veau, de St-Martin à
Saint-Maixent, évêché de Poitiers au Poitou (Deux-Sèvres).
Louis Mailhot ou Mageau décède le 17 janvier 1700 à Repentigny.
Marguerite
Jourdain décède à Saint-Sulpice le 19 mai 1720. (3 enfants).
Note
Roy et Malchelosse l’inscrit à la compagnie Salière, tandis que
Langlois, à la compagnie Lafredière.
(Tanguay: vol.1,
p.177, 404; Jetté, p.324, 750; Drouin, vol.1, p.373, 884;
Sulte, Hist.5, p.65(2); Reg. de Montréal 25
novembre 1667; Not. Basset, 25 octobre 1667; Dumas, p.264; Landry,
p.328; Larin. p.256, #468; R.M., Le régiment de Carignan, p.86; DBAQ,
t2, p.58-59; Langlois, p.293 ; base de données Jocelyne Nicol-Quillivic,
Généanet)
|
oui |
François
Etienne
DENISON |
|
Soldat |
Denisson, François :
Fils de Pierre et Marie Héron
Tout ce que l’on sait sur ce soldat, c’est qu’il est témoin au bail à
loyer de Jacques Poinot dit Labrie et de sa femme, devant le notaire
Basset en date du 20 octobre 1667.
(Langlois, p.296)(
BQ )
|
non |
Valentin
DESHAYES
|
|
Soldat
Volontaire |
Deshayes, Valentin :
Gentilhomme
volontaire, natif de Brie, du bassin Parisien, entre la Marne et la
Seine. Il décède à la ferme St-Gabriel et inhumé à Montréal le 25
juillet 1666 âgé de 45 ans.
(Jetté, p.298;
Langlois, p.298) (Voir
Actes Soldats Régiment (Décès)
|
décédé |
DUBUISSON |
|
Soldat |
Dubuisson :
(R.M.
Le Régiment de Carignan, p.86)
|
? |
François EMEREAU
(HEMERIO)
Ajout du 14/08/2018 |
Bélair |
Soldat |
Émereau (Hémério)dit Belair, François Agriculteur
(Hémério pour
Tanguay et Drouin).
Il est le fils de Jacques et de Françoise Babin, de
Vivonne, ar. et év. de Poitiers au Poitou (Vienne).
Né vers 1650
Il a un frère Antoine
baptisé le 07/02/1646 à Vivonne paroisse Saint-Georges
Confirmé le 15 août 1670 à Québec
Décédé et inhumé le 23/07/1694 à
l’Hôtel-Dieu de Québec
à l’âge de 44 ans.
Il épouse à Québec le 30 octobre 1671 (Cont. 24, Not.
Becquet), à Isabelle ou
Élisabeth Fressel,
(Fille du roy) fille de Jacques et
d’Isabelle Deslandes, de Nonancourt, ar. et ev. de Évreux en Normandie
(Eure).
Acte de mariage
Il s’établit en premier lieu à Nicolet, puis à Laprairie.
Ménage établi à Laprairie 4 enfants.
1) Marie Madeleine
: née le 29/03/1673 et baptisée le 30 à Trois-Rivières
2) Jean Baptiste : baptisé le 25/07/1677 à Trois-Rivières,
inhumé le 25/09/1697 à La Prairie
3) Marie Anne : née ca 03/1682 selon
acte de sépulture, décédée le 26/06/1683 et
inhumée le 29 La Prairie
4) Anne Élisabeth Moreau dit Belair : baptisée le 27/021686
à La Prairie, Mariée à Michel Brunet-Létang le10/07/1713 à Montréal,
inhumée le 19/06/1753 à Sainte-Geneviève de Pierrefonds
Il
est qualifié de soldat, le 23 octobre 1671, quand il réclame de Louis
Lefebvre devant la Prévôté de Québec, une couverture et une chemise.
NOTE :
François Émereau n’est pas listé dans la biographie du
Régiment de Carignan-Salière par Langlois, pourtant, il est bien indiqué
dans la liste de la reconstitution du Régiment de la compagnie Salière
p.188. Il est également inscrit dans le livre co-écrit de Michel
Langlois et Marcel Fournier "Le Régiment de Carignan-Salières Les
premières troupes françaises de la Nouvelle-France 1665-1668" page 103
!!!
Sources : Tanguay,
vol.1, p.304; Jetté, p.403; Drouin, vol.1, p.657; Larin, p.143,
#163; DBAQ, t2, p.188; Langlois, p.188 ;
"Le Régiment de Carignan-Salières Les premières
troupes françaises de la Nouvelle-France 1665-1668" page 103,
co-écrit par Michel Langlois et Marcel Fournier
;
|
oui |
François
LENOIR |
Roland |
Soldat |
Lenoir dit Roland,
François :
(François Noir et Madeleine Charbonneau pour Sulte).
Marchand de
fourrures, né en 1642 (rec.1681), fils de Rolland Le Noir (bourgeois) et
de Claudine Moulens de Moras, ar. La Tour-de-Pin, évêché de Vienne, en
Dauphiné (Isère).
Il épouse
Marie-Madeleine Charbonnier dit Seigneur,
fille du roi, en date du 2 janvier 1673 à Montréal (c.26 décembre 1672,
not. Basset), fille de Pierre Charbonnier et de Madeleine Boutaux, (Buteux
pour Langlois) née vers 1652, de Meudon, évêché de Paris,
(Hauts-de-Seine). Voir
acte de mariage
Couple avec 6
enfants.
1) Marie : baptisée
29/10/1673 Montréal
2) Antoine : baptisé 09/02/1675 Montréal
3) Gabriel : baptisé 30/12/1676 Montréal
4) Louise-Madeleine : baptisée 16/09/1682 Lachine
5) François-Joseph : baptisé 06/08/1683 Lachine
6) Gabriel :
baptisé 20/07/1688 Lachine
François Lenoir fut enseigne de milice de Lachine.
Au
recensement de 1681, à Lachine, Lenoir possédait 6 fusils, deux bœufs et
quarante-cinq arpents de terre en valeur.
De 1681 à 1713, Lenoir aura à
faire face à plusieurs procès envers certaines personnes et devra
paraître plus d’une fois devant le Conseil Souverain.
Le 19 décembre
1676, il porte plaine au Conseil Souverain contre le curé de Lachine
sieur Étienne Guyotte et de plusieurs paroissiens, de l’avoir mis hors
de l'église.
Le fait de vendre de la marchandise et de la boisson aux
sauvages, le curé refuse de le recevoir en confession et lui refuser
l’absolution.
Il y aura des suites à cette discussion, jusque devant Mrg de Laval qui atténuera les revers de ces deux personnages.
François Lenoir dit Roland étant souvent absent à cause de la traite
des fourrures, donna une procuration à son épouse qui agit en leurs noms
en son absence.
Madeleine Charbonnier décède après le 15 avril 1714 à
Lachine ou Montréal.
François Lenoir dit Roland décédera le 5 à
l’Hôtel-Dieu de Montréal, et sera inhumé le 6 mai 1717 à Montréal. Voir
acte de sépulture
Tanguay: vol.1, p.381; Jetté, p.714; Drouin, vol.2, p.834; Sulte,
Hist.5, p.70(2); Dumas, p.202; Landry, p.288; DBC, vol.2, p.429-430;
B.R.H. 1909, p.121; Fond Albert Quesnel; DBAQ, t.3, p.250-253; R.M.
Le Régiment de Carignan, p.86; Langlois, p.392-393 ) |
oui |
Jean
Le VET
|
Dauphiné |
Soldat |
Le Vet ou Lever dit
Dauphiné, Jean :
Il est âgé de 40 ans quand
il décède chez la veuve Saint-Germain (Marguerite Rebours).
Il est
inhumé à Montréal le 4 janvier 1666.Voir
acte de sépulture
(Jetté, p.731;
Langlois, p.397)
|
Mort |
Pierre
PERRET |
|
Soldat |
Perret, Pierre :
Né vers 1646 à Millau en Rouergue (actuel département de l’Aveyron sur
le Tarn). Il abjure le Calvinisme à Montréal le 24 janvier 1666.
(Langlois, p.432)
|
non |
Pierre
PERTHUIS |
La Lime |
Soldat |
Perthuis dit La Lime,
Pierre :
Baptisé le 18/02/1645 paroisse Notre-Dame-du-Bout-du-Pont, Amboise
en Touraine Indre-et-Loire.
Fils de Sylvain Perthuis et de Mathurine Racicot, de
Saint-Denis d'Amboise, évêché de Tours en Touraine (Indre-et-Loire).
Il
reçoit le sacrement de confirmation à Montréal en mai 1666.
Pierre s’établit
comme marchand au même endroit.
Au recensement de 1681, il possède
trois fusils, huit bêtes à cornes et quatre arpents de terre en valeur.
Le 8 octobre 1686, il témoigne dans une cause pour le meurtre de Jean
Aubuchon
Pierre Perthuis décède 16 avril 1708 et est inhumé le même jour à
Montréal
Il prend
pour épouse le 10 décembre 1668 à Montréal, (Cont. 30 novembre, Not.
Basset) avec Claude Damisé,
Fille du roi, et fille d'Étienne Damisé et
de Geneviève Pioche née en 1643 à Saint-Nicolas du Chardonnet de Paris
(Île-de-France).
Voir acte de mariage
Cette femme avait eu un enfant naturel avec Jean
Paradis, fils de Pierre et de Barbe Guyon du nom d’André, baptisé le 3
mars 1676 à Pointe-aux-Trembles de Montréal.
Pierre Perthuis s’établit
comme marchand au même endroit.
Couple avec 12 enfants.
1) Catherine : née et baptisée 23/01/1670 Montréal
2) Jean : né et baptisé 07/02/1672 Montréal, n'est pas sur le
recensement de 1681
3) Jeanne : née et baptisée 13/12/1673 Montréal
4) Elisabeth : baptisée 07/02/1677 Côte-Ste-Anne
5) Marie : née et baptisée 08/09/1678 Pointe-aux-Trembles, Montréal
6) Geneviève :
née et baptisée 10/10/1680 Pointe-aux-Trembles, Montréal
7) Marguerite-Françoise : née 23/07/1682 Montréal, baptisée le
24/07/1682 Montréal
8) Angélique : née 12/1683
Pointe-aux-Trembles, Montréal et
baptisée 01/01/1684 Pointe-aux-Trembles, Montréal
9) Anne-Françoise :
née et baptisée 26/01/1685
Pointe-aux-Trembles, Montréal
10) Pierre :
né et baptisé
16/04/1686
Pointe-aux-Trembles, Montréal
11) François :
né et baptisé 18/01/1688
Pointe-aux-Trembles, Montréal
12) Pierre : né et baptisé 19/05/1691 Montréal
Au recensement de 1681 à Montréal il est dit : Pierre Pertuis 37a,
Claude Damisé sa femme 38a, enfants : Catherine 12, Jeanne 10, Elisabeth
6, Geneviève 1a; 3 fusils, 1 vache, 3 arpents en valeur
Le 6 octobre 1705, Claude Damisé son épouse, décède à
Montréal.
Faits notariaux
ou/et judiciaires
1er juillet 1694-5 juillet 1694
Procès entre le sieur Pierre Perthuis marchand, demandeur et Jean Jung,
marchand à Québec, défendeur, qui "ne lui aurait pas livré la pleine
quantité de marchandises achetées"
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=20180417094330946&p_centre=06M&p_classe=TL&p_fonds=4&p_numunide=869715
16 juin 1695
Procès entre Pierre Perthuis dit Lalime, plaignant, contre Isaac
Nafrechou et Catherine Leloup, sa femme, accusés, pour paroles
injurieuseshttp://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=20180417094330946&p_centre=06M&p_classe=TL&p_fonds=4&p_numunide=860618
Devenu veuf, il épouse en seconde noces à
Montréal le 13 février 1707, (Cont. le même jour, Not. Adhémar), avec
Françoise Moisan, veuve d’Antoine Brunet dit Belhumeur et fille de feu
Albert Moisan et de feu Marie Simiot, de la paroisse St-Barthélemy, év.
La Rochelle en Aunis.
Voir acte de mariage
Un an plus tard, Pierre Perthuis décède à Montréal
le 16 avril 1708.
Voir
acte de sépulture
Sa deuxième épouse Françoise Moisan décèdera le 2
novembre 1718 à Contrecœur (Aucun enfant)
(Tanguay: vol.1,
p.476, 154; Jetté, p.902-903, 180, 872; Drouin, vol.2, p.1058; Dumas,
p.213, 300; Landry, p.295-96, 348-349; Sulte, Hist.5, p.66(3); DBAQ,
t4, p.106-108; R.M. Le Régiment de Carignan, p.86; Langlois, p.432-433;Recensement
1681 en Nouvelle-France, compilé par Jean-Guy Sénécal
(senecal@gel.ulaval.ca);
Pistard ; )
|
oui |
Jacques
PIGEON |
Petit Jean |
Soldat |
Pigeon dit Petit-Jean,
Jacques :
On
ignore sa filiation et son lieu d’origine.
Le sieur de St-Ours lui
concède une terre le 7 novembre 1673.
Avant le 25 juillet 1674, il
épouse Jeanne Gruaux
(Griaux ou Griau pour Tanguay, Dumas et Sulte)
veuve de Jean René, ancien soldat de la compagnie La Motte, marié à
Québec le 9 septembre 1670.
Jeanne Gruaux était la fille de François
Gruaux et de Françoise de la Chaux, de St-George, v. ar. et arch. Lyon,
Lyonnais (Rhône).
Ménage établi à Repentigny. (1 enfant)
1)-Denise
:
née 02/01/1677 et baptisée le 10 à Pointe-aux-Trembles ( n'est pas sur
le recensement de 1681)
Au recensement de 1681, en la seigneurie de Repentigny, il est dit : Jacques Pigeon
40 ans, Jeanne Grian (Gruau) sa femme 50 ans, Pierre, leur fils 10 ans,
( Erreur fils de Jean René, premier époux de Jeanne Gruau) un fusil, trois bêtes à corne et
huit arpents de terre en valeur.
Ce soldat est certainement le même que nous retrouvons dans la
compagnie de Saint-Ours, certainement reversé dans la dite compagnie
après le départ des troupes ordonné par le Roy, en 1668.(
Voir compagnie
de St Ours)
(Tanguay: vol.1,
p.484, 515; Jetté, p. 916, 979; Drouin, vol.2, p.1147, 1072; Dumas,
p.252-53; Landry, p.321; Sulte, Hist.5, p.65(2); Langlois, p.436,
451; Le nom de Jacques Pigeon paraît sur deux contrats du Not. Pierre
Mesnard de St-Ours, en date du 16 avril 1673 et 16 novembre 1675).
Note :
Dumas nous dit que Jacques Pigeon était au Canada en 1663, puisque dans
les délibérations du Conseil Souverain, nous lisons à la date du 17
novembre 1663 : « Jean Maheu demandeur au payement de la somme de six
livres de dépenses que luy a faicte le defendeur pour Jacques Pigeon. »
Rien ne nous prouve que ce soit le même Jacques Pigeons, car son surnom
n’est pas indiqué.
|
oui |
Jacques PILLEREAU(Pillerant) |
L'Isle D'Or |
Soldat |
Pillerau dit l'Iste d’Or,
Jacques :
(Pillerant pour Tanguay).
On ignore sa filiation et son lieu
d’origine.
Il est confirmé à Montréal en 1666.
Il est témoin à
Montréal le 10 décembre 1668 au mariage de son compagnon d’armes, Pierre Perthuis et de Claude Damisé.
Établi à Répentigny et partant pour la
France en 1673, il donne ses biens à Pierre Richaume dit Petrus de
Montréal (Greffe Duquet, 19 octobre 1673).
Il dû changer d’idée, puisque
par la suite, il s’établit à Montréal et il prend pour épouse vers 1677 Florentine
Moreau, elle aussi de filiation et
d’origine inconnues.
Au recensement de 1681 à Montréal, il est dit avoir 34 ans, Florentine
Moreau sa femme 36 ans, leurs enfants : Jacques 3 ans et Jean
1 mois, Françoise (Hurtaud d'Amboise France) servante 15 ans, 1 fusil et
8 arpents de terre en valeur.
Le 21 mars 1683, Françoise Hurtaud sa servante depuis le 21 mai 1680,
déclare qu'à l'instigation de Claude Veillet elle a faussement déclaré
que son maître Jacques Peillerault, la maltraitait.
"Il sera accusé du meurtre de Jean Aubuchon dit
L' Espérance et sera incarcéré à Montréal et envoyé en prison à Québec.
Le procès est repris au Conseil Souverain le 25 mai 1686. Le 30 octobre
1686, il est libéré de toutes accusations. La veuve Aubuchon fait
appel.Il est à nouveau incarcéré pour être enfin blanchi et libéré le 7
février 1689.Il poursuit ensuite les seigneurs de Montréal et leurs
officiers de justice qui l'ont rendu à la faillite. Il réclame
réparations de leurs parts et se présente au Conseil Souverain le 22
octobre 1691 pour obtenir justice.. Les pères sulpiciens refusent de se
présenter en justice. Nous ignorons comment se termine ce procès."
Langlois p 437
Ménage établit à
Saint-François. (3 enfants)
1) Jacques : né vers 1678
2) Jean né 1681
3) ???
(Tanguay: vol.1,
p.484; Jetté, p.917; R.M. Le Régiment de Carignan, p.85-86; Langlois,
p.437; recensement de 1681, Montréal; )
|
oui |
Jean
RADIER |
Dubuisson |
Soldat |
Rattier (Radier) dit
Dubuisson, Jean :
Fils de Pierre Radier et d’Ozanne Chassé, de Nigré, St-Jean d’Angély en
Saintonge (Charente-Maritime).
Monsieur de Salière le libère rapidement
de l’armée pour qu’il travaille comme domestique du sieur Godefroy à
Trois-Rivières.
Au recensement de 1667, il est toujours à l’emploi du
sieur Godefroy.
Le 16 février 1672 à Trois-Rivières, il prend pour
épouse Marie Rivière, fille d’Abraham Rivière et de Judith Pelisson du
bourg de Marenne (Jetté) de St-Pierre du bourg de Cozes (Dumas et
Landry) ar. et évêché de Saintes, en Saintonge.
Voir acte de mariage
Il fut mêlé à une
querelle au cours de laquelle une jeune fille Jeanne COUC fille de
Pierre Couc de St François-du-Lac fut mortellement blessée.
Tenu criminellement responsable de cette mort, il est accusé du meurtre
de la jeune fille en question, Jeanne Couc et fut condamné d’une sentence
de mort le 31 octobre 1679 à Trois-Rivières. L’exécuteur des hautes
œuvres Jacques Daigre, venait de mourir et personne ne l’avait encore
remplacé. Les conseillés offrirent au criminel de prendre ou d’accepter
l’office de bourreau. La sentence fut remplacée par la fonction de « Maître
des hautes œuvres ». Il fut le quatrième maître officiel des hautes
œuvres du Canada.
Une histoire invraisemblable est rattachée à sa femme Marie Rivière et sa fille Charlotte. Ces deux femmes subirent un procès pour
recel et vol de chaudières chez les veuves Gourdeau, Beaulieu et
Pellerin Saint-Amant. Elles furent condamnées le 15 juillet 1695, à être fouettées sur la
place publique par le bourreau, Jean Radier, qui était le mari de cette
femme et le père de Charlotte. Ce fût un spectacle assez inusité.
Marie
Rivière décède le 17 janvier 1703 à Québec. Quatre mois plus tard, Jean
Radier va la rejoindre et décède à l’Hôtel-Dieu de Québec, le 21 mai
1703 âgé de 56 ans.
Ménage établit à Québec. (5 enfants)
Drôle de
coïncidence, car son fils cadet Pierre Rattier après s’être marié à
Catherine Rousseau, originaire des Sables d’Olonne en Poitou, se retrouve
en 1710, lui et sa femme, en prison, accusé de vols. Le bourreau
Jacques Élie venant d’être assassiné, le Conseil souverain lui offrit,
tout comme à son père, le poste de maître des hautes œuvres. Il
accepta, devenant le sixième exécuteur officiel du Canada, poste qu’il
occupa jusqu’à sa mort le 21 août 1723.
(Tanguay,
vol.1, p.507, 510; Jetté, p.967-968; Drouin, vol.2, p.1127; André
Lachance, DBC, vol.2, p.573; Dumas, p.327; Landry, p. 365; DBAQ, t4,
p.238; R.M. Le Régiment de Carignan, p.86; Langlois, p.448)
Note :
Langlois l’indique dans la liste des soldats faisant partie de la
compagnie Salière p.188. Par contre, à la page 146, il nous fait
mention que : Il était au pays depuis 1661 ou auparavant ?
Voir DBAQ, t4, p.231.
|
oui |
Jean
RICARD |
St Germain |
Soldat |
Ricard
dit St-Germain, Jean :
Né vers 1639 à Millau, 12100,
Aveyron, Midi-Pyrénées.
(Rouergue).
À 26 ans, il abjure le Calvinisme à Montréal le 23 décembre
1665.
Il décède à l’hôpital huit jours plus tard et est inhumé le 31
décembre de la même année.Voir
acte de sépulture
(Jetté, p.981;
Langlois, p.452) ( BQ )
|
Décédé |
oui |
Bernard
VESIN |
Beausoleil |
Soldat |
Vesin dit Beausoleil,
Bernard :
Ce soldat est présent au contrat de mariage de Bernard Delpesches et
Marguerite Le Vigneux devant le notaire Basset le 25 octobre 1667. Il
signe également au nouveau contrat du 23 novembre suivant.
(R.M. Le Régiment de
Carignan, p.86; Notaire Basset, 25 octobre 1667 et 23 novembre 1667;
Langlois, p.493)
|
oui |