Pierre NAUROIS
NOROIS
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Capitaine |
PIERRE NAUROIS : Capitaine,
Seigneur du Poirier et de la Claye.
Fils de René de Naurois, Seigneur de Drouillé et de Françoise de Geneste
ou SENEST pour le Cercle Généalogique de Saintonge..
Pierre de Naurois ayant demandé par courrier au Roi en date du 25 avril
1665 à ce que sa compagnie et lui même ne soient pas envoyés en
Nouvelle-France, il reçoit par un courrier du Roi en date du 8 mai 1665,
un refus catégorique à sa demande, lui signifiant que si nécessaire sa
compagnie partira sans lui, commandée par un autre officier.
Il reçoit le scapulaire du Mont Carmel le 20 septembre 1665 à Québec.
Il semblerait qu' il aie poursuivi malgré tout sa demande de rentrer en
France et qu'il aurai reçu à nouveau un refus du roi par un courrier
daté du 15 décembre 1665? ( Cette date cependant me paraît bizarre, car
le courrier du roi arrivait par les navires partis de France, et leur
départ vers la Nouvelle-France ne se faisait pas pendant l' hiver.)
La compagnie de Naurois était en garnison durant les années 1666-1667 à
Cap-de-la-Madeleine. Le 6 juin 1667, Naurois est capitaine-commandant au
cap de la Madeleine.
Un contrat de mariage à été signé en date du 14 octobre chez le notaire
Jacques Dugrot.
Courant Juin 1667, le 16, le capitaine est toujours présent en N-F.
(Permission de Naurois à Jean Bonneau…).
Il serait donc parti le 28 aout 1667, à bord du navire le St Sébastien.
Départ qui à ce moment là est déjà programmé et avec l’assentiment du
roi puisqu' à son mariage du 18 octobre 1667 en France, il est toujours
cité comme capitaine d’une compagnie du régiment de Carignan-Salières.
Il semblerait qu' une partie de sa compagnie soit rentrée avec lui.
Ainsi que Tracy et une partie des compagnies arrivées avec ce dernier.
Sont cités également, Pierre de Joybert, lieutenant de la compagnie de
Grandfontaine; Sébastien Lebassier de Villieu, lieutenant de la
compagnie de Berthier.
Il sera nommé Gouverneur de St Jean d' Angély, il décède le 17/10/1674.
Documents trouvés aux archives numérisées du département
de la Charente-Maritime par Monsieur Gilles Parenteau,
que nous remercions.
Côte GG67 pour le mariage et GG70 pour le baptême (Jocelyne Quillivic)
1- Mariage: sur les archives numérisées du
département de la Charente-Maritime, état civil, BMS (Baptêmes
mariages sépultures) 1665-1668, vue 93: acte de mariage du 18
octobre 1667, mais écrit de mémoire le 12 juin 1672 par le curé qui
a succédé au curé célébrant;
2- Acte du baptême du premier enfant: Jeanne née le 16
juillet 1668. Elle décèdera le 08/09/1668.
3-Acte du baptême du second enfant:
Hélène Louise, née le 07/07/1675.
4-Acte de décès de Pierre de Norois du 18/10/1674.
1)- «Le dixhuitième Octobre 1667 se célébra le
mariage de M. Pierre de Norois capitaine d'une compagnie du régiment
de Carignan et de damoiselle Hélaine de Meschinet de la présente
paroisse, lequel mariage se fit enface de l'église et en présence de
mon prédécesseur immédiat ou de son vicaire par permission de Mons
gr
Louis de Bassompierre, évêque de Saintes, lequel même dispense de la
publication de deux bans, attendu que ladite damoiselle Meschinet
voulut faire le mariage le plus secrètement qu'il fut possible, à
cause de ses parents qui étaient de la R.P.R. à la considération
desquels ledit sieur Norois avait même stipulé trois jours
auparavant par son contrat de mariage qu'il épouserait ladite
damoiselle au prêche. Et étaient présents audit mariage Michel
Vivien, Jacques Vivien et René Meaume maître tailleur de pierres,
lesquels dits Jacques Vivien et Meaume assurés de tout cy dessus. Et
a ledit Meaume signé avec moi, ledit Vivien ne le sachant faire.
Écrit par mémoire à Saint-Jean d'Angély et inséré au registre le
douzième juin 1672 par moi Mathias Bar prêtre curé de St-Jean. René
Meaume.»
Cote GG67 pour le mariage, sur les
archives numérisées du département de la Charente-Maritime, état
civil, BMS (Baptêmes mariages sépultures) 1665-1668, vue 93: acte de
mariage du 18 octobre 1667, mais écrit de mémoire le 12 juin 1672
par le curé qui a succédé au curé célébrant).
Voir acte de mariage
-R.P.R: religion prétendue réformée.
-Jacques Vivien était le sacristain de la paroisse.
-La future épouse, Hélène de Meschinet, était la
fille de Jacques de Meschinet (décédé en 1672), conseiller du Roi,
seigneur du Beugnon et de La Rivière, et de Jeanne Chevalier.
Les parents de la mariée avait établi pour leur mariage un
contrat notarié, chez le Notaire Paul Dugrot en date du
14/08/1632.
2)- «Ce 16e juillet 1668 a été
baptisée Jeanne de Noroy âgée de huit jours et fille légitime de
Pierre de Noroy et de Hélène Mechinet. Et a été parrain ( ?) et
marraine Jeanne Brunet. A été fait lesusdit baptême par moi curé
soussigné (Chastan ?).»
Cote GG70 pour le baptême. Acte du baptême du premier
enfant: BMS 1665-1669 vue 7, 16 juillet 1668,
Saint-Jean-d'Angély en Charente-Martitime.
3)-1675-07-27
:
Saint-Jean-d'Angély, baptême de l'enfant posthume de Pierre de
Naurois, Hélène-Louise de Naurois, deuxième et dernier enfant de
Pierre de Naurois, née le 7 juillet précédent.
4)-18/10/1674,
Saint-Jean-d'Angély : sépulture de Pierre de Naurois, gouverneur
de Saint-Jean-d'Angély
«Le mesme
jour a esté enterré dans l'église des Jacobins Monsieur de
Norois gouverneur de celle ville décédé hier».
Source : Registre paroissiaux de
Saint-Jean-d'Angély, Baptêmes-mariages-sépultures GG 75,
feuillet 25 côté gauche, Archives départementales de la
Charente-Maritime.
Sources:
Un grand merci à
Gilles
Parenteau pour son excellent travail. Enquête sur la traite de l' eau de vie aux
Amérindiens du 1er novembre 1666 au 31 mai 1667. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, TP1 Fond conseil
souverain, S28 Jugements et délibérations, p486. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Centre d'
archives de la Mauricie et du centre du Québec de BAnQ, Cote:
TL3,S11,P468, Image M38_1_00179. C G de Saintonge. Contrat de Mariage,
Registre de St Jean d' Angély concernant le mariage de NAUROIS / NOROIS.
Langlois, p.421;Bernard
Quillivic-migrations; C G de Saintonge.
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non |
Louis BEAUDÉDUIT |
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Lieutenant |
LOUIS BEAUDEDUIT, écuyer, Sieur de
ROUSSIERS :
Il sera Lieutenant Commandant
au Cap de la Madeleine en 1667.
Il est cité lors
d' un ordre concernant un sauvage du nom Abichouchich en date du 6 juin
1667.
Il
signe une convention de bail devant le notaire Latouche au
Cap-de-la-Madeleine le 24 juin 1667.
Il est présent au contrat de mariage de
Charles Vauvril sieur de Blason et Françoise Lepelé, en date du
06/01/1668.
Nous le retrouvons cité dans un acte concernant la période du 19 au
22/11/1667, concernant l'enquête globale sur la traite de l' eau-de-vie aux
Amérindiens du 1er novembre 1666 au 31 mai 1667.
Il était lieutenant de la même compagnie,
un an avant de venir au pays.
(Langlois, p.221)
Sources:
Enquête sur la traite de l' eau de vie aux
Amérindiens du 1er novembre 1666 au 31 mai 1667.
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, TP1 Fond conseil
souverain, S28 Jugements et délibérations, p486.
Bibliothèque et Archives
nationales du Québec, Centre d' archives de la Mauricie et du centre du
Québec de BAnQ,
Cote: TL3,S11,P468, Image M38_1_00179.
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non |
Jean LEGRAND |
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Tambour |
Legrand, Jean : tambour
Né vers 1627.
Il est natif de
Dain, au pays d’Artois; Aujourd'hui Dainville, 62000, Pas de Calais;
Nord-Pas-de-Calais.
Il est âgé de quarante ans ou environ.
Il est
appelé à témoigner dans l’affaire Baston contre Charles de Blassan le 5
septembre 1667.
(Langlois, p.389,
Bernard Quillivic)
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non |
Jacques ANTRADE |
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Soldat |
Antrade Jacques
fils de Louis Antrade Laboureur et
Louise Mettayer
Baptisé le19/04/1643 en la paroisse St-André,
de la ville de Niort, 79000; Deux-Sèvres; Poitou-Charentes.
Mariage le 16/08/1668 à Québec (contrat 10/08/1668
Lecomte)
Jacques est décédé entre le 30/08/1669 et le 03/05/1672, à Portneuf.
1 enfant naîtra de Jacques et Marie
Marie-Anne née le
13/03/1669, baptisée le 30/03/1669 à Québec. Décédée
le 29/04/1750. Mariée le 03/02/1688 avec Giboulou
Pierre, dit Lafleur.
Marie se remariera en 1672 à François Dessureaux dit le Bourguignon,
soldat cie Monteil avec lequel elle aura 6 enfants
Bouart Marie aura 40 ans au recensement
1681;
Marie se remariera en
6 février 1689
à Batiscan à
Boismené Jean
fils de François et Jeanne Sauvestre , aucun enfant de ce couple
Marie Bouart décède le 15 septembre 1712.
(Tanguay, vol.1,
p.192, 10, 62-63; Jetté, p.349, 16, 120; Drouin, vol.1, p.402, 16, 131;
Dumas, p.192; Landry, p.281-282; Larin, p.139, # 152, p.295, # 574,
p.302, # 598; Sulte, Hist., vol.5, p.62(1);
R.M., p.108; DBAQ, t.2, p.90; Langlois, p.517)
|
oui |
Jean BONNEAU |
Lagrave
|
Soldat |
Bonneau dit Lagrave, Jean :
Une semaine après son arrivée, il reçoit le scapulaire du Mont Carmel à
Québec le 21 septembre 1665. Il participe à la construction du
fort, ainsi qu' aux campagnes du régiment.
Le 11 mars 1667, alors qu' il est toujours soldat, il reçoit une terre
de 3arpents de front, dans la
région de La Pérade de la rivière
du Cap-Rouge à la rivière Saint-Maurice. Entre une terre non concédée et
celle de Jean Mouflet.
Le 6 juin 1667, il se plaint du refus de son capitaine de lui accorder
son congé pour aller travailler à Ste Anne sur la concession de
Michel Pamelain, un accord pour trois mois ayant été déjà conclu,
avec ce dernier. Mais le capitaine a reçu ordre de ne point laisser
partir les soldats qui devaient passer au tribunal le 20 juin suivant.
En effet, ils seront condamnés selon un jugement en date du 20 juin à
50 livres,d'
amende ou en cas d' insolvabilité
à un mois de prison et à être exposé pendant les derniers 15
jours sur "le cheval de Bois"; une heure par jour, plusieurs habitants
et sauvages dont (Nicolas Gastineau, Sieur Duplessis, Jean Lemoyne,
Michel Pamelain (Gamelin), Barthélémy Bertrault, Jean Moufflet dit
Champagne, Jean Bonneau dit la Grave, Jean-Baptiste et Nicolas Crevier,
frère, Lachaise, Benjamin Anseau, François Faffard, Fouéssy et Jean
Ricard, Misabé, Victor, Capimas8ek etc...), accusés d' avoir contrevenu à
l'
ordonnance du 5 janvier 1667 , relative à l' interdiction de la traite
des boissons aux sauvages.
Le 21 juin 1667, il reçoit une nouvelle terre de 2 arpents de front
concédée près de celle de Ricart., Le même jour, il reçoit également une
troisième terre de 2 arpents de front concédée en amont de la
précédente.
Les concessions de terre
impliquaient beaucoup de restrictions, un immense travail et peu de
revenus.
Le 16 juillet 1667, il reçoit ordre de la part de
son capitaine Naurois, d’aller travailler à Sainte-Anne, sur la
concession du sieur Gamelin ( Michel Pamelain) pour trois mois avec son compagnon Jean
Moufflet dit Champagne.
Par la suite, il a des démêlées avec le Conseil
Souverain en rapport a une échange de bouteilles d’eau-de-vie contre des
souliers sauvages et autres objets. Nous n’entendons plus parler de lui
par la suite.
(selon Langlois, p.237)
Bernard Quillivic
Sources:
Enquête sur la traite de l' eau de vie aux
Amérindiens du 1er novembre 1666 au 31 mai 1667.
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, TP1 Fond conseil
souverain, S28 Jugements et délibérations, p486.
Bibliothèque et Archives
nationales du Québec, Centre d' archives de la Mauricie et du centre du
Québec de BAnQ, Cote: TL3,S11,P468, Image M38_1_00179.
livre Terrier du St. Laurent de Marcel Trudel
Texte du Jugement Conseil Souverain, Québec, 20 juin 1667.
|
oui |
Jean
BOËSME |
Bohémier/
Le Bouesme |
Soldat ? |
Boesme dit Bohémien et le
Boesme; Jean :
Il est arrivé en la Nouvelle-France avant le régiment de Carignan
puisqu'il figure sur le rôle des passagers du navire
le Noir-de-Hollande
le 25 mai 1664.
Né vers 1641 (rec.1681), il était le fils de Pierre Boesme et
d'Andrée Bouvet, de Saint-Porchère, évêché de Poitiers.
Il reçoit une concession à Charlesbourg le 25 février
1665.
Il prend pour
épouse une fille du roi, le 7 janvier 1668 à Québec (Contrat du 7 décembre
1667, Not. Duquet),
Marie Hué, baptisée vers 1644 à Rouen,
76000; Seine Maritime; Haute Normandie,
apportant des biens estimés à 300 livres.
Acte de mariage
Elle était la fille de Marc
Hué et de Marie Crespin de la paroisse Saint Vivier, de la ville de Rouen
en Normandie. Elle avait passé auparavant un contrat de mariage avec
Adrien Lacroix, le 20 octobre 1667 (not. Becquet), qui fut annulé par la
suite.
Jean Boesme décède le 13 juillet 1703.
Acte de sépulture
Sa femme lui survivra
treize ans de plus, et décède le 19 octobre 1716 à l'Hôtel-Dieu de
Québec.
Ménage établi à Charlesbourg. 9 enfants.
1)-Élisabeth : née et baptisé
le 23/11/1668 à Québec, Mariée à Claude Dubreuil le 24/11/1689 à
Charlesbourg inhumée le 29/12/1702 à Charlesbourg
2)-Pierre : né le 17/03/1670 et baptisé le 19 à Québec, décédé le
17/04/1674 et inhumé le 18 à Québec
3)-Jean-Baptiste : né et baptisé le 03/01/1672 à Québec, décédé
le 28/11/1687 et inhumé le 29 à Charlesbourg
4) Charles : né le 17/01/1674 et baptisé le 22 à Québec, Marié à
Anne Chamard le 22/10/1696 à Charlesbourg, décédé le 15/04/1727 à
Charlesbourg
5)-Madeleine : née le 01/05/1676 et baptisée le 2 à Québec,
Mariée à Pierre Joubert le 22/10/1696 à Charlesbourg, inhumée le
17/01/1703 à Québec
6)-Marguerite : née le 25/02/1678 et baptisée le 26 à Québec,
Mariée à Joseph Lauzé le 26/08/1699 à Charlesbourg, décédée et inhumée
le 14/01/1703 à Charlesbourg
7)-Catherine-Angélique : née le 10/12/1679 et baptisée le 12 à
Charlesbourg, Mariée à Romain Lachambre le 14/04/1698 à
Charlesbourg, Mariée à Guillaume Courbier le 01/12/1717 à Québec
8)-Jean : né le 14/10/1681 et baptisé le 16 à Québec, Marié à
Madeleine Bon le 28/06/1706 à Charlesbourg, décédé le 11/01/1744 et
inhumé le 13 au Sault-au-Récollet
9)-Claude-Gabriel : né le 10/04/1684 et baptisé le 11 à
Charlesbourg, décédé le 14/04/1684 et inhumé le 15 à Charlesbourg
15 novembre 1678
Vente de Jacques Renault et Marie Charrier, son épouse, à Jean Boesme et
Marie Huée, son épouse
Inventaire des Greffes des Notaires du Régime Français, Vol III page 177
Notaire Romain Becquet
4 mai 1702
Vente par Jean Boismé et Marie Hué, sa femme, agissant pour lui, à
Thomas Blondeau, de Charlesbourg, absent, représenté par Jean-Baptiste
Blondeau, son frère, savoir: 80 arpents en deux concessions de 40
arpents chacune, séparées par un chemin de 18 pieds, pour aller du
village St-Claude au bourg de Charlesbourg, joignant à l ’habitation de
Guillaume Vallade
Inventaire des Greffes des Notaires du Régime Français, Vol XVIII pg 335
Notaire Louis Chambalon
2 août 1702
(Voir le 4 mai 1702)
Ratification de vente de concession par Jean Boismé et Marie Hué à
Thomas Blondeau, et quittance des vendeurs au dit acquéreur
Inventaire des
Greffes des Notaires du Régime Français, Vol XVIII pg 343 Notaire
Louis Chambalon
Au recensement de
1681, à Charlesbourg, il est dit : Jean Boesmé 40 ; Marie Huet, sa
femme, 37 ; enfants : Elizabeth 15, Jean 10, Charles 8, Madelaine 5,
Marie 3, Pierre 1 mois ; 1 fusil ; 5 bêtes à cornes ; 15 arpents en
valeur
15 avril
1715
Appel de Marie Hust (Hué), veuve de Jean Boesmé (Boismé), vivant
habitant de Charlesbourg, contre Charles Boesmé, son fils, aussi
habitant du dit lieu, d'une sentence rendue en la Prévôté de Québec le 9
avril 1715 au sujet de la démolition d'une certaine maison, mis au
néant; ordonnant que la maison en question restera au dit Claude
(Charles) Boesmé et sa femme (Anne Chamar), Marie Hué, pour en jouir en
toute propriété et attendu la pauvreté de la dite Hué, le dit Boesmé est
condamné à lui payer la somme de 3 livres et 10 sols par mois et ses
autres enfants et gendres à lui payer aussi chacun la somme de 40 sols
pour subvenir à son entretien et sa subsistance .
Transcription du
texte avec orthographe modernisée : «Du lundi quinzième avril mille sept
cent quinze. Le Conseil assemblé où étaient, Messieurs Delino (De Lino),
Macart (Macard), Cheron, Gaillard, Hazeur, de se Simon conseillers et le
procureur général du Roi. Entre Marie Hust veuve de feu Jean Boymé
(Boismé) vivant habitant de Charlesbourg anticipante présente en
personne d'une part; et Charles BOYMÉ aussi habitant de Charlesbourg,
appelant de sentence rendue en la prévôté de cette ville, le neuvième de
ce mois et anticipé, aussi présent en personne, d'autre part. Parties
ouïes; vu ladite sentence par laquelle il est permis à ladite veuve
Boymé de faire démolir la maison qu'elle dit avoir fait bâtir sur la
terre dudit Charles Boymé son fils, pour la faire transporter ou bon lui
semblera; moyennant quoi elle abandonnerait audit Boymé son fils, la
terre sur laquelle ladite maison est bâtie, et le jardin qui est
joignant icelle, les dépens compensés signification de ladite sentence
faite à la requête de ladite veuve Boymé audit Charles Boymé le douzième
de ce dit mois; acte d'appel en ce Conseil de ladite sentence fait à
l'instant par ledit Charles Boymé; requête présentée en ce Conseil par
ladite veuve Boymé; tendante à être reçue anticipante, et à elle permis
de faire assigner à ce jour ledit Charles Boymé; ordonnance étant
ensuite du treizième de ce même mois portant permission de faire
assigner à ce jour ledit Charles Boymé; signification desdites requête
et ordonnance faite à la requête de ladite veuve Boymé, audit Charles
Boymé ledit jour, avec assignation à comparaître ce jourd'hui en ce
Conseil; et les autres pièces sur lesquelles ladite sentence est
intervenue; ouï le procureur général du Roi; le Conseil a mis et met
l'appellation et ce dont est appel au néant; émendant, ordonne que la
maison en question restera audit Charles Boymé et sa femme pour en jouir
en toute propriété; et faisant droit sur les conclusions du procureur
général du Roi, attendu la pauvreté de ladite veuve Boymé a condamné et
condamne ledit Charles Boymé son fils à lui payer trois livres dix sols
par mois, et ses autres enfants et gendres à lui payer aussi chacun
quarante sols par mois, et ce pour subvenir à son entretien et
subsistance sa vie durant tous dépens compensés. Delino (De Lino) .» .
PISTARD :
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=201801161355363074&p_centre=03Q&p_classe=TP&p_fonds=1&p_numunide=833459
Sources :
Tanguay,
vol.1, p.61, 312; Dumas, p.260; Landry, p.326; Sulte, Hist.,
vol.5, p.82(2); B.R.H. 1909, p. 24; Larin, p.156 #198.)
Langlois, p.140; Fichier Origine; Eric Mardoc;
Les
familles pionnières de la Nouvelle-France dans les Archives du Minutier
central des notaire de Paris ;
PISTARD ;
Jean-Paul Macouin et Marcel Fournier,
(DGFQ,
p. 879) (FO-300039) ,
https://www.archiv-histo.com/assets/publications/OutilsRecherche/2016_Actes_notaries_des_pionniers_de_Paris.pdf
;
http://www.diocese-poitiers.com.fr/page-daccueil/les-associations/parvis/567-eglises-de-poitiers
Recensement
de
1681 en
Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des
Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca)
le 17 mars 1998. ;
Inventaire des Greffes des Notaires du Régime Français
en ligne ;
|
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Antoine BOUSSOREL |
Sieur Dubois |
Soldat |
Boussorel, sieur Dubois,
Antoine :
Né vers 1619.
Il est originaire
d’Estain en Dauphiné. Il témoigne le 5 septembre 1667 dans l’affaire
Baston contre Charles de Blassan, en rapport d’avoir reçu un coup de
canne sur les épaules de la part de Blassan et blessa le sieur Baston.
C’est la seul mention que nous ayons de ce soldat.(Langlois,
p.243)
|
non |
Jacques DUBOIS
de Bellefond |
|
soldat |
Dubois de Bellefond,
Jacques :
Lors d’informations civiles demandées par Nicolas Gastineau-Duplessis, à
l’encontre de Claude Herlin et de Hudon Deslongchamps, à l’emploi de
Michel Gamelin, il témoigne et signe.
(Langlois, p.303)
|
oui |
Pierre
COEUR |
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Soldat |
Pierre Cœur
Il est mentionné dans l' enquête sur
la traite de l' eau de vie avec les Amérindiens.
Le 22 novembre
1665, il est spécifiquement mentionné au baillage du Cap-de-la-Madeleine
comme soldat de la compagnie Naurois. C’est tout ce que nous savons à
son sujet.
Il faut se garder de le confondre avec Pierre Cœur dit Jolicoeur qui n’était pas soldat. (Langlois, p.280)
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non |
François
du CHÉZEAU |
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Soldat |
Du Chezeau, François :
Âgé de vingt ans, il est accusé le 18 juin 1666 au Cap-de-la-Madeleine,
d’être allé chercher de l’eau-de-vie pour apporter avant d’aller en
guerre contre les Iroquois.
(Langlois, p.307)
|
non |
Pierre
CLÉMENT |
|
Soldat |
|
oui |
René
FAURE / FORT |
Laprairie |
Soldat |
Faure dit Laprairie, René :
Origine inconnue
Je l' associe à la compagnie
Naurois
suite à son surnom "Laprairie" et la liste des soldats fait habitant en
1668 ou le surnom Laprairie est sur deux compagnies. (Berthier et
Naurois) mais la compagnie Naurois
était cantonnée
au Cap-de-la-Madeleine
et a donc ma préférence. Il arrive donc le 14/09/1665 à bord du navire "Justice".
Comme plusieurs soldats du régiment, cantonnée à St François du Lac, il
ne tarde pas à s’intéresser à la traite des fourrures et devient un
coureur des bois invétéré. Il aurait travaillé en ce sens pour
Monsieur Duchesneau.
Suite à ses activités, il est souvent impliqué en justice.
Plusieurs contrats sont cependant inscrit à son nom pour des concessions
de terre, extraits du greffe du notaire Anthoine Adhémar.
Le 21/07/1669 Michel Gamelain lui concède une terre de trois arpents de
front par quarante de profondeur qu' il abandonnera à Michel Roy dit
Chatelleraut
(Soldat de la compagnie de Naurois)
en date du 21/09/1669,
ce dernier la vend à Pierre Trottier le 06/11/1669. Cette terre
reviendra à Michel Roy en date du13/01/1673 qui la revendra à Louis
Foucher le 27/04/1675.
(Comme nous le voyons beaucoup de transaction pour une même terre,
située sur le petit chenal entre Feuillon en aval et Roy en amont en
1669 ou Estienne en 1673)
Une association où il est avec Simon Meunier, dit Laliberté,(Soldat
de la compagnie de Duprat)
et Pierre Parenteau en date du 17/01/1672 est créée pour mettre en
valeur une terre louée par lui même.
Il obtient une terre de Jean Crevier, dans sa seigneurie de l'île du
Fort, en date du 22/04/1676.
Il est parrain de Marie Renée Parenteau, en date du 29/04/1677
Le 21/01/1680, concernant une terre de L' île du Fort, pour
laquelle René Faure à fait défaut à ses obligations; Jean Crevier
la concède, avec la maison qu' y avait été bâtie à Pierre Forcier.
Faure étant parti sans congé autorisé pour aller trafiquer avec les
Hollandais, ce qui était interdit par le gouverneur de la
Nouvelle-France. Il fit de la prison à Montréal avec Jacques David, son
complice.
Il semblerait impliqué également Messieurs
Jean-Baptiste Migeon de Branssat et François-Marie
Perrot.
Il comparaitra en justice avec Jacques David, suite à une plainte de
Josias Boisseau, agent des fermes. Il sera emprisonné avec Jacques David
pour Contrebande avec la Nouvelle-Hollande. Etat de New York.
Au recensement de 1681 aucune trace de René Faure. Pourtant, il
semblerait que René Faure et Jacques David ont habités la prison de
Québec du 13/01/1681 au 22/12/1681. Ce qui pourrait expliqué son absence
du recensement.
En août 1681 René et Jacques demande à être libéré de la prison de
Québec. Par la même occasion René Faure dépose une plainte contre Josias
Boisseau, pour actes de violence et voies de fait sur sa personne.
Le 04/09/1681, un arrêt ordonne que toutes les marchandises saisies à
René Faure et Jacques David, leur soient rendues, et qu'ils soient
déchargés de leur caution.
Nous retrouvons son nom en 1684, dans un contrat de concession.
Sur un acte de vente du 15 octobre 1687 notaire
Rageot: vente de la terre voisine de celle de René Faure dit
Laprairie dans l'île Saint-Jean, par Pierre Amiot à Laurent
Philippes dit Lafontaine. Plus tard cette terre appartiendra à
Joseph Hertel marié à la fille de Laurent Philippes.
Donc dans cet acte notarié du 15 octobre 1687 René Faure est un
voisin encore en vie !
Dans un acte notarié du 14/03/1695, il est marqué "feu" René Faure.
Nous ne lui connaissons pas d' attache familial.
(Cahier des Dix no.7, p.135; Langlois, p.325-326, Gilles Parenteau,
Notaire Adhémar, Livre "La Pérade", Registre de Sorel, Liste des soldats
fait habitant en 1668, Le terrier du St Laurent, TP1,Fond du Conseil
Souverain, S28, Jugements et délibérations, Gilles Tremblay;
Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), COL C11A
5/fol.369-372v)
|
|
Pierre GILBERT |
|
Soldat |
Pierre GILBERT dit La Chasse
Il est le fils de Pierre GILBERT et Laurence PALAIS
Du village de
Saint Seurin-d'Uzet, maintenant Chenac-Saint Seurin-d'Uzet, 17120
Charente-Maritime, près de
Mortagne-sur-Gironde, 17120; Charente-Maritime
Fils de Pierre
GILBERT, cordonnier et Laurence PALAIS de la ville de La Rochelle, 17000;Charente-Maritime; Poitou-Charentes.
Baptisé le 23/06/1647 Saint-Barthélémy, La Rochelle
21 ans recensement de 1667 au Cap-de-la-Madeleine
Domestique de Claude Houssard,
Confirmé le 08/09/1665 à Québec
Cité le 28/06/1697 Hôtel-Dieu de Québec, il avait 53 ans
Décédé avant 08/12/1718
Ses parents se sont mariés le 24 juin 1646, paroisse Saint-Barthélémy,
La Rochelle
Son frère Jean GILBERT, (père défunt) mariée à La
Rochelle (Saint-Maurice) le 25/04/1690 avec Marie Guérineau (veuve de
Mathurin André)
Il épouse le 29 septembre 1685 à Trois-Rivières
Michelle Lesdiller,
fille du Roy, veuve de Nicolas Millet dit Marandais dont elle a trois
enfants
Voir
acte de mariageMénage avec 3 enfants
1) Anonyme : inhumée le 14/02/1687
Sorel
2) François : né le 08/02/1688 et baptisé le 11 Trois-Rivières
3) Marie-Françoise : née le 23/07/1689 et
baptisée le 24 Trois-Rivières, décédée le 29/10/1716 et inhumée le 30
Saint-Jean IO,
Mariage avec DUBREUIL Pierre le 18/11/1715 Saint-Jean IO
31 décembre 1680
Arrêt condamnant à mort le nommé Jean Ratier dit Dubuisson, convaincu du
meurtre de Jeanne Couc; attendu qu'il n'y a point d'exécuteur de la
haute justice (bourreau)il est ordonné qu'il demeurera en prison jusqu'à
ce qu'il y en ait un d'établi, à moins qu'il ne préfère en accepter
l'office, auquel cas les prisons lui seront ouvertes
Le procureur
général joint, d'autre part, et Jean CREVIER propriétaire du fief dudit
lieu de sieur François, Pierre GILBERT dit LACHASSE, Jacques DUPUY dit
LAGARENNE Jacques JULIEN et autres prétendus complices desdits excès et
homicide, défendeurs d'autre.
Pistard :
http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/archives/52327/3362783
Source:Pistard
:
http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/archives/52327/3362783
http://www.annuaire-mairie.fr/canton-cozes.html
http://www.pays-royannais-patrimoine.com/communes/chenac-saint-seurin-d-uzet/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet
http://www.communes.com/poitou-charentes/charente-maritime/chenac-saint-seurin-d-uzet_17120/
Voir Texte de Gilles Parenteau
|
oui |
Jacques LAFONTAINE |
|
Soldat |
Jacques Lafontaine :
Né vers 1639, d'origine inconnue. Tanguay le dit établi à Lavaltrie et
ayant épousé Marguerite Lafleur, à une date indéterminée.
De plus il le
dit sergent de Monsieur De Blainville.
Ménage établi à La Valtrie. 3
enfants.
Jetté n'en fait aucune mention. Il se peut que cette
description par Tanguay ne soit pas celle de notre Jacques Lafontaine.
(Tanguay, vol.1, p.337)
Note :
D’après Langlois, on en fait mention qu’au dictionnaire Tanguay. Nous
ne retraçons pas ce nom dans les documents du 17e siècle.
(Langlois, p.143)
|
oui |
Vincent
LANGEAT |
Lavigne |
Soldat |
Langeat dit Lavigne,
Vincent :
Nous apprenons
l’appartenance de ce soldat à la compagnie du capitaine Naurois, quand
le 28 janvier 1668, Pierre Guillet dit Lajeunesse se désiste de sa
poursuite contre lui. Il l’avait accusé de tentative de viol sur une de
ses filles.
De 1669 à 1691, il fait plusieurs engagements en rapport à
divers travaux et acquisition de terre.
Établit à Batiscan, il y décède
le 17 novembre 1712 et inhumé le lendemain.
Acte de sépulture
(Langlois,
p.378-379)
|
oui |
Jean
LARIEU |
Lafontaine |
Soldat |
Larieu (Lariou) dit
Lafontaine, Jean :
(Dit Lafantaisie pour Tanguay).
Né vers 1638 de Jean Larieu et de Jeanne
Brusquet de Saint-Pierre-de-Landion près de Marmande(47200), évêché de
Condom en Gascogne, (Lot-et-Garonne).
Il est confirmé le 24 septembre
1665 à Québec à l’âge de 27 ans, (25 pour Jetté).
Après ses trois
années de service, il décide de rester au pays en 1668 et s’établit à
Batiscan.
Il prend pour épouse le 16 avril 1674 à Québec, (Cont. 6
novembre, Not. Gilles Rageot), Jeanne Monjeau, (Catherine pour Jetté),
fille de Pierre-Jacques Mongeau et de Louise De Boize, de
Notre-Dame-de-Cogne, La Rochelle en Aunis (Charente Maritime).
Voir acte de mariage
Au
recensement de 1681, on lui donne le nom de Laryé, et Catherine pour le
prénom de son épouse. Il réside toujours à Batiscan, et possède un
fusil, cinq bêtes à cornes et dix arpents de terre en valeur.
Jean Larieu est le premier à décéder et est inhumé le 14 février 1715 à
Batiscan.
Acte de sépulture
Sa veuve fait procéder au partage des biens par le notaire Trotain le 30 juillet 1716.
Cette dernière fut inhumée le 22 mai 1719 à
Batiscan.
Ménage établit à Batiscan. (7 enfants)
(Tanguay, vol.1, p.349; Jetté, p.655; Drouin, vol.2, p.965; Sulte,
Hist., vol.5, p.62(1); DBAQ, t.3, p.138; Langlois, p.381)
|
oui |
Clément MAUGER |
St Jean |
Soldat |
Mauger dit Saint-Jean,
Clément :
Le 16
novembre 1668, il signe comme témoin à un contrat de concession par
Michel Gamelin à Michel Roy.
Le 12 septembre 1672, il s’engage à
abattre quarante arpents de bois pour le sieur Nicolas Frolin. Le
travail n’est pas encore terminé en 1674.
Il décède subitement à Québec
et inhumé au même endroit le 13 mai 1694.
(Langlois, p.408)
|
oui |
Pierre
MORIN |
Champagne |
Soldat |
Morin Pierre :
Fils de Jacques et Hilaire Guéry de St-Etienne de
Brillouet. 85210; Vendée; Pays de la Loire.
Né vers 1647 décédé le12/12/1706 à l' Hôtel-Dieu de Québec
Il est cité avec Monsieur de Beaudéduit dans la déposition de Benjamin
Anseau en 1667, concernant l' enquête sur la traite de l' eau de vie
avec les Amérindiens.
Le 13 août 1668, il est témoin au contrat de mariage de François Trotain à
Québec.
Il cède sa terre de Batiscan pour un fusil, un canot d’écorce,
une hache, une demi-couverture, une paillasse et une paire de
raquettes.
Contrat de mariage le 04/06/1672 (Rageot)
Le 13/06/1672, il se marie à Québec avec
Catherine Lemesle.
Voir acte de mariage
Fille de feu Jean (marchand bourgeois) et de Marguerite Renard,
de la paroisse St-Pierre du Chastel, de la ville de Rouen,76000; Seine
Maritime; Haute Normandie.
Née vers
1646.
Décédée
après le 11/08/1711.
Cette fille du Roi apporte
200 livres de dot dont 50
livres du Roi.
Ménage établi à Québec 8 enfants.
1)-Marie-Anne, baptisée 22/07/1673 Québec
2) Anne, née vers 1679, était sur le recensement de 1681 à La Petite
Auvergne
3) Jean, baptisé 30/01/1676 Québec
4)-Louise, née 25/10/1678 à Québec et baptisée le 29
5)-Joseph, né le 05/01/1682 Québec et baptisée idem le 6
6)-Jeanne, née le 22/04/1685 Québec et baptisée le 23
7) Marie-Madeleine, baptisée 17/01/1687 Québec, sépulture 03/01/1689
Québec
8)-Pierre, né le 17/10/1690 à Québec et baptisé le 29
(Langlois, p.419)
Langlois nous donne un N.B. Ses relations avec les soldats Lariou et
Trotain et son lieu d’établissement en font le Morin de la compagnie du
capitaine Naurois. ; Recensement de 1681;)
|
oui |
Jean MOUFLET |
Champagne
|
Soldat |
Mouflet dit Champagne,
Jean :
(Jetté nous dit qu’il était de la compagnie La Varenne.)
Il était le fils
de Michel Mouflet et de Sébastienne Girard de la paroisse Sainte-Catherine de
Mortagne-sur-Gironde, 17120,
Charente-Maritime; Poitou-Charentes. (Saintonge).
Il est confirmé le 24 septembre 1665 à Québec.
Le 11 mars 1667 il reçoit une concession de terre de 3 arpents de front.
Elle est située entre une terre non concédée et celle de Jean Bonneau,
dans la
région de La Pérade de la rivière
du Cap-Rouge à la rivière Saint-Maurice
Les concessions de terre
impliquaient beaucoup de restrictions, un immense travail et peu de
revenus.
Une terre concédée à Jean Mouflet dit Champagne, dans la Seigneurie de
Champlain, sera vendue le 19 avril 1668, à Henry Derby, cette dernière
sera encore à lui en 1674.
Le 5 août 1667, une terre de 3 arpents de front sur 21 est concédée à
Jean Mouflet dit Champagne. Cette terre de la seigneurie de Batiscan, en
aval de la seigneurie Ste Marie, passera à André Dubois, (Soldat
de la compagnie Lafouille). Vers 1672, elle lui appartient encore en
1674.
Une concession de 3 arpents de front par 40 est concédée à Jean
Boullard, qui l' échangera avec Jean Mouflet dit Champagne en date du 25
mars 1667. Ce dernier la vendra à Henry Derby dit Lacouette le 19 avril
1668. Cette terre sera arpentée le 4 août 1673. Elle est située entre Brucelle et Dubois. Jean Mouflet récupérera cette terre en1673, il y
sera encore en 1674.
Le 6 juin 1667, il se plaint du refus de son capitaine de lui accorder
son congé pour aller travailler à Ste Anne sur la concession de
Michel Pamelain, un accord pour trois mois ayant été déjà conclu,
avec ce dernier. Mais le capitaine à reçu ordre de ne point laisser
partir les soldats qui devaient passer au tribunal le 20 juin suivant.
En effet, ils seront condamnés selon un jugement en date du 20 juin à
50 livres d' amende ou en cas d' insolvabilité à un mois de prison et à être exposé pendant les derniers 15
jours sur "le cheval de Bois"; une heure par jour, plusieurs habitants
et sauvages dont (Nicolas Gastineau, Sieur Duplessis, Jean Lemoyne,
Michel Pamelain (Gamelin), Barthélémy Bertrault,
Jean Moufflet dit Champagne,
Jean Bonneau dit la Grave, Jean-Baptiste et
Nicolas Crevier, frère, Lachaise, Benjamin Anseau, François Faffard,
Fouéssy et Jean Ricart, Misabé, Victor,
Capimas8ek
etc...), accusés d' avoir
contrevenu à l' ordonnance du 5 janvier 1667 , relative à l'
interdiction de la traite des boissons aux sauvages.
6 juin 1667
Déclaration de Jean Mouflet dit Chamapgne, soldat de monsieur de
Nauroy (Naurois), capitaine de la garnison du Cap-de-la-Madeleine, au
sujet de la traite de boissons avec les sauvages (Amérindiens)), lequel
dit n'avoir jamais eu connaissance de ceux qui traitaient de
l'eau-de-vie, en aucun lieu, mais que son camarade La GRave (Lagrave) se
serait fait voler une bouteille d'eau-de-vie par un sauvage dit
Abichouchich et lui aurait volé un fusil à son tour, exigeant deux
paires de souliers sauvages pour lui rendre, ce qu'il fit. de plus,
ledit Mouflet nie avoir traité avec les sauvages de l'eau-de-vie pour
des peaux d'orignaux (pelleteries) et affirme qu'un sauvage est venu
saoul en la cabane du sieur Gamelin (
Michel Pamelain )
qui dû le rebuter trois fois
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=20180714092917385&p_centre=04T&p_classe=TL&p_fonds=3&p_numunide=752082
Au départ des troupes en 1668, il reste au pays. Il contracte
mariage devant le notaire Becquet le 14 août 1669 avec Marie Giton, mais
ce contrat n’a pas de suite.
Le 19 août suivant, soit cinq jours plus
tard, il prend pour épouse une fille du roi,
Anne Dodain, (Dosdain et
Bodin pour Dumas), fille de feu Jacques Dodin et de Marie Gauchère, du
bourg de Lois à l’île de Ré, évêché de La Rochelle en Aunis
(Charente-Maritime). Elle apporta des biens estimés à 300 livres et un
don du roi de 50 livres.
Mariage le 19/08/1669 à Québec
Voir acte de mariage
Un contrat de mariage a été passé devant le
notaire Becquet en date du 17 août 1669.
Il obtient une terre
dans la seigneurie de Batiscan le 5 août 1671. Il quitte la région de
Trois-Rivières pour celle de Montréal et habite Lachine au recensement
de 1681 et possède un fusil et neuf arpents de terre en valeur.
C’est à
Lachine qu’il sera fait prisonnier par les Iroquois en date du 5 août
1689.
Nous ignorons la date exacte de son décès.
Anne Dodin décède
avant le 25 février 1710.
Paru dans l'édition du 1er août 1939, du
journal "Le Devoir", une plaque historique de Monsieur Anatole Carignan,
pour commémorer les 250è anniversaire du
Massacre de Lachine :
"Jean Mouflet dit Champagne et son épouse Anne Dodin, faits prisonniers
près d'ici et morts en captivité,
victimes du massacre de Lachine par les Iroquois, la nuit du 4 au 5
août, 1689"
(Terrier 435, cadastre 880, prpriété Lockerby, paroisse Dorval)
Ménage établit à Lachine.
Couple avec 8 enfants :
1)-Anne : née en 1670; 3 mariages,
1)-Mathias
Chatouteau dit Mathias, fils de François Chatouteau et Marguerite
Mariage le 13 juillet 1682 à Lachine, Montréal.
2)-René Tsihene dit Chioui, un amérindien Onondaga
vers 1697
3)-Jean-Baptiste Gourdon, fils de Jean Gourdon dit Lachasse et Michelle
Perrin le 25 août 1722 à Lachine, Montréal.
Décédée le 21/04/1740 et inhumée le 22 à Lachine
2)-Pierre : né en 1672
3)-Jean-Baptiste : né en 1674, est inhumé le 14
octobre 1687 à Lachine, Montréal.
4)-Marguerite : née en 1677
5)-Louis : né le 04/12/1680 et baptisé le6 à Lachine,
Montréal.
6)-Marie dite Champagne : née et baptisée le 3 mars
1683 à Lachine, Montréal. Elle épouse François Meloche le 25 octobre 1700 à Montréal.
7)-Angélique Gabrielle : baptisée le 19/08/1685 à
Lachine, Montréal.
8)-Marie Suzanne : baptisée le 22/02/1688 à
Lachine, Montréa. Elle épouse Vincent Henry le 25/02/1710 Montréal, elle
est inhumée le 20/09/1756 à Lachine.
Sources:Tanguay,
vol.1, p.447-448; Jetté, p.841-842; Drouin, vol.2,
p.986; Dumas, p.189; Landry, p.307; Sulte, Hist.5, p70(3); DBAQ, t3,
p.490; Langlois, p.420 ;
Enquête sur la traite de l' eau de vie aux
Amérindiens du 1er novembre 1666 au 31 mai 1667.
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, TP1 Fond conseil
souverain, S28 Jugements et délibérations, p486.
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Centre d' archives de la
Mauricie et du centre du Québec de BAnQ, Cote: TL3,S11,P468, Image
M38_1_00179.
Livre Terrier du St. Laurent de Marcel Trudel
Texte du Jugement Conseil
Souverain, Québec, 20 juin 1667.
Le
Devoiir, édition du 1er août 1939
https://obsessedwithmypast.wordpress.com/2018/05/21/le-250eme-anniversaire-du-massacre-de-lachine-ledevoir/
;
|
oui |
Nicolas PREUNIER |
Le Picart |
Soldat |
Preunier dit Le Picart,
Nicolas :
Né vers 1641 de Jean Preunier et d'Adrienne Denault, de la paroisse Saint-Leu,
de la ville d'Amiens; 80000; Somme; Picardie.
Suite au départ
du régiment en 1668, il reste au pays et s’établit à Contrecœur
puis à
Saint-Sulpice (Lavaltrie).
Il avait contracté mariage en date du 22
septembre 1669 avec Marie-Louise Bardou, fille de César Bardou et
d'Élisabeth Leclerc, de la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie, 4ème
arrondissement de Paris. Ce contrat a été annulé par le
notaire Becquet.
Il prend pour épouse en date du 3 octobre 1669 à
Québec, Antoinette Legrand, fille de Jean Legrand et de Nicole Pion, de
la paroisse Saint-Jean de la ville d'Eu,
76260; Seine Maritime; Haute Normandie.
Voir acte de mariage
Au recensement de 1681, il habite à Lavaltrie et possède un fusil, six bêtes à cornes et huit arpents de
terre en valeur.
Nicolas Prunier décède entre le 15 juin et le 27 juin
1691à Lavaltrie, après avoir été enlevé par les Iroquois.
Ménage établi
à Lavaltrie. (1 enfant).
Marie, née vers 1671, elle épouse Jean-François HAN en 1687 à Repentigny
Antoinette avant de se remarier, a eu un enfant naturel nommé Pierre, né de
père inconnu en date du 22 février 1693 à Montréal, et inhumé le 22
juillet de la même année.
Elle prend pour époux en seconde noces en date
du 20 juin 1693 à Contrecœur (Contrat du 28 août 1693, Not. Mesnard), Thomas
Neveu, fils de Jean Neveu et de Jacqueline Leriche, de Virey, 50600,
Manche, Basse Normandie.
Antoinette Legrand
décède le 21 et inhumée le 22 novembre 1701 à Boucherville.
Ménage
établi à Contrecœur. (Aucun enfant).
Devenu veuf à son tour, Thomas
Neveu se remarie en date du 21 avril 1703 à Repentigny, avec Jeanne Thouin, née le 1er et baptisée le 4 mai 1681 à Repentigny, fille de
Roch Thouin et de Denise Colin.
Ménage établi à Repentigny. (5
enfants).
(Tanguay, vol.1,
p.499, 451, 372; Jetté, p.952, 847, 1080; Dumas, p.176, 278; Landry,
p.337-38; Sulte, Hist., vol.5, p.65(1); M.S.G.C.F., vol.3(1),
p.46-49; Doc. jud. du 13 septembre 1667; DBAQ, t4, p.194; Langlois,
p.445 Son nom apparaît sur 3 contrats aux minutes du notaire Pierre
Mesnard)
|
oui |
Jean
La QUERRE |
Rencontre |
Soldat |
La Querre dit
Rencontre, Jean :
Né vers 1641 de Joseph Laquerre et de Marguerite Dubois, de Chavagnes-lès-Redoux,
85390, Vendée, Pays de la Loire.(Poitou).
À l’automne
1668, il reste au pays et s’établit à Sainte-Anne-de-la-Pérade.
Il prend
pour épouse en 1671 à Sainte-Anne-de-la-Pérade (Contrat du 29 août 1671, Not.
De Larue), Marie Croiset, fille de Pierre Croiset et de Marie Brouarde,
de la ville de Marennes, 17320, Charente-Maritime, Poitou-Charentes.(Saintonge).
La Querre décède avant le 10 août
1677 à La Pérade.
Ménage établi au même endroit. (1 enfant).
Jean : né vers 1672, est sur le recensement de 1681 à Ste Anne
avec la famille du deuxième époux de sa mère Pierre Lévesque.
Devenue
veuve, Marie Croiset se remarie avec Pierre Lévesque en 1677 (Contrat du 10
août 1677, Not. Roy-Châtellerault), à Sainte-Anne-de-la-Pérade,
fils de
Gilles Lévesque et de Mathurine Tibault, de la paroisse Saint-Pierre de
Doué-la-Fontaine, 49700, Maine et Loire, Pays de la Loire.( Anjou).
Ce deuxième mari décède entre le 30 mai 1685 et le 3
février 1701.
Marie Croiset sera inhumée le 30 juin 1716 à La Pérade.
Ménage établi au même endroit. (4 enfants).
Tanguay écrit par erreur
qu'elle était la fille de Mathurin Croiset et de Renée Rivière, de l'Île
d'Orléans.
(Tanguay, vol1,
p.348, 392; Jetté, p.652, 732; Dumas, p.210; Landry, p.294; Sulte,
Hist., vol.5, p.61(1); B.R.H. 1909, p.116; Langlois, p.380-381)
|
oui |
Nicolas ROUSSELOT
ou Roussot |
La Prairie |
Soldat |
Rousselot dit Laprairie,
Nicolas :
Fils d’Adrien Rousselot et de Jeanne Provost de Saint-Étienne-du-Mont,
5ème arrondissement de Paris.
Il arrive en septembre 1665 avec la
compagnie de Naurois qui deviendra La Noraye. Il reste au pays après le
retour du régiment
en 1668.
Il prend pour épouse le 17 octobre 1673 à Québec, (Contrat du 9,
Not. Duquet), Apolline de Lafitte, fille de feu Louis de Lafitte, écuyer
et capitaine de cavalerie et de Martine de Villiers ou de Villers.
Voir acte de mariage
Sa
filiation varie d’un historien à l’autre:
Elle serait de
La-Chapelle-sur-Chézy, 02570 ou La Chapelle-Monthodon, 02330, Aisne,
Picardie; pour Jetté.
Du bourg de La Capelle,
Île-de-France ?, pour Dumas,
De La Capelle, 02260, Aisne, Picardie; pour Landry
De la Capelle, diocèse de Laon? en Champagne,
pour Drouin.
Cette fille du roi apporte des biens « hardes et meubles »
estimés à mille livres. Au recensement de 1681, il était résident de la
Basse-Ville de Québec, et possédait un fusil, deux pistolets et six
arpents de terre en valeur. Était à son service, Jeanne, une jeune
servante de 13 ans. Il commandait les gardes du fort Chambly.
En 1684,
il était maître d’école et chantre à la Pointe-aux-Trembles de Québec.
Son épouse décède le 17 et est inhumée le 18 septembre 1685 à Québec. (Aucun
enfant)
Devenu veuf, il prend pour seconde épouse en date du 14 janvier 1686 à
Québec, (Cont. 31 décembre 1685, Not. Duquet), Marie Hurault, fille de
François Hurault et de Marie Languille.
Voir acte de mariage
Nicolas Rousselot décède le 20
et est inhumé le 21 août 1708 à Québec.
Acte de sépulture
Ménage établi à Québec. (10
enfants).
Sa seconde épouse se remarie en date du 22 juillet 1709, avec Richard
Têtu dit De La Richardière.
Marie Hurault décède le 29 et inhumée le 31
octobre 1726 à Québec.
(Tanguay, vol.1,
p.531; Jetté, p.1014-1015; Drouin, vol.2, p.1193, 1276; Dumas, p.218;
Landry, p.299-300; Prévôté de Québec, 18 novembre 1667; Sulte, Hist. 5,
p.56 (2); R.M. Le régiment de Carignan, p.107; Langlois, p.515)
|
oui |
Michel
ROY |
Chastelleraud/
Chastelard |
Soldat |
Roy dit Chastelard (Chatellereault)
Michel :
Baptisé le 9 janvier 1644 dans la paroisse Saint-Jacques de la ville de Sénillé, 86100,
Vienne, Poitou-Charentes.
Fils de Michel Roy et de Louise Chevalier.
Il fut confirmé à Québec le 24 septembre 1665. Par la suite, il passe
les trois années au pays à son cantonnement de Trois-Rivières.
Il prend
pour épouse en date du 8 octobre 1668 à Québec,
Françoise Aubé
ou Hobbé,
(Aubert au rec. de 1681)
fille de Pierre et de Françoise Périé, de la
paroisse Saint-Sulpice, 6ème arrondissement de Paris, Ile de France.
Voir acte de mariage
Michel Roy pratiquait la
fonction de notaire seigneurial, procureur, huissier, marguillier et
commandant de la milice de La Pérade.
Ménage établi à
Sainte-Anne-de-la-Pérade. (5 enfants).
Au recensement de 1681, Roy
possédait un fusil, quatre bêtes à cornes et quatre arpents de terre en
valeur.
Françoise Aubé décède le 12 et est inhumée le 13 janvier 1709 à
Sainte-Anne-de-la-Pérade.
Son mari, n'a pu accepter le décès de sa
femme, et décède le jour même de la sépulture de sa femme, soit le 13
janvier 1709, et est inhumé le lendemain à La Pérade.
Acte de sépulture
(Tanguay, vol.1,
p.533; Jetté, p.1018; Drouin,vol.2, p.1204; Dumas, p.259; Landry, p.271;
Larin, p.112-13, # 87; Sulte, Hist., vol.5, p.61(1); Raymond Douville,
D.B.C., vol.2, p.610; DBAQ, t.4, p.309; Langlois, p.459)
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oui |
Alexandre
de St JEAN |
Alexandre |
Soldat |
Alexandre de Saint-Jean :
Il fut brûlé dans le massacre de Lachine en 1689. Cette seul mention a
suffi pour en faire le nommé Alexandre de la compagnie du capitaine
Naurois.
Or le soldat nommé Alexandre n’est autre qu’Alexandre Techinay.
(Langlois, p.147)
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oui |
Alexandre TÉCHINAY
Tinchenet |
|
Soldat |
Téchinay /TINCHENET Alexandre :
Né vers 1644, fils de Jean Téchinay et de
Catherine … de la paroisse et village de Poupas, 82120,
Tarn et Garonne, Midi-Pyrénées. (Gascogne).
Il
reçoit le scapulaire du Mont-Carmel à Québec le 20 septembre 1665 et est
confirmé le lendemain.
On le dit âgé de vingt et un ans. Il est témoin
au contrat de mariage de son compagnon d’armes François Trottain et de
Jeanne Hardy à Québec le 13 août 1668 à Québec.
Il profite lui aussi de
cette occasion pour contracter mariage le même jour et devant le même
notaire Rageot.
Il prend pour épouse le 16 août 1668,
Marie Bouillon,
fille de René Bouillon et de Marguerite Art, de la paroisse et bourg de
Saint-André des Landes,? proche de Saint-Jean d’Angély en Saintonge
(Charente-Maritime).
Voir
Acte de Mariage
Elle était une fille du roi et veuve d’un premier
mariage avec Mathieu Souillaut (Mathurin Touillault pour Jetté et
Landry).
Au recensement de 1681,il
est appelé Tinchenet, ce couple était établi à Batiscan et
possédait un fusil, deux bêtes à cornes et six arpents de terre en
valeur.
Ménage établit à Batiscan. (5 enfants)
1) Jean : né ca 1669 est sur le recensement de 1681
2) Pierre : né ca 1671 est sur le recensement de 1681
3) Joseph : né ca 1676, est sur le recensement de 1681
4) Vincent ALEXANDRE dit Chenet né 06/10/1679 et baptisé 07/10/1679 à
Champlain
Mariage avec Marie PRAUX en 1706 en Alabama Etats-Unis
5) Alexandre né 21/05/1682 et baptisé le 22 à Champlain, décédé et
inhumé le 29/01/1683
De 1681 à 1691, il passe plusieurs contrats soit de vente,
obligation, procuration etc.
Nous perdons sa trace et celle de sa femme
par la suite. Comme leur fils Vincent se marie en 1706 aux Etats-Unis
peut-être s'y sont-ils rendus
Faits judiciaires
11 mars 1680
Requête de Jacques Couturier, demeurant en la seigneurie de Lotbinière,
demandeur, contre Alexandre Techenet (Téchinay) demeurant à Batiscan,
défendeur, pour qu'il rendre en fusil pris de haute lutte à la place
d'un autre qu'il lui avait troqué contre de l'anguille, lequel affirme
que le dit demandeur ne lui a pas donné d'anguilles et offre à lui
rendre 3 minots de blé qui lui doit, ordonné que les parties soit mises
hors de cour et de procès, avec dépens chacun à leur égard.
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=20180330054211278&p_centre=04T&p_classe=TL&p_fonds=3&p_numunide=753156
Ménage établit à Batiscan. (5 enfants)
(Tanguay, vol.1,
p.560; Jetté, p.1065; Drouin, vol.2, p.1267; Dumas, p.192; Landry,
p.282; Sulte, Hist., vol.5, p.61(2); Langlois, p.480)
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oui |
François TROTTAIN |
St Surin |
Soldat |
Trottain dit St-Surin,
François :
Né vers 1634, de François Trottain et de Jeanne Gripon ou Gribon, de de la paroisse
de St Severin du village de Saint Seurin-d'Uzet, Maintenant Chenac-Saint Seurin-d'Uzet,
17120;
près de Mortagne-sur-Gironde,
17120; Charente-Maritime; Poitou-Charentes.(Saintonge).
Avant le départ du régiment en septembre 1668, il est témoin au
contrat de mariage de son compagnon d’armes Alexandre Teschinay à Québec
le 13 août 1668.
Il profite lui aussi de cette occasion pour contracter
mariage le même jour et devant le même notaire G. Rageot.
Il prend
pour épouse en date du 16 août 1668 à Québec,
Jeanne Hardy, fille du roi
arrivée en 1668 et fille de Pierre Hardy et de Marie Daviau ou Daniau,
de la paroisse Saint-Jean du Perrot, évêché de La Rochelle en Aunis
(Charente-Maritime).
Voir
Acte de Mariage
Ménage établi à Batiscan.
(5 enfants).
1)-Anne : née ca1669,
Mariée à Antoine Choquet le 21/01/1691 à Batiscan, Mariée à Guillaume
Dupont le 08/09/1704 à Batiscan, décédée et inhumée le 21/11/1739 à
Québec
2)-Marie-Jeanne Saint-Seurin dit Trottain : née ca 1674
,Mariée à Jean Hamon le 23/05/1705 à Batiscan, inhumée le
20/12/1705 à Trois-Rivières,
3)-Marie-Geneviève Trottain dit Saint-Surin : née ca 1678, Mariée
à Jacques Rouillard le 07/01/1702 à Batiscan, inhumée le 18/03/1751 à
Batiscan,
4)-Marguerite Trottain dit Saint-Surin : née le 09/03/1681
et baptisée le 15 à Batiscan, Mariée à Mathieu Rouillard le 02/06/1704 à
Batiscan, inhumée le 28/03/1723 à Batiscan
5)-Marie-Charlotte Trottain dit Saint-Surin : né le
04/03/1684 et baptisée le 5 à La Pérade, Mariée à Joseph Rouillard le
02/08/1715 à Batiscan, décédée le 19/01/1758 et inhumée le
21 à Batiscan
Au recensement de 1681, à Batiscan,
il est dit : François Trottier, menuisier, 33ans, Jeanne Hardy sa femme,
35a, enfants : Anne 12a, Jeanne 7a, Geneviève 3a, Marguerite 6 mois ; 5
bêtes à cornes et 10 arpents de terre en valeur
François Trottain devenu Trottier au recensement
de 1681, était menuisier, notaire seigneurial, huissier et procureur
fiscal de Batiscan.
Il se disait notaire royal et garde notes au
Cap-de-la-Madeleine, Champlain, Batiscan et Sainte-Anne. Probablement
qu'il ne reçu jamais sa commission de titre de notaire royal, mais les
autorités permettaient aux notaires seigneuriaux consciencieux, de
s'approprier ce titre imposant.
Jeanne Hardy décède le 5 avril 1716 à
Batiscan.
François Trottain décède le 9 février et est inhumé le 11 février
1731 Batiscan.
Acte de sépulture
(Décédé le 9 août 1731 pour Landry) ?
Sources :
Tanguay, vol.1,
p.572; Jetté, p.1091; Dumas, p.256-57; Landry, p.324; Sulte, Hist.,
vol.5, p.61(3); Raymond Douville, D.B.C., vol.2, p.665; DBAQ, t4,
p.418; Langlois, p.484 ;
Recensement
de 1681 en Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire
des Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy Sénécal
(senecal@gel.ulaval.ca) le 17 mars 1998. ;
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oui |