M. de Tracy |
|
Commandant |
Vice Roi et commandant en chef des armées de
la Nouvelle France. Il rentrera en France en 1667 sur rappel du Roi et raison
de santé.
|
non |
François
de TAPIE
de MONTEIL et
de CLÉRAC |
|
Capitaine |
FRANÇOIS de TAPIE, de MONTEIL et de CLÉRAC : Capitaine.
(François
Montail, sieur de Clairvacq ou Clérac, pour Benjamin Sulte)
Lieutenant, commandant la compagnie de La Hais, il fut fait capitaine le
22 février 1664, du fait que son capitaine refusa de partir
s' exposer
aux dangers de la mer, ni à un si grand et périlleux voyage.
Il était présent au contrat de mariage d' Henry Brault de Pominville
en 1665.
Lors du départ de la Nouvelle-France du régiment en 1668, le sieur de
Monteil retourne en France le 05/11/1668 à bord du navire
L' Espérance.
Il reviendra en Nouvelle France en 1670.?
Il est écrit dans la
correspondance de Talon :
« Le Sr de Monteuil, gentilhomme gascon,
capitaine réformé de l’une des compagnies qui ont servy icy sous
Monsieur de Tracy, et je crois actuellement au chasteau Trompette, me
propose de venir icy pour se marier avec une veufve des principalles
familles de ce pays, espérant que le Roy aura la bont. de luy accorder
quelques gratiffications pour aider à son passage, au transport de ses
effects et à l’establissement de sa famille future qui a desja quatre
enfants ».
Cependant le 26 septembre
1670, il est toujours près de Bordeaux, où il commande la compagnie de
Monsieur Dézé.
Tanguay, vol.1, p.439 ; Benjamin Sulte : Le Régiment de Carignan,
Mélange Historique, vol.8, p.32, 84-84, 132 ; Correspondance de Talon,
RAPQ, 1930-1931, p.155 ; RM, p.74 ; Langlois, p.516)
( Livre de raison de François de Tapie de Monteil)
Transmis
par Monsieur Pierre Labbé
(descendant du soldat Pierre Labbé, Cie de Monteil)
|
Non |
Séraphin MARGANE
de la Valterie |
|
Lieutenant |
SÉRAPHIN
MARGANE sieur de LAVALTRIE : Lieutenant. (Voir
compagnieberthier.htm
.) |
oui |
LAFONTAINE |
|
Lieutenant |
Lafontaine
Fut nommé lieutenant le 26 février 1664 à bord du Brézé.
( Livre de raison de
François de Tapie de Monteil)
(Transmis
par Monsieur Pierre Labbé,
Descendant du soldat Pierre Labbé, Cie de Monteil)
|
non |
CANCHY |
|
Enseigne |
Canchy : Lieutenant.
Il fut nommé enseigne de la compagnie le 23 février 1664
à bord du Brézé.
Il prend la
place de lieutenant du sieur de Lavaltrie qui s’en va à la cie Berthier le 29 mai
1666.
( Livre de raison de
François de Tapie de Monteil)
Transmis
par Monsieur Pierre Labbé
descendant du soldat Pierre Labbé, Cie de Monteil)
(Langlois,
p.516)
|
non |
Jean
LAFONT
|
Sieur de la Fontaine |
enseigne |
Jean Lafont : Enseigne.
Nommé enseigne le 21 mai 1666.
Il démissionne
en 1666. (Becquet, 26 mai 1666), Décès le 01/06/1711 à
Boucherville à 81 ans
Acte de
sépulture
( Livre de raison de
François de Tapie de Monteil)
Transmis
par Monsieur Pierre Labbé
descendant du soldat Pierre Labbé, Cie de Monteil.
(Langlois, p.516)
|
Oui |
LAUMONIER |
Traversy |
Enseigne. |
Laumonier dit Traversy :
Enseigne.
Tué le 20
juillet 1666. Lors d' une escarmouche près du fort Ste Anne. Il y eu 3
morts et 4 prisonniers
Relations et Journal des Jésuites;
|
Tué |
Louis CHASTELAIN |
|
Enseigne |
Louis Chastelain, Écuyer,
sieur de Lerolle :
Enseigne.
Est reçu enseigne en 1665; puis Lieutenant le 29 mai 1666
A été tué ou pris par les Iroquois au lac Champlain, étant en chasse le
20 juillet 1666
( Livre de raison de
François de Tapie de Monteil)
|
Tué |
De Le ROLLE |
|
|
Sera reçu enseigne de la compagnie en Guadeloupe,
puis lieutenant au Canada.
|
? |
Isaac
DOUAT |
|
Sergent |
Isaac Douat :
Sergent présent au contrat
de mariage de Pierre Boesmé (Not. Becquet 7 décembre 1667)
(Langlois, p.516)
|
non |
Michel HÉBERT
complément 17.08.2018 |
La Verdure |
Sergent |
Michel Hébert dit
La Verdure : Sergent
Né en
1636, Paroisse St-Médéric
/ St Merry, 4ème arrondissement de Paris, Ile de France
Fils de
Antoine HÉBERT
maître cordonnier
et
Jeanne LeROY
Il travaille à Trois-Rivières au recensement de 1666.
Au
recensement de 1667, il était domestique de Charles Danais à Côte Sainte-Geneviève de
Québec.
Contrat de mariage le 25/08/1670 Notaire Romain Becquet
Il prend pour épouse à Québec, une fille du roi,
Anne Galet, le
1er septembre 1670
Acte de mariage
fille de Pierre Galet
et de Marguerite Leserre (Louise Serre pour Langlois),
de la
paroisse St. Pierre du bourg de Gonesse, 95500; Val D' Oise, en
Île-de-France..
Née vers 1646, elle apporta des biens
estimés à 200 livres et un don royal de 50 livres.
Au recensement de
1681, seigneurie de Lotbinière, il possédait une vache et trois arpents de terre en valeur.
Il est dit qu'il avait 38 ans, Anne Galais 35 ans, leurs enfants : Marie
10 ans, Michel 9 ans, Jeanne 6 ans, Marguerite 2 ans.
Monsieur De Lotbinière concède à Hébert, une terre le 13 novembre 1686
(Notaire Gilles Rageot).
On les dit tous deux décédés après le 20 février 1700.
Ménage établi à Lotbinière. (6 enfants).
1) Marie Laverdure: née et baptisée 28/06/1671 à Québec et
mariée à Jean Chastenay
2) Michel : né le 31/08/1672 et baptisé 01/09/1672 à Sillery
3) Pierre : né le 06/03/1675 et baptisé le 7 à Québec
4) Jeanne Hubert Laverdure : née le 02/10/1676 et baptisée le 01/11 à
L'Ancienne-Lorette, mariée à Pierre Pineault le 20/02/1700 à Québec,
inhumée le 16/02/1701 à Québec
5) Marguerite : née vers 1679, vivait au recensement de 1681 en la
seigneurie de Lotbinière,
mariée à Gaspard Roireau vers 1695,
décédée 08/02/1754 et inhumée le 9 à Deschaillons
6) Anne Catherine: née le 17/05/1684 et baoptisée le 09/07/1684 à La
Pérade, épouse en 1688 Mathurin Martineau dit
Saintonge, décès avant 16 juillet 1690,
date du remariage de son époux avec Marguerite-Madeleine Fiset
Sources: Tanguay,
vol.1, pages 302, 499,540 ; Dumas, p.243;
Landry, Les Filles du Roi au XVIIè siècle, édition 2013, page
114 ;
Jetté, p.562; Drouin, vol.1, p.654; Dumas, p.243-244;
Sulte, Hist., vol.5, p.75 (2); JCS, vol.1, p.725, 728; R.M.,p.108;
DBAQ, t2, p.456-457; Langlois, p.516 ;http://pages.infinit.net/cervotel/geddaze/d0002/g0000119.htm
;
DGFQ, p. 562;
Les
familles pionnières de la Nouvelle-France dans les Archives du Minutier
central des notaire de Paris, page 103,
Jean-Paul Macouin et Marcel Fournier,
(DGFQ,
p. 879) (FO-300039) ,
https://www.archiv-histo.com/assets/publications/OutilsRecherche/2016_Actes_notaries_des_pionniers_de_Paris.pdf
|
oui |
Jean LAPLAINE |
|
Sergent |
Jean Laplaine : Sergent ;
(Not. Duquet 7
décembre 1667) Témoin au contrat de mariage de Jean Boesmé.
(Langlois, p.516)
|
non |
Jean GÉLY
|
Laverdure |
Caporal |
Jean Gelly dit Laverdure :
Né en 1639,à la paroisse Notre-Dame-du-Bourg, Rabastens,81800;
Tarn; Midi Pyrénées.
Aussi connu sous le nom de Jean Jelly. Landry le dit caporal,
puis capitaine du régiment du Poitou.
Fils de Jean Gelly
et de Raymonde Robert, (Roubert pour
Langlois) de la paroisse Notre-Dame du bourg de Rabastens,81800,
Tarn; Midi Pyrénées.
Décès 31 Mars 1690 à L'Ancienne-Lorette Qc Canada
(Impossible de trouver l'acte, archives pour ces années
n'existent plus)
Il arrive en Nouvelle-France en
septembre 1665; il est caporal avec la compagnie Monteil du Régiment de
Carignan
Au recensement de 1667, il était
célibataire et serviteur engagé chez Julien Jasmin établit à la côte
Notre-Dame-des-Anges de Québec.
Contrat de mariage avec
Ursule Turbar, fille du Roy, le 11 Octobre 1667 Québec
devant le notaire Becquet,
elle apporte
des biens estimés à
300 livres
Mariage avec
Ursule Madeleine
TURBAR le 19 Octobre 1667 à Québec
Voir acte de mariage
Ursule Madeleine Turbar
est née en 1649 à Chaumont-en-Brassigny, Langres,
Champagne, France,
Elle était la fille de Jean
et de Gabrielle Denis de Chaumont-en-Bassigny, 52000; Haute-Marne;
Champagne-Ardenne, d’après le contrat de mariage, ou de la paroisse
Saint-Séverin, 5ème arrondissement de Paris, Île-de-France,
d’après l’acte de mariage.
Ursule Turbar, fille du Roy,
était à Dieppe, le 17 juin
1667, où elle signa un acte de protestation avec d’autre filles du roi
avant son départ pour le Canada.
Au recensement de 1681, ce couple
résidait à la Petite-Auvergne à Charlesbourg. Il était âgé de 60 ans,
son épouse, 32 ans et avait cinq enfants âgés de douze à trois ans. Il
possédait une vache et quatre arpents de terre en valeur.
Il décède
entre le 20 janvier 1687 et le 31 mars 1689-90.
Couple avec 10 enfants
François |
N : 02/02/1670 Québec B le 2 |
|
Jeanne |
N : 03/04/1672 Québec B le 4 |
|
Françoise |
B : 08/05/1674 Québec |
|
Jacques-Claude |
N : 21/09/1676 L'Ancienne-Lorette B le 22 |
I : 27/10/1699 Cap-Saint-Ignace |
Pierre |
N : 01/09/1678 L'Ancienne-Lorette B le 2 |
|
Jean |
B : 28/08/1680 L'Ancienne-Lorette |
|
Jean-André |
N : 21/11/1681 L'Ancienne-Lorette B 22 |
|
Jeanne-Ursule |
N : 16/04/1683 L'Ancienne-Lorette B 17 |
|
Jean-Baptiste |
N et B : 11/10/1685 L'Ancienne-Lorette
|
|
Marie-Angélique |
N et B : 20/01/1687 L'Ancienne-Lorette
|
|
Devenue veuve, elle prend pour second mari à l’Ancienne-Lorette vers
1689-1690, François Hubert, baptisé le 3 janvier 1644 en la paroisse
St-Vincent de Le Lude, ar. La Flèche, évêché d’Anger, Anjou (Sarthe),
fils de Pierre Hubert et de Françoise Morel.
Ce nouveau couple
s’établira sur la terre qui a appartenue à Jean Gelly à L’Ancienne-Lorette.
François Hubert décède avant le 26 janvier 1711. Ursule Turbar décède le 25/11/1739 et
sépulture le 27 /11/ 1739 à L'Ancienne-Lorette, Québec
Couple avec
2 enfants
1) Madeleine : ca 1691 épouse Louis Ignace Samson le 26/01/1711
à Québec
2) Marie-Anne : ca 1692 épouse Ignace Lecours le 26/01/1711 à
Québec
(Tanguay, vol.1,
p.27, 262, 310, 409 ; Jetté, p.483, 576 ; Drouin, vol.1, p.564, 673 ;
Dumas, p.340-341 ; Landry, p.374-375 ; Sulte, Hist., vol.5, p.84
(1) ; Not. Becquet 11
octobre 1667 ; J.M. Germe : Fichier origine #242085 ; DBAQ, t2, p.334,
470 ; Langlois, p.517
Note : Les parents de François Hubert inscrit chez
Drouin et François Marchi, Généalogie Québec, ne correspondent pas aux
parents inscrit au Fichier Origine; Jean-Marie Germe, OEDS, 1999, p.5;
Sulte, Hist. 5, p.84(1);
R.M. Le régiment de Carignan, p.107; DBAQ, t.2, p.334, 470; Langlois,
p.515)
(François-Jacques Hubert et de Marie Lecompte, sont les parents indiqués
chez Marchi et Drouin)
|
oui |
Louis MARANDAU |
Lamontagne |
Caporal |
Louis Maradau dit Lamontagne :
Caporal
(Not. Becquet 17
octobre 1667 et 29 janvier 1668)
(Langlois, p.516)
|
non |
Nicolas
AUDET
 |
Lapointe |
Soldat |
Cette personne, n' est pas
arrivée avec le régiment, et n' a probablement été engagé que pour la
période de la construction des forts.
Nicolas Audet dit Lapointe,
ajouts 05/05/2018
Il est
baptisé le dimanche 12 juillet 1637, dans la paroisse Saint-Pierre du
village de Maulais (Maulay) petit bourg rattaché à la ville de Taizé, 79100; Deux-Sèvres, Poitou-Charentes;
Fils
d'Innocent
Audet et de Vincende Roy. Cette dernière serait de la
paroisse de St Pierre de Maillé.86260; Vienne; Poitou-Charentes
( On le dit de la paroisse de St-Masle au
Poitou
à sa confirmation le 23 mars 1664 à Québec).
Recherches infructueuses concernant cette
paroisse.
Il semble être passer en Nouvelle-France en 1663 puisque son nom apparaît à Québec au registre des confirmés, le
23
mars de l'année suivante. Il travail pour Mgr de Laval, d'abord à la
ferme
St-Joachim près du cap Tourmente en 1666, puis comme portier à l'évêché
et
au manoir seigneurial de Québec en 1668.
Le 22 juin 1667, Mgr de Laval
lui
concède une terre à l'île d'Orléans (Ste Famille) où il épouse le 15
septembre 1670
Madeleine Després,
Fille du roy née à St-Sauveur de Paris en 1656, fille de François
et
de Madeleine Le Grand. (Cont. 30 août 1670, Not. Becquet) Elle apporta
des biens estimés à 200 livres et un don du roi de 50 livres.
Voir acte de mariage
Ce couple
bien établi à cet endroit, aura quinze arpents de défrichés et six bêtes
à cornes dans l'étable en 1681.
Il est inscrit au registre des malades de
l’Hôtel-Dieu de Québec, les 13 août et premier septembre 1689. Il est
décédé le 9 et inhumé le 10 décembre 1700 à Saint-Jean de l'île
d’Orléans. Voir
acte de sépulture
L’inventaire des biens de la communauté ne fut dressé que le
27 septembre 1706. On y lit, « que sa terre comptait soixante et
quinze arpents en valeur et que sur icelle étaient construites une
maison quasi neuve de 24 pieds de longueur sur 18 de largeur,… une
grange et une étable, les deux de 60 pieds de long sur 20 de large ».
Sa femme le suivra douze ans plus tard, « après trois jours de
maladie» le 18 et inhumée le 19 décembre 1712.
Ménage établi à
Saint-Jean de l'Île d'Orléans. (12 enfants).
1)-Nicolas : né et B 21/09/1671, à St Jean, Ile d' Orléans. Décédé
peu de temps après sa naissance.
2)-Nicolas
(mon ancêtre) né le 13/09/1672 et B le 21 à St Jean, Ile d' Orléans. Marié le 12/02/1697 à Chabot Marie-Louise; il décède le 22/10/1751et
inhumé le 24 à
Saint-François de la Rivière du Sud,
Comté de Montmagny.
3)-Pierre : baptisé le 22/07/1674, à Ste Famille, Ile d' Orléans.
Marié le 03/02/1698 à Marie Dumas; Il décède le 14/05/1715, à St Jean.
4)-Jean-Baptiste : né le 17/11/1675 et B le 01/12 à Ste Famille, Ile d' Orléans.
Marié le 16/04/1708 à Marie-Louise Godbout; Décédé le 12/11/1728 et
inhumé le 13 à St
Jean.
5)-Marie-Madeleine née le 18/09/1677 et B le 19 à Ste Famille, Ile d' Orléans. Mariée en 1697 à Jean Pouliot. Elle décède le 08/11/1761
et inhumée le 9 à St
Laurent.
6)-Joseph 27/10/1680, à St Laurent, Ile d' Orléans. Marié le
05/11/1703 à Jeanne Pouliot; décédé en Avril 1733 à Ste Famille.
7)-Marie née le 28/08/1682 et B le 04/09
à St Jean, Ile d' Orléans. Mariée le 06/02/1702 à Crépeau Maurice, à St Jean. Décédée le
04/01/1775 et inhumée le 5 à St Pierre. Elle est âgée de 94ans.
8)-François : né le 10/04/1684 et baptisé le 12 à St Jean,
Ile d' Orléans. Marié le 03/06/1709, à Marguerite Bernard, à St Laurent.
9)-Marguerite : née le 10/12/1686 et B le 12 à St Jean, Ile d' Orléans. Mariée
le 26/08/1722 à Louis Emery-Coderre, à Boucherville. Décédée et inhumée le
05/07/1758 à L' Assomption.
10)-Innocent : né et baptisé le 16/04/1689, à St Jean, Ile d' Orléans. Marié le
12/11/1710 à Geneviève Lemelin, à St Laurent. Décédé le 05/02/1774 et
inhumé le 6 à
Boucherville.
11)-Joachim,
né
vers 1691 Marié le 23/11/1716 à Louise-Hyacinte Roberge, à ?. Décédé le
01/01/1757 à Québec.
Actes notariaux
(2 octobre
1673) Bail de Jean Dudouyt, prêtre, pour M"e Le Roy, à Nicollas
Audet
Inventaire des greffes des notaires en ligne Vol III,
page 112, notaire Romain Becquet
(2 août 1698). Donation de Nicolas Odet et Magdeleine
Després son épouse à J e a n Odet
Inventaire des greffes des notaires en ligne Vol VII,
page 127, notaire François Genaple
(1er octobre 1703) Donation
de Magdeleine De après veuve Nicolas Odet à Joseph Odet
(1er octobre 1703) Cession des héritiers de Nicolas Odet et
Magdeleine Depre (Despres) à Joseph Odet .
Inventaire des greffes des notaires en ligne Vol VII,
page 253, notaire Etienne Jacob
(27 septembre 1706) Inventaire et partage de Nicolas Odet
Lapointe et Magdeleine Després .
Inventaire des greffes des notaires en ligne Vol VII,
page 269, notaire Etienne Jacob
On y lit, « que sa terre comptait soixante et
quinze arpents en valeur et que sur icelle étaient construites une
maison quasi neuve de 24 pieds de longueur sur 18 de largeur,… une
grange et une étable, les deux de 60 pieds de long sur 20 de large ».
1er octobre 1703
[Insinué le 22 janvier 1704]
Donation d'une moitié de terre et habitation de trois arpents avec
quelques bestiaux, par Madeleine Després, demeurant au comté de
Saint-Laurent, veuve de défunt Nicolas Audet, vivant, habitant dudit
lieu; à Joseph Audet, son fils, demeurant avec elle; ladite donation est
passée pardevant Etienne Jacob, notaire au comté de Saint-Laurent, en
présence de Nicolas Thibault et Joseph Jacob, témoins
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=201805060550063348&p_centre=03Q&p_classe=CR&p_fonds=301&p_numunide=930576
Sources:
(Tanguay,
vol.1, p.17; Jetté, p.30; Drouin, vol.1, p.31; Dumas, p.228; Landry,
p.306; Larin, p.236, #422; Godbout, R.A.P.Q 1951-52, 1952-53,
p.532-533; Sulte, Hist., vol.5, p.87(1); Turcotte, L'île d'Orléans,
p.158; Audet, La Famille Audet-Lapointe; Lebel et Saintonge, vol. 1,
p.9-12; S.G.Q., L'ancêtre, vol.21, p.63-64; Les terres de Saint-Jean,
R.A.P.Q, 1951-52, 1952-53, p.342; R.M.,p.108
# 422; DBAQ, p.77; Pistard ;
Inventaire des greffes des notaires en ligne ;Jocelyne Nicol-Quillivic
)
Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle France;
Eglise St Pierre de Maulais; Plaque commémorative du baptême de Nicolas
Audet ;
Livre des codes postaux France.
Voir Acte de nos ancêtres sur le site.
Section Baptême.
Monsieur Jean Marie Germe, revendique le terme de découvreur; je lui
accorde volontiers, si c' est lui qui a communiqué ces renseignements
aux différends historiens et organismes. Il est a noté que les archives
des Deux-Sèvres sont maintenant en ligne.
J' ai de mon côté recherché le village grâce au livre des codes postaux.
|
oui |
François BACQUET
 |
La Montagne |
Soldat |
François Bacquet
dit Lamontagne
Fils de Renaud Bacquet et de Jeanne Montus avait vu le
soleil à LaMontjoie,47310, Lot et Garonne; Aquitaine. Petite localité
perdue au Sud-Ouest de la France, près de Nérac.
Nérac posséda une forteresse féodale au XIe siècle. Sur ses ruines,
l'on construisit un château qui servit de résidence à la sœur de
François Ier, Marguerite de Valois. Les puissants Romains ont même
laissé des vestiges de leur civilisation dans cette région.
François Bacquet était originaire d'un territoire éloigné, peu propice à
l'envoi de colons en Amérique.
Vers l'âge de 18 ans, en 1663 ou au
début de 1664, il fut appelé à servir sous les drapeaux de sa patrie
dans une compagnie nommé Monteil du régiment de Poitou et commandée par
le capitaine François de Tapie de Monteil.
La France avait alors un
besoin urgent de soldats valeureux pour défendre ses intérêts dans les
Antilles.
Puis avec Tracy, il rejoint le Québec afin de combattre les Iroquois et
d' assurer la paix en Nouvelle-France.
Au départ du Régiment ce dernier s'installa en Nouvelle France
François Bacquet, tout comme ses compagnons demeurés en Nouvelle-France,
reçu une terre bien avant que cela ne fut officialisé.
Fit-il partie de
la garnison de Québec?
Il prend pour épouse en date du 24 (12 pour Jetté et Langlois)
novembre 1671 à Québec, Anne Philippe, fille de Jacques Philippe et
d'Anne Audiger, de la ville de Nogent-sur-Seine, 10400, Aube,
Champagne-Ardenne. Elle apporte des biens estimés à 300 livres et un don
royal de 50 livres. Voir
acte de mariage
Un contrat de mariage entre elle et François Desbaupins a été annulé en
date du 4 novembre 1671 (Not. Becquet).
Colon à Saint-Michel,
Talon, le 29 octobre 1672, concéda officiellement en seigneurie à
Olivier Morel de la Durantaye un territoire situé à Saint-Michel,
aujourd'hui dans le comté de Bellechasse. Les ler mai 1693 et 7 mai
1696, les autorités civiles firent des ajouts à la propriété du
seigneur. La seigneurie de la Durantaye s'étendait sur environ 3 lieues
de front, côté sud du fleuve, et sur 4 lieues de profondeur, entre les
seigneuries de Berthier à l'est et de Beaumont à l'ouest. Sur ce
territoire, 2 paroisses virent le jour: Saint-Michel et Saint-Vallier.
Un des tout premiers colons de Saint-Michel fut François Bacquet. L'on
peut même se demander si en 1671 ou au début de 1672, le couple Lamontagne n'était pas déjà occupé à exploiter son lot, le 6e d'après la
carte de catalogne faite en 1709. L'on sait que plusieurs seigneurs
mirent en valeur leur seigneurie souvent bien avant l'obtention de leur
acte officiel de concession. Ne serait-ce pas le cas d'Olivier Morel
revenu au pays au mois d'août 1670?De toutes façons, c'est là que
François et Anne vécurent toute leur vie canadienne. Le 20 octobre 1678,
Anne Philippe est marraine du dernier enfant de Nicolas Le Roy,
Jean-Baptiste.
Le recensement de 1681
nous apprend que François Bacquet, est dans la seigneurie de la
Durantaye, âgé de 35 ans, sa femme Anne Philippe, 28ans; le couple a 1
enfant; Marie, 4ans; et possède à Saint-Michel, 1
vache et 7 arpents de terre en culture.
Son premier voisin Pierre Balan,
dit Lacombe, a 2 bêtes à cornes et 2 arpents de terre en valeur; le second, Julien Boissy, dit LaGrillarde,
époux de Françoise Grossejambe, nous fait voir 13 arpents en
exploitation, 5 bêtes à cornes et 1 fusil.
Enfin, le 21 mars 1712, Olivier Morel concéda officiellement une terre à
François Bacquet. Le lot avait 3 arpents de front sur le fleuve avec 40
arpents de profondeur. Il était situé entre " les héritiers de defunt
patry et d'autre coste... a françois Rouleaux ". Mieux vaut tard que
jamais!
Génération
Bacquet-Philippe
Les familles de colons français étaient ordinairement nombreuses.
Cependant, celle de François Bacquet et d'Anne Philippe fut en-dessous
de la moyenne avec une seule fille et trois garçons: Marie-Anne,
François, Pierre et Joseph. Tous naquirent à La Durantaye et y reçurent
le baptême, entre 1678 et 1691.
Le 4 décembre 1678, l'abbé Thomas Morel baptisa l'aînée Marie-Anne, née
le 23 novembre précédent. L'acte a été inscrit à Québec. Il nous dit
qu'André Patry et Marie Ducoudray, femme de François Grenet, furent ses
parrain et marraine. Marie-Anne apparaît sur la liste des malades de
l'Hôtel-Dieu de Québec pour un séjour d'un mois et demi le 1er mai 1693
et une autre entrée le 24 juillet 1696 à l'âge de 13 ans. Elle ne laissa
aucune trace de son existence après cette dernière mention.
Quant à François, le seul à transmettre son patronyme à la descendance,
il épousa Élisabeth Guénet, le 2 juin 1710, à La Durantaye. Sa compagne
de vie, fille de Pierre Guénet et d'Élisabeth Paquet, lui donna 9
enfants à aimer. Le 2 août 1717, François recevait de son frère Joseph
la moitié de la terre paternelle, ou
11 1/2 arpent de front. Le curé
Jean-Baptiste Lacorne, le 18 octobre 1744, présida les funérailles de
François, premier fils de ancêtre. Son épouse était morte depuis le mois
de mars 1734.
Le registre de Saint-Joseph de Lauzon garde le souvenir de l'acte de
baptême de Pierre Bacquet, célébré le 27 février 1687. Le parrain Pierre
Millet lui avait légué son prénom. Pierre fut hospitalisé à l'Hôtel-Dieu
de Québec, le 30 novembre 1708. Il décédait, le 4 décembre suivant, à
l'âge de 20 ans et 9 mois.
Le cadet Joseph, filleul de Joseph Grégoire, né le 13 octobre 1691,
demeura célibataire. Le 7 novembre 1736, il était inhumé dans le
cimetière de Saint-Michel.
Telle est en bref la trop courte histoire de la deuxième génération
Bacquet-Philippe.
Versant de la
montagne
La vie de François Bacquet et de son épouse baigne dans une sérénité
exemplaire, aucune esclandre, aucune dispute de taille, au contraire,
une vie paisible et heureuse malgré les sacrifices inhérents à la vie
des pionniers dispersés sur les bords du fleuve Saint-Laurent. La Grande
Rivière, offrait ses poissons; les berges, ses volatiles; la forêt, son
gibier varié; la terre neuve, ses blés mûrs.
François Bacquet partit le premier. Après avoir reçu les sacrements de
pénitence et l'extrême onction, il fut inhumé à Québec, le 10 avril
1701, devant les témoins Jean Dubreuil, habitant de l'île d'Orléans, et
Jacques Michelon, bedeau de la cathédrale.
Anne Philippe, après plus de 7 ans de veuvage, convola en justes noces
avec François Marquet, un voisin établi à La Durantaye depuis de
nombreuses années. Veuf de Marie Dain, Marquet possédait deux filles:
Françoise mariée en 1692, Catherine épouse d’Antoine Bourgeois depuis
1697. Le 20 janvier 1709, à Saint-Michel, Anne et François unirent leur
solitude. Le nouveau mari mourut le 11 mars 1715.
L'aïeule Anne Philippe
décéda à son tour, deux mois plus tard, le ler mai. Elle fut inhumée
dans le cimetière de la paroisse où elle avait vécu l'espace d'environ
30 ans.
Anne et François Bacquet avaient développé, ensemble, une parcelle de
notre grand pays. Ensemble, sur le versant de la montagne, ils avaient
planté une tige qui est devenue un grand arbre.
Sources:
Associé Planète Québec, Monsieur Gilles Martineau
François Bacquet est inhumé le 10
avril 1701 à Québec. Sur son acte de sépulture, le curé lui donne le
nom de François la Montaigne.
voir acte de
sépulture
Ménage établi à Saint-Michel. (4
enfants).
1)-Marie, baptisée le
04/12/1678 à Québec.
2)-François, baptisé le 21 septembre 1682 à
Cap-Saint-Ignace; Il épouse Élisabeth Guenette, le 25 mai 1710 à
Saint-Michel-de-Bellechasse. Il décède le 17 octobre 1744 à La
Durantaye. Il est inhumé le 18 octobre 1744 à Saint-Michel, Québec.
3)-Pierre, baptisé le 27 février 1687 à La Durantaye.
4)-Joseph, baptisé le 13 octobre 1691 à Saint-Joseph. Il est
inhumé le 7 novembre 1736 à Saint-Michel.
Sources: Recensement de
1681 en Nouvelle-France.
http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=52788
(Tanguay, vol.1, p.20, 342 ; Jetté, p.39, 773-74 ; Drouin, vol.1, p.40 ;
Dumas, p.312 ; Landry, p.356 ; Sulte, Hist., vol.5, p.77 (1) ; R.M.,
p.109 ; DBAQ, t1, p.92, t3, p.372-373 ; Langlois, p.517)
Elle
prend pour second époux, en date du 20 janvier 1709 à La Durantaye,
François Marquet, meunier. On le dit d'origine inconnue, mais lors de
sa confirmation à Québec le 7 novembre 1665 et on le dit originaire de
l’évêché de Maillezais au Poitou. Par contre, sur la liste des malades
de l’Hôtel-Dieu de Québec, en date du 4 novembre au 31 décembre 1692, on
le dit originaire de Saint-Martin de l’Île de Ré en Aunis. Il était
veuf d'un premier mariage avec Marie Dain vers 1669, à l'île d’Orléans.
François Marquet fut inhumé le 11 mars 1715 à Beauport. Anne Philippe
décède deux mois plus tard, soit le 1ier mai 1715 à La Durantaye.
Ménage établi au même endroit. Aucun enfant.
(Tanguay, vol.1, p.20, 342 ; Jetté, p.39, 773-74 ; Drouin, vol.1, p.40 ;
Dumas, p.312 ; Landry, p.356 ; Sulte, Hist., vol.5, p.77 (1) ; R.M.,
p.109 ; DBAQ, t1, p.92, t3, p.372-373 ; Langlois, p.517)
|
oui |
Jean
BAREAU
 |
Bréliau |
Soldat |
Jean Bareau dit Bréliau :
Fils de Jean-François Bareau dit Bréliau et de Françoise Cellier, de
Béceleuf, ar. et évêché de Luçon, Niort au Poitou (Deux-Sèvres).
Le 17
août 1673, il est présent à Laprairie.
Il prend pour épouse le 9
novembre 1679 à Cap-de-la-Madeleine,
(Cont. même jour, Not. Adhémar),
Jeanne Cusson, fille de Jean Cusson et de Marie Faubert ou Foubert.
Elle est née vers 1663 au Québec, lieu inconnu.
Voir acte de
mariage
Au
recensement de 1681, âgé de 30 ans et son épouse 18 ans, il réside à
Laprairie et possède un fusil, une vache et seize arpents de terre en
valeur.
Il fût tué par les Iroquois le 4 septembre 1690 et inhumé le
lendemain dans le cimetière de Laprairie par Louis Geoffroy.
voir acte de
sépulture
Ménage
établi au même endroit. (4 enfants)
1) Elisabeth : née 09/08/1682 et baptisée le 10 à Laprairie
2) Louise :
née 13/11/1684, baptisée le 17 à Laprairie
3) François : né 22/06/1687 et baptisé le 23 Laprairie
4) Marguerite : née et baptisée 11/10/1689 Laprairie
Devenue veuve, elle se remarie le 28 janvier 1692 à Laprairie avec
Joachim Leber, fils de François Leber et de Jeanne Testard.
Joachim Leber décède avant le 19 novembre 1696. (1 enfant)
1) LEBER Michelle : née ca 1692, épouse Pierre Pépin dit Laforce le
01/12/1714 LaPrairie inhumée le 18/05/1746 à Montréal
Après le décès de son deuxième mari, redevenue veuve, elle engage comme
domestique Claude Guérin dit Lafontaine, soldat de la compagnie Noyan.
Il était le fils de Michel Guérin et de Jeanne Veron de Lusignan, évêché
de Poitier au Poitou. Travaillant pour Jeanne Cusson, ces deux personnes
s’étant éprises l'un pour l'autre, s'épousent à Montréal en date du 19
novembre 1696, (Cont. même jour, Not. Adhémar).
Claude Guérin décède à
Laprairie et inhumé le 30 mars 1708.
Jeanne Cusson décède le 19 et
inhumée le 20 mars 1738 en la paroisse de la Nativité de Laprairie,
Chambly, Qc. (4 enfants)
(Tanguay, vol.1,
p.25, 357, 288 ; Jetté, p.48, 670, 537 ; Drouin, vol.1, p.48, vol.2,
p.786, vol.1, p.624 ; Sulte, Hist., vol.5, p.71
(1) ; Généalogie Québec; À travers les registres,
p.73 ; DBAQ, t2, p.406-407 ; Langlois, p.516)
|
i |
François BELAN |
La Rivière |
Soldat |
Belan François
Né vers 1628. 60 ans à son inhumation le 9 décembre 1688 à Montréal,
voir
acte de sépulture
était présent Étienne Guyotte.
(Tanguay, vol.1,
p.37 ; Jetté, p.75 ; PRDH vol.5, p.485 (2) ; R.M., p.108 ; Langlois,
p.517)
|
oui |
Antoine BESSIÈRES |
Bésiers |
Soldat |
Antoine Bessières dit Bésiers
Né vers 1650. Il était le fils de Paul Bessières et d'Étiennette Girurgue
ou Givergue, de Villefranche-de-Rouergue, évêché de Rodez (Aveyron).
Au
recensement de 1681, il était domestique chez Jean Lepic à Neuville.
Il
prend pour épouse en date du 26 novembre 1685 à la Pointe-aux-Trembles de
Québec, Jeanne Croteau,
Voir acte de
mariage
Elle est baptisée le 3 juillet 1670 à Sillery, fille de
Vincent Croteau, cordonnier, et de Jeanne Godequin.
Antoine Bessière
décède le 19 et inhumé le 21 décembre 1708 à Saint-Nicolas. voir
acte de sépulture
Ménage
établi à Neuville. (6 enfants).
Devenue veuve, Jeanne
Croteau, en secondes noces en date du 15 août 1709 à Montréal (Cont. 11,
Not. Le Pailleur), prend pour époux, Philippe Bareil, fils de Mathurin
Bareil et de Marie Dalleye, de Doeuil-sur-Mignon, arrondissement de
Saint-Jean-d'Angély, évêché de Saintes en Saintonge
(Charente-Maritime).
Elle décède le 8 et inhumée le 9 mai 1717 à
Québec. Aucun enfant.
(Tanguay, vol.1, p.49, 96 ;
Jetté, p.97, 294, 48 ; Drouin, vol.1, p.108 ; R.M., p.108 ; Langlois,
p.516)
|
oui |
Etienne BOURRU |
La Roze |
Soldat |
Bourru, Étienne :
(Testament du 31 mai 1666, et JDCS 1, p.458-459.
(Langlois, p.516)
Décédé en 1667
|
non |
Claude CARPENTIER |
|
Soldat |
|
oui |
Michel CHERTIN |
|
Soldat |
Michel Chertin :
Probablement soldat.
Cf. Témoin (Not. Becquet 7 décembre 1667)(Langlois,
p.516) |
|
Jean CHIEFRISE |
|
Soldat |
|
oui |
Etienne
CONTANT/
CONTENT |
Berry |
Soldat |
Etienne Contant/Content
Né vers 1630, à Burie; 17770; Charente-Maritime; Poitou-Charentes.
Fils de Pierre et Marguerite CROSNIER
Il est tisserand en toile,
travaillant au mois
Il épouse Anne Laisné, Fille du Roy, à Ste Famille, IO, le 14/10/1669.
Voir acte de mariage
Contrat de Mariage du 23/09/1669 Notaire Duquet
Elle est la fille d’Emmanuel et Jeanne Legrand de la paroisse St-Aubin
de la ville d’Authon, en Île-de-France.
Elle apporte
150 livres de dot dont 50 livres du roi
Née vers 1653.
.
Couple avec 6 enfants à la Haute-Ville de
Québec en 1681
Etienne Content décède de mort
subite le 17/06/1685 à Charlesbourg, sépulture le lendemain 18 à
Charlesbourg
voir acte de
sépulture
Leur fils Etienne II ( 1676-1752 ) viendra s' installer à l' ile Jésus
comme procureur des seigneurs, les messieurs du séminaire des missions
étrangères de Québec, vers 1713 et ses descendants y cultiveront la
terre jusqu' au début de ce siècle.
Devenue veuve, Anne Laisné épouse en seconde noces René BISSON
le 05/11/1685 à Charlesbourg
;
Établi à Charlesbourg 3 enfants.
Redevenue veuve une seconde fois, elle épouse en troisième noces,
Marc
Tessier le 05/11/1708 à Charlesbourg, aucun
enfant.
Elle décède le 16/05/1725
à
L'Hôtel-Dieu de Québec
|
oui |
Charles DAVAU |
Laplante |
Soldat |
Aura une terre voisine de Michel Rognon dit Laroche
|
oui |
Léonard
DEBORD
|
La Jeunesse |
Soldat |
Léonard Debord :
Né vers 1637 d'Antoine et de Catherine Nicar, de la Paroisse Saint-Jean
de la ville d'Argenton-sur-Creuse, 36200, Indre, Centre. (Berry)
(Inscrit «dit Lafontaine » pour Tanguay, et « dit Lajeunesse » pour
Jetté et Drouin).
Il prend pour épouse en décembre 1678 à Sillery
(Cont. du 7, Not.
Gilles Rageot), Anne Hayot, fille de Thomas Hayot et de Jeanne Boucher,
baptisée le 26 juillet 1640 à Québec.
Elle était veuve d'un premier
mariage en date du 28 octobre 1652 à Québec, avec Étienne De Nevers dit Brentigny décédé en 1678, fils d'Étienne et d'Agnès Luosbise, de l'Espinay
en Champagne. Elle avait eu 5 enfants avec De Nevers.
Au recensement
de 1681, Debord demeurait en la seigneurie de Lotbinière,
Chaudière-Appalaches et possédait un fusil, trois bêtes à cornes et deux
arpents de terre en valeur.
Anne Ayot décède le 27 novembre 1694 à
l’Hôtel-Dieu de Québec. (3 enfants).
1) Daniel 1656
2) Etienne 1661
3) Jean 1666
Devenu veuf, Léonard Debord épouse en secondes noces en date du 30
septembre 1697 à Québec (Cont. 19, Not. Roger),
Violette-Françoise Millot,
fille de Martin Millot et de Catherine Verdon ou Verdin, de
Notre-Dame de Vanvey près de Châtillon-sur-Seine, arrondissement de
Montbart, évêché de Langres en Bourgogne (Côte-d'Or).
Voir acte de mariage
Cette femme avait
fait un contrat de mariage avec Nicolas Senau, annulé par la suite
(Cont. 22 janvier 1688, Not. Normandin, et le 29 janvier 1688, Not.
Gilles Rageot).
Elle était aussi veuve de deux mariages précédents.
Son premier mariage, en date du 15 octobre 1669 à Québec (Cont. 29
septembre, Not. Duquet), avec Jean Lepicq, décédé entre le 26 novembre
1685 et le 22 janvier 1688.
À ce premier mariage, elle
était une fille du roi, et avait apportée des biens estimés à 450 livres
et un don royal de 50 livres.
Aucun enfant.
Devenue veuve de ce premier mariage, elle
épouse en secondes noces, en date du 26 mai 1688 à Neuville (Cont. 10 et
17 avril, Not. Gilles Rageot), René Mézeray dit Nopces, décédé le 16
mars 1695 à Neuville. Violette-Françoise Millot décède le 5 avril 1703
à Neuville.
Léonard Du Bord ou de Bord, décède à Lotbinière, après le 5
avril 1703.
Ménage établi à Neuville. Aucun enfant.
(Tanguay, vol.1,
p.304, 384, 429, 205, 433; Jetté, p.316, 329, 560, 717, 806;
Drouin, vol.1, p.433, 379; Dumas, p.300; Landry, p.348;
Sulte, Hist., vol.5,
p.62(1) B.R.H.
1909, p.80; R.M., p.109; DBAQ, t.2, p.64; Langlois, p.516)
|
oui |
René DEMERLES |
|
Soldat |
René Demerles : (Not.
Rageot, 29 juin 1667)
(Langlois, p.516)
|
non |
François DESSUREAUX
|
Le Bourguignon |
Soldat |
François Dessureaux dit
le Bourguignon
et La plante :
Né vers 1631 de Jean Dessureaux et d'Anne Poraux, de la
paroisse Saint-Pantaléon, ville d'Autun, 71400; Saône-et-Loire en
Bourgogne.
Il prend pour épouse à Batiscan en 1672, (Cont. 3 mars 1672,
(Landry) ou le 3 mai 1672 (Dumas), Not. Cusson),
Marie Bouart,
elle est baptisée le 22 février 1649 en la paroisse Saint-Savin de Poitiers,
86000,Vienne, Poitou-Charentes. Elle était la
fille de François Bouart et de Jacquette Billaude,
de Bignou, 86800; Vienne;
Poitou-Charentes.
Veuve
d'un premier mariage en date du 16 août 1668 à Québec (Cont. 10 août
1668, Not. Lecomte), avec Jacques Antrade décédé entre le 30 août 1669
et le 3 mars 1672 à Portneuf.
À ce premier mariage, elle était une fille du roi, apportant des biens
estimés à 300 livres.
Le couple Antrade / Bouart s'était établi à Batiscan. Au
recensement de 1681, Dessureault possédait trois arpents de terre en
valeur. François
Dessureault décède le 20 mars 1688 à Batiscan, sépulture au même endroit
le lendemain 21 mars
voir acte de
sépulture
Ménage établi au même
endroit.(6 enfants).
1)-Marie, née vers 1672, décédée le 14/01/1733, mariée avec Etienne
Jean.
2)-Catherine, née en 1675, décédée le 02/08/1748, mariée en 1703 avec
Barillet Jean, dit Baril.
3)-Françoise, née vers 1677/78, décédée le 15/07/1758, mariée le
28/09/1699 avec Généreux Pierre.
4)-Madeleine-Catherine,
née le 07/09/1680 et baptisée 21/09/1680 Champlain, décédée le 01/03/1748, mariée avec Baribeau Pierre.
5)-François, né et baptisé le 06/06/1683 Batiscan, décédé le 04/02/1758, marié avec Bertrand
Elisabeth.
6)-Jean-Baptiste, né le 22/04/1685 et baptisé le 23 Batiscan, décédé le 29/01/1738, marié avec Baribeau Marie-Jeanne.
Devenue veuve, elle se remarie en troisième noces en date du 6 février
1689 à Batiscan, avec Jean Boismené né vers 1651 de François Boismené et
de Jeanne Sauvestre, de la ville de Niort, 79000; Deux sèvres;
Poitou-Charentes.
Jean
Boismené décède après février 1689 à Québec. Marie Bouart décède le 15 septembre 1712.
Ménage
établi à Batiscan. (Aucun enfant).
(Tanguay, vol.1,
p.192, 10, 62-63; Jetté, p.349, 16, 120; Drouin, vol.1, p.402, 16, 131;
Dumas, p.192; Landry, p.281-282; Larin, p.139, # 152, p.295, # 574,
p.302, # 598; Sulte, Hist., vol.5, p.62(1);
R.M., p.108; DBAQ, t.2, p.90; Langlois, p.517))
|
oui |
Jacques
Du BOIS |
Dubois |
Soldat |
Jacques Du Bois :
Né vers 1640 de Jacques Dubois et de Jeanne Tinion, de Saint-Vivien de
Nieuil, arrondissement de Confolens, évêché d'Angoulême au Poitou
(Charente).
Jacques
Dubois arrive le 25 mai 1664 à Québec. Au recensement de 1666, il est à
la côte St-Jean et St-François comme domestique engagé de
Louis Sédillot, qui fut témoin à son mariage avec Catherine Vieillot.
Dans un premier temps, un contrat de mariage avec Marie
Girard, fille de Pierre Girard et de Catherine Mounier, de la paroisse
Notre-Dame-la-Grande, ville de Niort, évêché de Poitiers au Poitou, a
été annulé le 17 juillet 1667, (Not. Gilles Rageot).
Elle avait
apportée des biens estimés à 200 livres. Aucune trace de cette fille
après 1667. Serait-elle retournée en France ?
(Cont. 12, Not. G. Rageot)
Il prend donc pour épouse en date du 18 octobre 1667 à Québec ,
Catherine Vieillot,
Voir acte de mariage
Fille de feu François Vieillot et de Catherine Le
Blanc, baptisée le 20 octobre 1642, à Saint-Vivien, ville et archevêché
de Rouen en Normandie (Seine-Maritime).
Jacques Dubois décède le 15 et
inhumé le 17 mars 1675 à Saint-Laurent à 35 ans (Sainte-Famille pour Langlois)
de l'île d’Orléans.
Ménage établi au même endroit. (5 enfants).
1) François : baptisé 12/11/1668 Ste Famille
2) Clément : né 28/08/1670 et baptisé le 02/09/1670
Ste Famille
3) Clément : né 26/10/1671 et baptisé 25/11/1671 Ste
Famille, marié à Catherine Guay
4) Jeanne : née 28/09/1673 et baptisée le 13/10/1673 Ste Famille
5) Pierre : né 07/10/1673 et baptisé le 14/10/1673 Ste
Famille
Devenue veuve, elle se
remarie en secondes noces, avec Pierre Guénet, aussi connu sous le nom
de Ganet, maçon et pêcheur, en date du 19 mai 1675, (10 septembre pour
Drouin) à Sainte-Famille de l'île d’Orléans.
Il était le fils de
Jacques Guénet et de Marie de Saint-Los, de Saint-Martin, évêché de
Soissons en Picardie (Aisne).
Il vint au pays en 1664, comme matelot
sur le navire Le Noir de Hollande.
Il reste au pays et devient
domestique du sieur Louis Sédillot à Sillery.
On le retrouve au même
endroit au recensement de 1666 et 1667. Par la suite, il est présent en
la paroisse Sainte-Famille de l’Île
d' Orléans.
Au recensement de 1681,
il possédait trois arpents de terre en culture.
Catherine Vieillot
décède entre le 12 septembre 1683 et le 7 février 1689 (Landry), ou le
15 septembre 1693 et le 18 janvier 1695 (Jetté), à Saint-Laurent de
l'île d’Orléans.
Ménage établi au même endroit. (5 enfants).
Son mari Pierre Guénet devenu veuf, se remarie à Élisabeth Paquet, en
date du 7 février 1689 à Saint-Laurent de l'île d’Orléans (Cont. 3, Not.
Vachon).
Elle était la fille d'Isaac Paquet et d'Élisabeth Meunier, née
le 10 et baptisée le 25 mai 1671 à Sainte-Famille de l’Île d’Orléans.
Pierre Guénet décède à Beaumont le 19 août 1741 âgé de cent ans, d'
après le registre.
Élisabeth Paquet décède le 10 janvier 1750 à
Saint-Charles de Bellechasse.
Ménage établi dans le comté de
Ladurantaye. (10 enfants).
(Tanguay, vol.1,
p.204, 250, 287; Jetté, p.367, 535-36, 868; Drouin, vol.1, p.429, 622;
Dumas, p.247, 346; Landry, p.318, 378; Larin, p.289, # 556; Sulte,
Hist., vol.5, p.86 (2); M.S.G.C.F., vol.4 (4), p.219; Turcotte, L'île
d'Orléans, p.153; R.M., p.109; DBAQ, t2, p.118, 403-404; Langlois,
p.516)
|
oui |
Paul
DUBOIS |
|
Soldat |
Paul Dubois :
Probablement soldat. Témoin
(Not. Becquet 7 décembre 1667)
(Langlois, p.516)
|
non |
Jean GAIGNEUX |
La Framboise |
Soldat |
Jean (Le) Gaigneux dit
Laframboise :
Né vers 1638 ou
1642 ? Il était le fils de Pierre Gaigneux et d'Anne De la Planche, de
la paroisse Saint-Pierre-du-Boisle, ville de Tours 37000, Indre et Loire
Centre. (Touraine)
Il fut confirmé le 25 mai 1669 à Neuville.
Il prend
pour épouse, une fille du roi,
Élizabeth Le Quin, (nommée Séguin au rec.
1681)
Acte de mariage
en date du 5 juillet 1668 à Québec (Cont. 7 juin, Not.Rageot).
Elle était la fille de Pierre Le Quin et de Catherine Boldieu, de
Saint-Germain-l'Auxerrois, archevêché de Paris, Île-de-France. Cette
fille était à Dieppe le 17 juin 1667, où elle signa, avec d'autres
«filles du roi», une protestation avant son départ pour le Canada (cf.
Sylvine Carcireux).
Jean Gaigneux décède à Québec le 29 septembre
1670 et est inhumé le lendemain .
Acte de
sépulture
(2 enfants, tous deux décédés en 1670).
1) Élisabeth : née et baptisée le
13/07/1669 Québec, inhumée le 06/07/1670 Québec
2) Jean-Louis : né le 09/12/1670 et baptisé le10 Québec, inhumé/
le 20/12/1670 Québec
Devenue veuve, elle épouse en secondes noces, en date du 8 février 1671
à Québec (Cont. 27 décembre 1670, Not. Rageot), Étienne L'ÉVEILLÉ, natif
de Saint-Maclou, Rouen en Normandie (Seine-Maritime). Il était le fils
de François L'Éveillé et d'Alisan Vivier. Il demeurait à Neuville en
1667 et reçu la confirmation le 25 mai 1669. Il est souvent présent
devant le Conseil Souverain en rapport à des remboursements de dette.
Ménage établi
au même endroit. (6 enfants).
1) Étienne : né le 09/09/1672 et baptisé le 10 Québec, décédé
31/08/1677 et inhumé le 01/09 Québec
2) Pierre Deguain dit l'Eveillé : né et
baptisé le 30/07/1674 Québec, inhumé le 06/12/1750 Les Écureuils,
Mariage avec GIRARD Jeanne le 19/04/1700 Saint-Augustin
3) Élisabeth : née le 07/09/1676 et
baptisée le 30 Québec, décédée le 10/01/1738 et inhumée le 11 Cap-Santé,
Mariage avec PICHÉ Adrien le 22/11/1694 Neuville
4) Jean : né le 05/10/1678 et baptisé le 8 Québec, décédé le
24/08/1755 et inhumé le 25 Cap-Santé,
Mariage avec AUGER Marguerite le 24/11/1706 Neuville
5) Étienne : né le 29/08/1680 et baptisé le 01/09 Neuville
6) Jean-Baptiste : baptisé le 10/07/1682 Neuville, inhumé le
01/10/ Neuville
Au recensement de 1681, en la Seigneurie de Dombourg, il est dit :
Etienne Léveillé 40; Elisabeth Séguin (Isabelle Lequint, veuve de Jean
Gaigneur dit Laframboise) 48; enfants : Pierre 7, Elisabeth 5, Jean 3,
Etienne 1; 1 fusil, 2 bêtes à cornes et 14 arpents de terre en valeur
Son deuxième mari Étienne
L'Éveillé, décède le 6 décembre 1687 à Neuville
Un an après le décès de son deuxième époux, avec six enfants à
entretenir, âgés de huit à quatorze ans, elle décide de se remarier à
nouveau.
Elle épouse en troisièmes noces avec Pierre GIRARD en date
du 26 avril 1688 à Neuville (Cont. 16, Not. Rageot). Il était le fils
d'Étienne Girard et de Marguerite Giboulleau de la ville Les
Sables-d'Olonne, évêché de Luçon au Poitou (Vendée) et veuf d'un premier
mariage avec Suzanne de Lavoie (Cont. 27 mars 1669, Not. Rabusson à La
Rochelle).
(À ne pas confondre avec Pierre Girard qui fût engagé
pour trois ans par les Jésuites en 1661).
Ce couple Girard / de
Lavoie, avait eu neuf enfants, qui étaient âgés à la date du mariage Le
Quint / Girard, de deux à dix sept ans.
Donc Élizabeth Le Quint et
Pierre Girard avait une famille de quinze enfants à entretenir.
Le 12
février 1700, on retrouve le décès d’Élisabeth Le Quint à Neuville.
Son
troisième mari, Pierre Girard, décède après le 2 août 1713.
Ménage
établi à Saint-Augustin. (Aucun enfant).
Note :
Landry nous dit qu'Élisabeth Le Quin ne savait pas signer. Dumas et
Tanguay nous dit qu'elle avait signée sur l'acte de protestation à
Dieppe en date du 17 juin 1667, était-ce sa vrais signature ou sa
marque ?
(Tanguay, vol.1,
p.248, 385, 268 ; Jetté, p.456, 731, 499 ; Drouin, vol.1, p.534, 583,
vol.2, p. 855 ; Dumas, p.283-284 ; Landry, p.341 ; Sulte, Hist.,
vol.5, p.59 (3) ; R.M., p.108 ; DBAQ, t3, p.287-288, t2, p.357-358 ; Langlois, p.516); Recensement
de 1667, 1681 en
Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des
Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca)
le 17 mars 1998. ;
|
oui |
René GRIMAULT |
Grimau |
Soldat |
René Grimau :
Né vers 1646
Au recensement de 1667, il résidait à Québec, domestique des
Ursulines. Il fut confirmé le 25 mai 1676 à Montréal, d'où il était le
serviteur de Jacques Le Ber en 1679.
Il décède à Montréal le 28 juin
1679.
voir acte de
sépulture
(1674 pour Tanguay).
(Tanguay, vol.1, p.284 ;
Jetté, p.529 ; Sulte, Hist., vol.4, p.65 (2), domestique chez les
Ursuline ; R.M., p.109 ; Langlois, p.516)
|
oui |
Pierre
LABBÉ |
La Croix |
Soldat |
Pierre Labbé dit Lacroix :
Baptisé le 30/06/1643, en la paroisse Notre Dame-des-Marais, de La Ferté-Bernard, 72400, Sarthe; Pays de la Loire.
Il
était le fils de François Labbé et de Marie Fortin / Forest.
Arrivé en 1665 avec
la compagnie Monteuil, il fut confirmé à Québec par Mgr de Laval le 21
septembre 1665 et reçu le scapulaire du Mont-Carmel le lendemain.
Il
reste au pays au départ du régiment et s’installe en la paroisse
Sainte-Famille de l’Île d’Orléans, ou Mrg de Laval lui concède une terre
en mars 1667.
Il est dit que des cinquante soldats de la compagnie du
Poitou, vingt-sept s’établirent au pays.
Il est dit également qu'il serait rentré en France en 1668 et
serait revenue avec La Durantaye en 1670 ?
Il contracte mariage devant le
notaire Paul Vachon, en date du 16 juillet 1670, avec Catherine Besnard,
fille de feu Guillaume Besnard et de feue Marie Mayet de la paroisse
Notre-Dame du Havre-de-Grâce, le Havre, en Normandie. Elle était veuve d'un premier
mariage avec Jacques Delaunay à une date indéterminée. Elle
était déjà mère de deux enfants mineurs; ils se marièrent que 2 ans
plus tard.
Pour une raison
floue de notre part, peut-être la lenteur des formalités du licenciement
ou quelque chose d’autre, revenu avec un nouveau contrat d' engagement
il n' aurait pas été autorisé à se marier avant la fin du dit contrat.
Ce n’est que deux ans plus tard que la
célébration du mariage eut lieu, soit le 31 juillet 1672, à
Sainte-Famille de l'Île d'Orléans.
Voir acte de mariage
Durant ces deux ans d’attente avant
le mariage, Pierre Labbé dû passer ce temps chez un colon pour s’initier
aux travaux de la ferme selon les formalités civiles de l’époque.
Pierre Labbé a son contrat de mariage, s’engage à nourrir et entretenir, Jacques 10
ans et Catherine 8 ans, les deux enfants du couple De Launay / Besnard,
jusqu’à ce que chacun ait atteint l’âge de 15 ans. Malheureusement,
trois mois plus tard, cette nouvelle famille fut anéantie par le décès
de Catherine Besnard décédée le 23 et inhumée le 24 octobre 1672 à Ste
Famille,
après seulement 84 jours de mariage.
Ménage établi à Sainte-Famille. (Aucun enfant Labbé / Besnard).
En 1673 il redémarre à neuf avec l' achat d'
une terre sur l' ile d' Orléans, (60 arpents de terre labourable).
Pierre Labbé
hérita d’une partie de la ferme déjà établit, du couple Besnard / De
Launay, soit une terre de deux arpents de front sur laquelle il avait
déjà quinze arpents de terre en valeur. Une partie de cette terre sera
plus tard partagée avec les enfants Delaunay, lorsqu’ils auront
atteint l’âge voulu.
Il
prend pour épouse en secondes noces, Marguerite Meunier, le 10 avril
1674 à Sainte-Anne-de-Beaupré (Cont. 8, Not. Vachon). Lors de son
mariage elle est âgée de 14 ans et demi.
Elle était la
fille de Mathurin Meunier et de Françoise Fafard, née le 4 et baptisée
le 7 août 1659 à Québec.
Au recensement de 1681, il possédait quatre bêtes à
cornes et dix arpents de terre en valeur. Il faut croire que
déjà, une partie de cette terre avait été distribuée aux enfants
Delaunay
Pierre Labbé est inhumé le 4 janvier 1709 à Saint-François de l'île
d’Orléans.
Acte de sépulture
D’après l’inventaire des biens, passé devant le notaire
Étienne Jacob le 26 juin 1709, il y avait sur sa terre, une maison de
trente pieds par vingt, une grange de cinquante pieds par vingt et 48
arpents de terre en valeur.
Ménage établi au même endroit. (13
enfants, 6 garçons et 6 filles et un anonyme.)Seuls
7 enfants se rendirent à l' âge adulte.
Marguerite Meunier 51 ans, devenue veuve, seule avec
de jeunes enfants, se remarie avec Jean De
Blois dit Grégoire, en date du 12 juin 1710, à Saint-François-de-Sale
(Cont. 30 mai, Not. Chambalon). (À ne pas confondre avec Grégoire
Deblois).
Jean De Blois était veuf de deux mariages précédents ; le
premier avec Françoise Rousseau, en date du 22 novembre 1688 à
Sainte-Famille de l'Î.O. (8 enfants) et le deuxième, avec Geneviève
Lemaître, en date du 21 juin 1706 à Québec. (Aucun enfant).
Jean Deblois, décède le 12 novembre 1717 et inhumé le lendemain à
Sainte-Famille de l’Île d’Orléans.
Après une vie bien remplie,
avant de mourir, elle eut le
privilège de voir naître 48 de ses petits-enfants.
Marguerite Meunier décède à l’âge de 73 ans et
elle est inhumé au cimetière
Saint-François de l’Île d’Orléans le 18 juin 1733.
Le couple Deblois /
Meunier, n'a pas eu d'enfant.
Sources : Tanguay, vol.1,
p.331, 171, 428, 162; Jetté, p.618-19, 320, 804, 315; Drouin, vol.2,
p.718, 719, vol.1, p.349; Sulte, Hist., vol.5, p.87 (2); R.P. Marc Labbé,
o.f.m. dans M.S.G.C.F., vol.16, p.75-105; Turcotte, L'île d'Orléans,
p.157; R.M., p.109; Fichier Origine #242205; DBAQ, t3, p.82; Langlois,
p.516)
Pierre Labbé descendant de ce soldat. Ste Julie PQ
;
Généalogie de Pierre Labbé dit La Croix,
transmise
par Monsieur Pierre Labbé, Descendant du soldat Pierre Labbé, Cie de Monteil
|
oui |
Jacques de LALANDE |
La Lande |
Soldat |
Jacques de Lalande
sieur de Gayon :
Né et baptisé le 26 décembre 1648, de Pierre Lalande, sieur de Gayon et de
Marie d'Arassen, de Notre-Dame de Bayonne en Gascogne
(Pyrénées-Atlantiques).
Il était juge de la Côte de Lauzon pour les
années 1678-79.
Il prend pour épouse en date du 7 septembre 1675 à
Québec (Cont. 5, Not. Becquet), Marie Couillard, fille de Guillaume
Couillard et de Guillemette Hébert, baptisée le 28 février 1633 à
Québec.
Voir acte de mariage
(Guillemette Hébert était la fille de Louis Hébert, premier
défricheur en Nouvelle-France).
Marie Couillard était veuve d'un
premier mariage en date du 25 octobre 1648 à Québec (Cont. 4, Not.
Lecoutre), avec François Bissot, sieur de La Rivière.
Elle avait eu 12
enfants de ce premier mariage.
Cette femme en octobre 1690, fut faite
prisonnière par les Anglais et gardée sur le vaisseau amiral de Phips.
Celui-ci la renvoya à Québec à la veille de son départ, pour proposer un
échange des prisonniers entre les deux camps.
Au recensement de 1681, on
ne nous indique pas la quantité d’arpent de terre en superficie qu’il
possédait, mais il employait deux domestiques du nom de Jacques, 18 ans et
Michel, 16 ans. Il avait en sa possession, quatre fusils et six
pistolets.
Le lundi 22 novembre 1683, le Conseil condamne Jacques
Lalande et un nommé Jolliet de payer à Denis Guyon bourgeois et mari
d’Élizabeth Boucher, la somme de 445 livres. Certains historiens nous
disent que Jacques de Lalande serait décédé après le 23 juillet 1687 à
Québec, et d’autre, qu’il serait décédé en mer en novembre 1696.
Marie
Couillard décède le 22 et inhumée le 23 juin 1703 à Saint-Pierre de
l'île d’Orléans.
Ménage établi à Québec. (1 enfant).
(Tanguay, vol.1, p.168, 56,
142-43; Jetté, p.633, 110; Drouin, vol.1, p.361, 119; D.B.C., vol.1,
Honorius Provost, p.243-44 et Régis De Roquefeuil, p.149-50; Godbout,
R.A.P.Q., 1957-58 et 1958-59, p.383-84; Sulte, Hist., vol.5, p.55(2);
Société royale 1892, p.38; Conseil Souverain, vo.2, p.910-911; R.M.,
p.109; Fichier Origine, #290124; DBAQ, t1, p.200-201; Langlois, p.516)
|
oui |
Jean
de LALONDE |
L' Espérance |
Soldat |
Jean De Lalonde dit
L’Espérance :
Né vers 1640 de feu Philippe de Lalonde et de Jeanne Duval de Notre-Dame
du Havre de Grâce, Rouen en Normandie (Seine-Maritime).
On le dit
soldat de la compagnie du capitaine de Saurel?
C’est à se demander si
ce jeune Jean De Lalonde voulait prendre femme, car trois contrats de
mariage furent annulés avant de choisir Marie Barban comme épouse.
Le
premier contrat de mariage en date du 4 novembre 1667, avec Françoise
Herbert devant le notaire Becquet, fut annulé.
Un deuxième contrat en date du
27 septembre 1669 avec Marie Poiré, devant le notaire Duquet qui fut
annulé.
Et le
troisième contrat signé en date du 13 octobre 1669 avec Perrette
Vaillant, devant le même notaire et annulé le 30 octobre 1669.
Contrat de mariage du 14/11/1669 Trois-Rivières notaire Antoine
Adhémar
avec
Marie Barban, (Raban au
recensement 1681, et Barbary pour Dumas), fille d’Alexandre Barban et de
Marie Le Noble, de Saint-Rémy de Dieppe, Archevêché de Rouen en
Normandie (Seine-Maritime).
Cette Marie Barban était aussi une fille du
roi arrivée dans le contingent de 1666, en apportant des biens estimés à
200 livres.
Mariage religieux, le ....lieu inconnu
Au recensement de 1681, il résidait au fief de Verdun et
possédait un fusil, quatre bêtes à cornes et douze arpents de terre en
valeur.
Un enfant de 16 ans prénommé George, résidait avec eux comme
domestique.
Il fut massacré par les Iroquois au cours d’une escarmouche
sur les bords du lac Saint-Louis, (la
Baie d' Urfé),
le 30 septembre 1687 près de
Sainte-Anne-de-Bellevue.
Ménage établi à Lachine. (5 enfants)
Devenu veuve, Marie Barban prend pour second mari, en date du 26 janvier
1688 à Lachine, (Cont. 19, Not. Pottier), Pierre Tabault, fils de Jean
Tabault, maréchal ferrant, et de feue Marie Marin, de Prignac,
arrondissement de Saint-Jean d’Angély, évêché de Sainte en Saintonge.
Il était veuf d’un premier mariage avec Jeanne-Françoise Roy en date du
19 décembre 1672 à Montréal, (Cont. 29 septembre, Not. Basset).
Ce
mariage fut de courte duré, car le 22 mars 1689, par une sentence du
Bailli de Montréal, elle obtient séparation de corps et de biens.
Elle
n’avait pu faire faire l’inventaire des biens de son défunt mari, car
tous les biens meubles, bestiaux et autres, ont été brûlés par les
Iroquois.
On ignore la date de son décès, mais elle était toujours
vivante lors du contrat de mariage de son fils Guillaume Lalonde le 22
avril 1710.
Ménage établi à Lachine. (Aucun enfant)
Annotation complémentaire
Massacre à la Baie D’Urfé
Jean De Lalonde dit l’Espérance obtient une concession à la mission St
Louis du Bout de l’Île, de la part des Sulpiciens, (2 lots contigus),
vers 1675. Il y construisit sa maison et c’est dans cette dernière que
les desservants de la mission diront la messe avant la construction de
la chapelle.
Il fut le premier Marguiller de la dite mission. (La pointe de terre
appelé aujourd’hui « Caron Point »)
En 1686 une chapelle est construite sur les terres de Jean de Lalonde
par François Lascaris d’Urfé, sulpicien. Cette chapelle sera détruite en
1687 par les Iroquois.
En 1687, plusieurs incursions Iroquoises mettent à mal la petite colonie
de la région.
Durant la période du 21 septembre au 18 octobre 1687, une dizaine de
colons dont Jean seront tués.
Certains textes rapportent que le 30 septembre Jean et 4 de ses
compagnons auraient été tués devant ce qui devait devenir le cimetière
de la paroisse, près de l’église paroissiale de St Louis de Haut de
l’Île de Montréal.
Les différents tués de ces attaques sont :
Le 21 septembre : Jean Vincent Farmhand. (Employé par Monsieur de
Blainville)
Le 30 septembre : Jean de Lalonde, dit l’Espérance
Pierre Bonneau, dit la Jeunesse. ( ou
Boynneau)
Pierre Pertuys, (Employé par Monsieur de
Blainville)
Henri Fromageau, (Employé par Monsieur de
Blainville)
Pierre Petiteau, (Employé par Monsieur de
Blainville)
(pour l’inhumation, il y a plusieurs versions :
Ils furent inhumés le 30 septembre 1687 par l’abbé François Lascaris de
Baie d’Urfé, en la chapelle St Louis, construite sur la terre de Jean de
Lalonde.
Tous ont été enterrés à proximité du site choisi pour la construction de
l’église St-Louis du Haut de l’Île de Montréal)
Le 18 octobre : Jean-Baptiste le Sueur, dit la Hogue âgé d’ environ
21ans.
Pierre Camus dit Lafeuillade, âgé d’environ
21ans.
Tous deux soldats de la compagnie de Monsieur Du Cruzel. (Compagnie
Franche de la Marine)
François Lascaris d’Urfé échappe de peu à la mort, alors qu’il était en
canot, parti visité des tribus amies ; lorsqu’il fut repoussé par une
bande d’une trentaine d’Iroquois qui déchargèrent leurs fusils en sa
direction sans le toucher.
J’ai pour ma part deux autres noms comme victimes durant cette même
période.
Louis Jets et Claude de la Mothe, marquis de Jourdain.
Ils furent tous ré-inhumés en 1866 à
Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île, Baie d’Urfé, par l’abbé George-Fidèle
Octave Chevrefils.
(Tanguay, vol.1, p.557, 157, 340, 67, 101, 243; Jetté, p.634, 1060;
Drouin, vol.2, p.740; Dumas, p.175; Landry, p.274; Sulte, Hist., vol.5,
p.70-71 (3); Tanguay : À travers les registre,
p.66; DBAQ, t1, p.102; Langlois, p.517 ;
http://www.claude.dupras.com/les_lalonde.htm
|
|
Michel ROGNON
 |
La Roche |
Soldat |
Michel Rognon dit Laroche :
Il est le fils de Charles Rognon (né entre 1608 et 1613 et décédé avant
le 14/09/1670) et de Geneviève Leparmentier (née vers 1619) demeurant en
la paroisse St Germain L' Auxerrois.
Né vers 1639 , en la paroisse St Germain
L'auxerrois, 1er arrondissement de Paris; 75001; Ile de France. Cette
paroisse a été démembrée, et 9 paroisses ont été érigées sur son
territoire, dont une sur l'Île de la Cité.
Le 25 juillet 1665, Michel Laroche reçu le sacrement de confirmation
ainsi qu' un bon nombre de ses camarades, dans une cérémonie célébrée
par Monseigneur De Laval.
Sa compagnie participera à la campagne
désastreuse de l' hiver 1665/66, dirigé par le Marquis de Tracy.
Cette
compagnie sera ensuite stationnée sur l' Île d' Orléans, au cours de l'
hiver 1666/67, sur des terres appartenant au seigneur Jean Bourdon
également seigneur de Dombourg.
Il prend
pour épouse en date du 14 septembre 1670 à Québec (Cont. 3, Not.
Becquet), une fille du roi,
Marguerite Lamain, née vers 1657 de Jacques
Lamain et de Marguerite Deshaies, de la paroisse Saint-Vivien, de la
ville de
Rouen, 76000, Seine-Maritime, Haute-Normandie. Elle apporta des biens estimés à
300 livres et un don royal de 50 livres.
Voir acte de mariage
Au recensement de 1681, on le
dit âgé de 42 ans et sa femme de 24 ans. Il possédait un fusil, trois
bêtes à cornes et douze arpents de terre en valeur.
Michel Rognon décède le 08/11/1684 à Neuville à l'âge de 47ans, enterré le
10/11/1684, à Neuville.
voir acte de
sépulture
Ménage établi à Neuville. (6 enfants)
1)-Charles : né le
23/02/1673 à Dombourg et baptisé le 26 à Québec
2)-Denis :, né le 03/10/1674 à Dombourg et baptisé le 20 à Québec
3)-Guillaume, né à à Dombourg le 02/11/1676 et baptisé
le 02/11/1676 à Québec
4)-Marguerite: née le
15/12/1678 à Dombourg et baptisée le 17 à Québec, Qc
5)-Marie Jeanne : née le 02/01/1681 à Dombourg, baptisée le même
jour à Québec
6)-Louis
:
né le 22/07/1683 et baptisé le 23 à Neuville, Comté de Portneuf, Qc
(ancêtre Jocelyne Nicol-Quillivic)
Devenue veuve,
elle prend pour époux en secondes noces, Pierre Mercier, meunier de
métier, en date du 8 janvier 1685 à Neuville.
Il était le fils de
Gabriel Mercier et de Perrine Coidrielle, de Saint-Denis-la-Chevasse,
canton Poiré-sur-Vie, arrondissement de La Roche-sur-Yon, évêché de
Luçon, Poitou (Vendée). Son deuxième mari décède le 17 novembre 1712 à
Neuville.
Elle s’est retirée à l’Hôpital Général pour le restant de ses
jours. Elle y décède deux ans plus tard, soit le 10 octobre 1714.
Sources: Site de l' Association des familles Laroche et Rochette inc.
http://rolaro.org/gen/rognon03.html
Paris Genweb, L' Origine des paroisses Parisiennes.
L' Eglise Catholique de Paris; Recensement de 1681en Nouvelle-France.
(Tanguay, vol.1, p.526,
425 ; Jetté, p.1003-1004, 798 ; Drouin, vol.2, p.1181, 937 ; Dumas,
p.267 ; Landry, p.330-331 ; Sulte, Hist., vol.5, p.59 (1) ; R.M.,
p.108 ; DBAQ, t4, p.282, t3, p.411-412 ; Langlois, p.517)
|
oui |
Claude SALOIS |
Saluer |
Soldat |
Claude Salois dit Saluer :
Né vers 1640-41 en
la paroisse Saint-Paul, ville et arrondissement de Lille en Flandre
(Nord). Drouin, le dit soldats de la compagnie du capitaine De Saurel.
Arrivé avec le régiment de Tracy, il se rend d’abord aux Antilles en
1664, puis au Québec en 1665.
Il prend pour épouse vers 1666, Anne Mabile, d’origine inconnue, et s’installe probablement à l'île
d’Orléans, puisqu'il loue une habitation à cet endroit le 6 février 1667
(Not. Rageot).
Il est hospitalisé à
l’Hôtel-Dieu de Québec le 15 juin 1689 pour en ressortir le 30.
Anne Mabile décède le 31 juillet 1702 (Landry) ou inhumée le 11 juillet 1702
(Jetté et Langlois) en la paroisse Saint-Laurent de l'île d’Orléans.
À
l'inventaire des biens de la succession d'Anne Mabile, le 26 août 1702
(Not. Jacob), il n'est point indiqué de la présence d’un contrat de
mariage.
Claude Salois dit Saluer décède à Saint-Laurent le 1er juin 1709 et inhumé le 2
juin 1709 au même endroit.
voir acte de sépulture
Ménage établi à l'île d’Orléans. (13
enfants).
1) Anne-Antoinette : baptisée
le 13/05/1667 Sainte-Famille, inhumée le 05/12/1700 Saint-Laurent,
Mariage avec LEMERLE René le 02/06/1683 Saint-Laurent
2) Claude : baptisé/baptized 1668-11-02 Sainte-Famille
Mariage avec Marie GALBRUN le 10/01/1705 l'Islet
3) Jean-Baptiste : né le 07/04/1670 et baptisé le 8
Sainte-Famille
4) Pierre : né le 18/10/1671 et baptisé le
02/11 Québec, décédé le 11/04/1687 et inhumé le 12 Saint-Laurent
5) Jean : né le 03/11/1673 et baptisé le 6 Sainte-Famille, décédé
le 25/02/1746 et inhumé le 26 L'Ancienne-Lorette,
Mariage avec MÉRIENNE Jeanne -Angélique le 28/08/1703 Québec
6) Marguerite : née le 12/07/1675 et baptisée le 30
Sainte-Famille, décédée et inhumée le 12/01/1709 Saint-Laurent IO,
Mariage avec LAMY Jean le 05/01/1697 Saint-Laurent IO
7) Marie : née le 24/01/1677 et baptisée le 27 Sainte-Famille,
inhumée le 14/10/1748 Saint-Augustin,
Mariage avec LEFEBVRE Pierre CM le 12/04/1692 notaire Chamballon,
Mariage 2 avec MILLET Pierre le 20/11/1702 Saint-Laurent IO,
Mariage 3 avec GASSE Philippe le 26/11/1720 Saint-Laurent IO
8) Geneviève : née le 14/11/1678 et baptisée le 05/12
Sainte-Famille, inhumée le 16/12/1700 Saint-Laurent IO,
Mariage avec OLIVIER François le 17/01/1698 Saint-Laurent IO
9) Marguerite : née le 14/11/1678 et baptisée le 05/12
Sainte-Famille, décédée et inhumée le 24/07/1718 Hôtel-Dieu de Québec,
Mariage avec BOISSEL Gilles le 15/07/1697 Saint-Laurent IO
10) Nicole : née le 15/06/1681 et baptisée le 29 Saint-Laurent
IO,
Mariage avec GIRARDIN Hilaire le 26/01/1699 Saint-Laurent IO
11) Ignace : né le 10/04/1683 et baptisé le 11 Saint-Laurent IO,
décédé et inhumé le 28/05/1737 Québec,
Mariage avec PRÉVOST Marie-Louise le 25/11/1715 Québec
12) Marie-Madeleine : née le 19/05/1685 et baptisée le 27
Saint-Laurent IO, décédée le 30/05/1685 et inhumé le 31 Saint-Laurent IO
13) Marie-Jeanne : née le 01/09/1687 et baptisée le 5
Saint-Laurent IO, inhumée le 06/02/1758 Fort Saint-Frédéric (New York),
Mariage avec GEOFFROY Thomas le 10/10/1712 Charlesbourg,
Mariage 2 avec BLANCHARD Joseph le 11/02/1743 Fort Saint-Frédéric (New
York)
Au recensement de 1681 à l'île
d'Orléans, il est dit : Claude Salloy 40; Anne Mabiler (Mabille), sa
femme, 41; enfants : Anne 14, Claude 13, Pierre 10, Jean 8, Marguerite
6, Marie 5, Geneviève et Marguerite jumeaux 3, Nicolle 4 mois; 4 bêtes à
cornes et 10 arpents de terre en valeur. il possédait quatre bêtes à
cornes et dix arpents de terre en valeur.
(Tanguay, vol.1,
p.538, 401; Jetté, p.1032; Drouin, vol.2, p.1214 Dumas, p.290; Landry,
p.343; Sulte, Hist., vol.5, p.86(2); R.M., p.109; DBAQ, t4, p.324;
Langlois, p.517;
Recensement
de 1681 en
Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des
Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca)
le 17 mars 1998. ;
)
|
oui |
René
SIRET |
La Fleur |
Soldat |
René Siret
dit Lafleur :
Né vers 1632 de Pierre
Siret et de Marie Ducos,
de la paroisse Saint-André de
la ville de Bournezeau,85480; Vendée; Pays de la Loire.
Il fut confirmé
le 25 juillet 1665, à Québec.
Il prend une fille du roi pour épouse en
date du 8 septembre 1670 à Québec (Cont. 24 août, Not. Becquet),
Anne
Fayet, fille de Denis Fayet et de Marie Guilbert, du faubourg
Saint-Laurent, ville et archevêché de Paris.
Elle apporte des biens
estimés à 200 livres et un don royal de 50 livres.
Voir acte de mariage
Au recensement de
1681, Le couple est en la seigneurie de Beauport René (Ciret) est dit
avoir 50 ans. Anne (Feuillet), sa femme, 30 ans. il est indiqué que Jean l’enfant inscrit au recensement, était adopté,
et avait 6 ans.
Il possédait un fusil, deux vaches et onze arpents de terre en valeur.
Anne Fayet décède après le 7 janvier 1697 à Beauport.
René Siret dit
Lafleur décède et est inhumé le 26 février 1718 à Beauport.
voir
acte de sépulture
Ménage établi à
Beauport. Aucun enfant naturel.
Sources: Suzanne Sears, Burlington, Ontario
(Tanguay, vol.1,
p.550, 229; Jetté, p.1053; Drouin, vol.2, p.1241; Dumas, p.239;
Landry, p.313; Sulte, Hist., vol.5, p.81(3); R.M., p.108; Langlois,
p.516)
Recensement de 1681 en
Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des
Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca)
le 17 mars 1998. |
oui |
Pierre TOUSIGNANT |
Lapointe |
Soldat |
Pierre Tousignant dit
Lapointe :
Né le 20 mars, baptisé le 23 mars 1641,en la paroisse St Romain de la ville de Blaye;
33390; Gironde; Aquitaine.
Il est le fils cadet d’une famille de sept
enfants, natif d’Hugues Tousignant et de Marie Tallée, de Saint-Romain,
ville de Blaye,33390,Gironde;
Aquitaine
Il prend pour
épouse en date du 17 octobre 1668 (Cont. 16, Not.Duquet) à Québec,
Marie-Madeleine Philippe, fille du roi et de Nicolas Philippe et de
Marie Cirier de Saint-Étienne-du-Mont,
5ème arrondissement de Paris, Ile de France.
Voir acte de mariage
Était présent au mariage, deux soldats démobilisés de la compagnie
Berthier du régiment de l’Allier, rattaché au régiment de
Carignan-Salières soit
François Couillard
et Michel Garon dit Petit Bois, D’ailleurs,
ce fut un triple mariage, car ils se sont tous mariés le même jour,
agissant comme témoins les uns les autres. Ce n’est que le 10 avril
1673, que le nom de ces deux personnages nous revient en rapport à une
chicane de voisin.
À la requête de Pierre Tousignant et Marie-Madeleine
Philippe, le Conseil souverain condamnait « Michel Goron dit
Petitbois prisonnier, en prison de cette ville défendeur et accusé
d’avoir excédé de coups la dite femme à payer la somme de six vingt
livres à eux adjugés par provision comprise, à payer en outre ce qui
sera due au chirurgien qui a pensé et médicamenté la dite femme ».
C’est en 1677 que Pierre Tousignant ira s’installer sur la rive sud,
dans le voisinage de Lotbinière, Chaudière-Appalaches.
Au recensement
de 1681, en la seigneurie de Lotbinière
Pierre Tousignant
est dit âgé de 40ans, sa femme Madelaine Philippe, 30ans; ils ont alors
5 enfants: Marguerite, 10ans; Madelaine, 8ans; Jean, 5ans; Michelle,
2ans; Marie, 6 mois. Le couple possède un fusil, trois bêtes à cornes et
six arpents de terre en valeur.
Le 13 novembre 1686, le sieur René-Louis Chartier dit Marsolet de la seigneurie de Lobinière, lui concède une terre de quatre
arpents de front sur trente de profondeur, passé devant le notaire
Pierre Duquet de Lachenaye,
en ladite seigneurie
de Lotbinière, Chaudière-Appalaches par devant Sieur Pierre Duquet de la
Chenaye. De 1687 à 1714, plusieurs engagements, obligations et
quittances seront contractés en son nom et celui de son épouse. Le
31 mai 1714, avec l’assentiment de sa femme, ils font don de leur terre
à leur fils Jean, à condition qu’il paie 150 livres qu’ils doivent à
certains particuliers et qu’il prenne soin d’eux jusqu’à leur décès.
(DBAQ, p.414)
Il décède après la donation de sa terre à
son fils Jean, en date du 31 mai 1714 à Laneuville de Lobinière.
Son
épouse fut inhumée le 9 janvier 1724 à Lobinière.
Couple avec 8 enfants
1)-Michelle-Marguerite, née vers 1671
2)-Madeleine,
(1673 - 1756) Vers 1690 à Lobinière, elle se marie avec Simon-Jean De
Nevers dit Bretigny, né le 22 et baptisé le 27 décembre 1667 à Sillery
Qc.
Il était le fils d’Étienne De Nevers dit Betigny et d’Anne Hayot de
Sillery Qc.
(Dans Généalogie Québec et Drouin, on nous dit
que Simon-Jean De Nevers était chirurgien de la compagnie de Varennes. ?)
Simon-Jean De Nevers décède le 1er Novembre 1742 à Lachenaie
Qc. Madeleine Tousignant décède le 24 et inhumé le 25 mai1756 à Québec.
3)-Jean-Joseph, né vers 1676; Il épouse
Marie-Charlotte Métot le 30 octobre 1714 à Cap-Santé, Québec
.
4)-Michelle-Marguerite, née vers 1679;
Michelle Tousignant et Noël Barabé signent un contrat de mariage le 6
novembre 1687 par devant Gilles Rageot de Saint-Luc.
5)-Marie, baptisée le 10 juin 1681 à
Grondines, Québec. Elle épouse Pierre François . Puis
en seconde noces Yves-Pierre Godu dit Sanschagrin, fils de Pierre Godu et
Jeanne Percil le 17 avril 1719 à Varennes,
6)-Catherine, baptisée le 28 juillet 1683 à
Lotbinière.
7)-Jean-Joseph, né vers....Il épouse
Marie-Thérèse Hamel, fille de Jean-François Hamel et Anne-Félicité
Levasseur . Il décède le 13 avril 1733
8)-Michel, né vers .... Il épouse Marie
Catherine Lemay, fille de Ignace Lemay dit Poudrier et Anne Girard le 13
décembre 1712 à Lotbinière
Recensement de 1681 en Nouvelle-France.
Source: Lucienne Astingo, descendante de Pierre Toussignant
(Tanguay, vol.1,
p.571; Jetté, p.1086; Drouin, vol.2, p.1293; Dumas, p.312-313;
Landry, p.356-357; Jacques Saintonge : Nos Ancêtres, vol.7, p.135-143;
Fichier Origine, #243968; Charles Tousignant : MSGCF, vol.45 #4,
p.265-273; Sulte,
Hist. vol.5, p.75 (2); JDCS, 1, p.728-731; DBAQ, t4, p.414; Langlois,
p.517)
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Jean VINCENT |
Vincent |
Soldat |
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oui |
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Sans Soucy |
Soldat |
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La Fortune |
Soldat |
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Du Four |
Soldat |
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Bonneau |
Soldat |
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Le parisien |
Soldat |
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Leuradeau |
Soldat |
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