Pierre de St Paul de
la Motte (Mothe) |
|
Capitaine |
PIERRE de SAINT-PAUL de LA
MOTTE: Capitaine
Originaire du Lot et Garonne
Avant de venir
au pays, il a été Enseigne au régiment de Conty en 1657, cité à Desvres
pour la saisie illégal d' une jument, il sera menacé
d' être cassé par
le Roi s' il ne rend pas immédiatement sa prise à son propriétaire
légitime.
Nommé capitaine au régiment de l’Estrade et par la suite, capitaine au
régiment de Carignan-Salière.
Le 2 septembre après son arrivée, il
quitte Québec pour participer à la construction du fort Sainte-Thérése.
Le 22 octobre de la même année, sa compagnie et celle du capitaine Granfontaine sont employées à la construction d’un chemin entre le fort
Sainte-Thérése et le fort Saint-Louis (Chambly). Ces deux compagnies
retournèrent à Québec pour leur cantonnement d’hiver.
Au court de l’été
1666, on demande au sieur La Motte de diriger la construction du fort
Sainte-Anne au lac Champlain.
En hiver de la même année, La Motte dut
faire face par surcroît à une épidémie et une famine qui ravageas la
garnison du fort Sainte-Anne.
Il commandera ce fort pour le reste du
temps que passera le régiment au pays.
À la demande de Talon d’une
gratification envers le sieur Lamotte dans une lettre en date du 27
octobre 1667. Gratification acceptée par le roi de la somme de 1500
livres, pour les bons services rendus au Canada dans la construction des
forts.
Après le départ des troupes pour la France en 1668, il a été
appelé à commander une des compagnies reconstituées pour la garde des
forts du Richelieu.
En 1669, Lamotte de St-Paul devint commandant de
Montréal, succédant à Zacharie Dupuy. Il porte encore ce titre en mars
1670.
Il est présent le 22 octobre 1673 à la vente de la seigneurie du
sieur Chambly au sieur Deleau.
Il serait rentré en France en fin d' année 1673. Il décède à Gadencourt,
95450, Val D' Oise, Ile de France, le 27 novembre 1685.
Sources:
(Jetté, p.1030; Jean-Jacques Lefebvre, DBC, vol.1, p.428; Benjamin
Sulte, Mém.Hist. vol.8, p.132; BRH, vol.XV (1934), p.49-54; RAPQ
1930-1931, Talon, p.92; Langlois, p.376-377)
BNF; Correspondance du Cardinal Mazarin avec le Maréchal D' Aumont, par
M. le Docteur E.T. Hamy, membre de l' institut et de l' Académie de
Médecine. ( Collection de documents historique publiés par ordre de
S.A.S. le prince Albert 1er, Prince souverain de Monaco) Page 193.
|
non |
Philippe de Carrion
sieur Dufresnoy |
|
Lieutenant |
PHILIPPE de CARRION ou
CARION, SIEUR DUFRESNOY: Lieutenant
Il était originaire de l’évêché de Dax en Gascogne. Il avait le grade de
lieutenant de la compagnie de M. de la Motte-Lucière au régiment de
l'Estrade, puis à celui de Carignan.
Lors du départ des troupes,
il demeure à Montréal en 1668, avec son épouse
Pétronille des Heures.
Le 7 décembre 1671, le séminaire de Saint Sulpice lui
accorda un fief surl'île de Montréal dans la région qui regarde la
rivière de l'Assomption, ou bras de la rivière Ottawa.
Il ne sera issu de ce couple, qu’un
seul enfant,
1)-Jeanne, née le 17 et baptisée à Montréal le 19 septembre 1672.
Leur unique enfant, Jeanne, baptisée à Montréal le 19 septembre 1672, se
maria avec Jacques Lemoine de Sainte-Hélène.
L'été de 1674, Carrion fut mis aux arrêts à Québec pour avoir favorisé
les coureurs de bois sur la partie de l'Ottawa où il trafiquait (à
Carillon aujourd'hui ?) et condamné à une amende de 200 livres. Il
demeurait alors à Lachine. M. l'abbé Verreau résume une partie du
conflit en quelques lignes qui méritent d'être citées:
"' Le juge de Montréal envoya un sergent arrêter deux fameux coureurs
de bois logés chez le lieutenant de Perrot, M. de Carion. La mission
n'était pas facile à remplir chez un homme comme M. de Carion qui ne
craignait pas d'attaquer ses ennemis l'épée à la main, pendant que
madame de Carion allait bâtonner leurs femmes. Le malheureux sergent
futinsulté, maltraité et, paraît-il, jeté en prison. M. de Frontenac,
apprenant cet outrage fait à la justice, crut qu'il devait intervenir
directement, sans égard pour le gouverneur particulier (Perrot) et il
envoya le lieutenant de ses gardes, Bizard, arrêter Carion. A cette
nouvelle, Perrot fait prendre les armes à sa garnison et court chez M.
Le Ber où logeait Bizard, pour punir l'audacieux lieutenant. En vain
celui-ci lui montre-t-il un ordre signé du gouverneur-général Perrot le
lui rejetant à la figure: "Reportez-le à
votre maître et qu'il apprenne une autre fois à mieux faire son 'métier
". . . Bizard est traîné en prison avec Le
Ber." Ceci amena l'arrestation de Perrot.
Le recensement de 1681, ville de Montréal, donne à Carion
52 ans et 40 à sa femme ainsi que 38 arpents de terre en valeur. En
somme ce marchand fut, durant une douzaine d'années, l'un des plus
ardents propagateurs du commerce de Teau-de-vie chez les sauvages,
défiant les autorités, donnant asile aux criminels et contribuant à
créer les bandes de gens qui vagabondaient dans les bois.
Son épouse, Pétronille Des Heures décède à Montréal et inhumé au même
endroit le 3 août 1682.
En décembre 1683, Philippe de Carrion tombe
soudainement malade. Le 13 du même mois, il dicte son testament devant
le notaire Maugue.
Sa fille Jeanne âgée à cette époque de onze ans,
sera l’héritière universelle de ses biens.
Il décède peu de temps
après. Leur jeune fille d’environ douze ans, le 7 février 1684 épouse
Jacques Lemoine de Sainte-Hélène.
( Jetté, p.199; Drouin, vol.1, p.218; Benjamin Sulte, Mém.Hist.
vol.8, p.133; Sulte, Hist.5, p18(3); DBAQ, t1, p.347-348; Langlois,
p.253 ; Mélanges Historiques, études éparses et inédites p 106, par
Benjamin Sulte, Malchelosse (1922)
|
oui |
Paul de Morel
(Maurel) |
|
Enseigne |
PAUL de MAUREL SIEUR DE
SAINTE-HÉLÈNE: Enseigne réformé du régiment de l'Estrade.
Originaire de la ville de
Carcassonne, 11000, Aude, Languedoc-Roussillon.
Il est confirmé à Québec le premier
mai 1666. Il choisit de rester au pays au départ du régiment à
l’automne 1668.
Il reçoit des Sulpiciens une terre située à
Rivière-des-Prairies le 8 décembre 1671, voisine de celle de son
lieutenant Philippe de Carion.
Il dicte son testament le 2 février 1679
en faveur de Jeanne Carion et il décède à Montréal le 6 février 1679.
Âgé d' environ 35ans.
Voir acte de
sépulture
(Tanguay: vol.1, p.442; Jetté, p.792; Mémoires Historiques, Benjamin
Sulte, vol.8, p.133; Langlois, p.417)
Acte de Décès.
|
oui |
Antoine Forestier |
|
Chirurgien |
FORESTIER, ANTOINE :
Chirurgien
Il reçoit la confirmation à
Québec le 24 août 1665. Fils de Jean Forestier et de Françoise Ricard,
de Séverac-le-Château, évêché de Rodez en Rouergue (Languedoc). Il
choisit de rester au pays au départ du régiment pour la France en 1668
et de demeurer à Montréal. Maître-chirurgien de l’Hôtel-Dieu de Ville-Marie, il
était le médecin le plus en vue à Montréal, en temps qu’expert en
médico-légal.
Il prend pour épouse le 25 novembre 1670 à Montréal (Cont.
3, Not. Basset), Madeleine Le Cavelier, fille de Robert Le Cavelier,
armurier et de d’Adrienne Duvivier. Voir
acte de mariage
Il décède à Montréal et y sera
inhumé le 7 novembre 1717.Voir
acte de sépulture
Madeleine Le Cavelier décède deux ans plus
tard le 27 janvier 1719 à Montréal. Ménage établi à Montréal. (18
enfants)
(Tanguay, vol.1, p.235; Jetté, p.427; Drouin, vol.1, p.501; Charles
M. Boisonnault, DBC, vol.2, p.234; Sulte, Hist.5, p69(1); DBAQ, t2,
p.242-243; Langlois, p.336)
|
oui |
Etienne Abillaud |
|
Soldat |
Abillaud, Étienne :
Valet de chambre du
capitaine Lamotte. Il est confirmé le 20 mai 1668 au fort Saint-Louis
(Chambly).
La dernière mention que nous ayons de lui en
Nouvelle-France, est qu’il assiste au contrat de mariage d’Abraham Bouat
et de Marguerite de Nevelet en date du 11 mars 1670. (Langlois, p.202)
|
oui |
Antoine Bazinet |
Tour Blanche |
Soldat |
Bazinet dit Tourblanche,
Antoine :
Il
est le fils de Jean Bazinet laboureur et de Marguerite Dusaut , de
Saint-Antoine de Tour-Blanche, évêché de Périgueux, en Périgord
(Dordogne) Lors du départ des troupes en 1668, il décide de
rester au pays. Il pratique la traite des fourrures, même sans
autorisation, ce qui lui apportera des semonces de la part du Conseil
Souverain.
Le 6 août 1674, il prend pour épouse à Montréal, Françoise Janot, (Cont.5 août, Not. Basset), fille de Marin Janot et de Françoise
Besnard et se fixe à la côte St-Léonard, Pointe-aux-Trembles de
Montréal.
Voir acte de mariage
Couple avec 9 enfants
Il décède le 24 juin 1729
Pointe-aux-Trembles de Montréal
.
Voir acte de
sépulture
(Tanguay, vol.1, p.33; Jetté, p.59; Drouin, vol.1, p.66; Antoine
Lefinet pour Sulte, Hist.5, p.66(3); Godbout, RAPQ, 34-35, p.519-520; DBAQ,
t1, p.126-127; Langlois, p.219-220)
|
oui |
Pierre Brunet |
Tour Blanche |
soldat |
Brunet, Pierre :
Il est le fils de Charles Brunet et de Thienette Rutaude de la paroisse
Saint-Pierre de Tournon en Touraine.
Confirmé le 31 août, et reçu le
scapulaire le même jour. On le dit âgé de vingt ans. Il rédige son
testament à l’Hôtel-Dieu de Québec à six heures du soir, et nomme le
notaire Pierre Quartier notaire à Tournon comme exécuteur. Est-il
décédé à Québec? (Langlois, p.250)
|
non |
François Chaussagne |
|
soldat |
Chaussagne, François :
Tout ce que l’on sait sur ce soldat, est qu’il était présent au mariage
de Pierre Cabazier et de Jeanne Guiberge le 23 juillet 1669 à Notre-Dame
de Montréal.
(Langlois, p.275)
|
oui |
Dominique de Cucq |
|
soldat |
De Cucq, Dominique :
Né vers 1645 à Saint-Paul de Lamiat, diocèse d’Alby. Il abjure l’hérésie
de Calvin le 26 mars 1670. Arrivé en 1665, mais peut-être avec une
autre compagnie que celle du capitaine La Motte.
(Langlois, p.289)
|
non |
François Darigue |
|
soldat |
Darigue, François :
Il est présent au mariage de Pierre Cabazier et de Jeanne Guiberge à
Notre-Dame de Montréal le 23 juillet 1669.
(Langlois, p.288)
|
non |
Jean Des
Broyeux |
Coignac |
soldat |
Debrieux, De Broyeux ou Des
Broyeux dit Coignac, Jean :
Fils de Christophe Debroyeux et de Jeanne Duguay de la paroisse
Saint-Régis de la ville de Cognac, évêché de Saintes en Saintonge
(Charente-Maritime).
À l’automne 1668, il décide de s’établir au pays.
Il contracte mariage en date du 25 janvier 1677 devant le notaire
Adhémar, avec Marguerite Dizy, baptisée à Trois-Rivières le 11 février
1663, fille de Pierre Dizy dit Monplaisir et de Marie Trouillard ou
Drouillard de Champlain.
Il est marchand et s’adonne pleinement à la
traite des fourrures. N’eût été tout le tapage qui entoura son aventure
galante avec le militaire François Desjordy, Marguerite Dizy n’eût guère
retenue l’attention des historiens. Son époux étant en grande partie de
l’année à ses voyages de traite vers les pays des Outaouais, esseulée,
Marguerite ne fut pas insensible aux avances de François Desjordy,
capitaine réformé d’un détachement de la marine stationnée près de
Batiscan. Ils finirent bientôt par cohabiter ensemble en l’absence de
Debrieux.
En 1694, ces deux amants reçurent l’interdit d’entrée dans
l’église de Batiscan et de Champlain. Elle porta plainte auprès de
Frontenac qui intervint dans la querelle, y voyant un empiètement
possible de l’Église sur le domaine de l’État. Le litige fut porté
devant le Conseil privé du roi, et bientôt oublié.
Devenue veuve au
décès de son mari à Montréal le 27 août 1699 et inhumé le lendemain
Voir acte de
sépulture
elle continua d’habiter Batiscan.
Couple avec un enfant :
François De Broyeux : né vers 1679, épouse Madeleine Lescuyer
15.06.1707 Batiscan. Sépulture 02.05.1750 Batiscan
Son épouse Marguerite Dizy, exerçant
semble-t-il le métier de chirurgienne, décède le 21 et inhumé le 22
octobre 1730 à Batiscan.
(Tanguay, vol.1, p.186; Jetté, p.338; André Vachon, DBC, vol.2,
p.197; Drouin, vol.1, p.196; Sulte, Hist.5, p.61(2); DBAQ, t2,
p.45-46; Langlois, p.289)
|
oui |
Jacques Dupéré |
La Ruine |
soldat |
Dupéré dit La Ruine,
Jacques :
Il
est témoin au contrat de mariage de Pierre Cabazier et de Jeanne
Guiberge devant le notaire Basset le 30 mars 1669. (Langlois, p.317)
|
oui |
Jean Dutertre |
Des Rosiers |
soldat |
Dutertre dit Desrosiers,
Jean :
Il est
soldat de la compagnie du capitaine La Motte en 1670 à l’achat d’une
terre à la Côte Sainte-Marie, d’un nommé Jean Leroy dit Lapensée.
Arrivé
en 1665, mais peut-être avec une autre compagnie que celle du capitaine
La Motte.
(Langlois, p.321)
|
oui |
François Flousaguet |
|
soldat |
Flousaguet, François :
Ce soldats de la compagnie du capitaine La Motte, arrive à Québec le 19
août 1665 à bord du navire la Paix.
Il est présent au mariage de Pierre Cabazier et de Jeanne Guiberge à Notre-Dame de Montréal le 23 juillet
1669.
Arrivé certainement avec une autre compagnie que celle du
capitaine La Motte.
(Langlois, p.336)
|
oui |
Michel Grouvilet |
La Mothe |
Soldat |
Grouvilet dit La Mothe,
Michel :
Les
informations sur ce soldat sont mince, si ce n’est qu’il décède à l’âge
de dix-huit ans à l’hôpital de Montréal et est inhumé le 15 mars 1667.Voir
acte de sépulture
(Jetté, p.533; Langlois, p.353)
|
Décédé |
René Guibert |
Larosée |
soldat |
Guibert dit Larosée, René :
Il reçoit le scapulaire à Québec le 31 mai 1666.
Témoin au mariage
d’Antoine Dufresne et de Jeanne Fauconnier devant le notaire Basset le
25 novembre 1668, il a spécifiquement mentionné qu’il était de la
compagnie du capitaine La Motte. Il va s’établir au Cap de Varennes.
Son nom ne paraît pas au recensement de 1681. Nous n’entendons plus
parler de lui après 1684.
(Langlois, p.354)
|
oui |
Pierre Lorrin |
Francœur |
soldat |
Lorrin dit Francoeur,
Pierre :
La
seule mention que nous ayons de lui, est que Charles Desmarets de
St-Ours, lui fait don le 6 mars 1669 (Not. Basset), de tous ses biens en
cas de mort.
(Langlois, p.398)
|
oui |
René
Le Meusnier |
Laramée |
soldat |
Le Meusnier dit Laramée,
René:
Né en
1636 (rec.1681), de Jean Meusnier et de Périnne Lacaillerot de la
paroisse Saint-Jean du Boupère, ar. Fontenay-le-Comte, diocèse de Luçon
au Poitou. À 30 ans, il fut confirmé à Québec le 24 août 1665. Au
départ des troupes en 1668, il demeure au pays.
Il épouse en date
du 16 octobre 1668 à Québec (cont. 14 octobre 1668, Not. Le Comte), une
fille du roi, Marguerite Charpentier, née vers 1641 de François
Charpentier et de Françoise Germain, de la paroisse Saint-Nicolas, ville
et évêché de Meaux, en Brie (Seine et Marne).
Voir acte de mariage
Elle avait auparavant
passé un contrat de mariage (annulé par la suite) avec Élie Voisin en
date du 1er octobre 1668 (Not. Rageot). Cette fille apporta des biens
estimés à 300 livres. René Meusnier décède le 22 septembre 1702 à
Neuville.
Voir acte de
sépulture
Ce
ménage était établi à Neuville. (2 enfants).
1) Perrine : baptisée 16.01.1670 à Québec
2) Philippe : baptisé 14.04.1671 à Québec
Après le décès de son
mari, Marguerite en seconde noces, se marie avec Jean Fanie en date du 23
janvier 1705 à Neuville. Il était le fils de Thomas Fanie et de
Marguerite Saubrite de la ville et ar. de St-Jean-d’Angély, ev. de
Sainte en Saintonge (Charente-Maritime).
Marguerite Charpentier sera
inhumé à Neuville le 28 février 1709. Ménage établi à Neuville.
Aucun
enfant issu du deuxième mariage.
(Tanguay: vol.1, p.428; Jetté, p.804; Drouin, vol.2, p.944; B.R.H.
1909, p.145; Dumas, p.203; Landry, p.288-89; Sulte, Hist.5, p.60(1);
Langlois, p.413)
|
|
Etienne Pasquier
|
Pasquier |
soldat |
Environ 45 ans lors de son enrôlement
Né vers 1621 évêché de Poitiers, fils d'Estienne
maître-menuisier
et Jeanne POUSSARD
Jardinier et volontaire au recensement de 1666 à
Notre-Dame-des-Anges. Il faisant
certainement parti des Surnuméraires.
Contrat de mariage avec une jeune Parisienne, la fille d'un maître
jardinier florissier, Françoise Barbery, annulé. Françoise Barbery
épousa
ensuite René Dardenne
Il épouse à Notre-Dame de Québec le 06/11/1668 Henriette Rousseau
fille de Jacques et Jeanne Arnoult.
Voir acte de mariageIl est
installé dans le Rang Saint-Jacques-la-Misère. La famille vit en
1681 à La Petite Auvergne.
Famille avec 3
enfants :
1) Anne :19.02.1670 à Québec
2) Etiennette : 26.11.1671 à Québec
3) Philippe : 20.11.1673 à Québec
|
oui |
Isaac Pasquier
 |
Lavallée |
soldat |
Pasquier dit La
Vallée, Isaac:
Né vers 1636 (rec.1681), il est le fils de Mathurin Pasquier
(Paquet pour Drouin et Ignace Paquer pour Sulte) et de Marie
Frémillon, de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de la ville de
Montaigu,85600; Vendée; Pays de la Loire.
À son arrivée, ce fut la montée vers le Richelieu, afin de construire
des routes et les forts St-Louis (Chambly) et Ste-Thérèse. Plusieurs
soldats tombèrent malades à cause de la pluie, du froid et de la
mauvaise nourriture. On n’avait pas de marmite pour faire cuire le lard
et un peu de potage. Le 22 octobre, le capitaine La Motte employa ses
hommes à la construction du chemin reliant le fort Ste-Thérèse au lac
Champlain, puis revint à Québec pour ses quartiers d’hiver. En
septembre1667, l’histoire nous apprend que pour la guerre contre les
Agniers, 700 soldats, 400 habitants et 100 amérindiens alliés avait
participés à l’opération. À la dissolution des 24 compagnies à l’automne
de 1668, plusieurs soldats, en décidant de rester au pays, formeront 4
nouvelles compagnies de 75 soldats qui continueront d’être soldées par
l’État, dont Isaac Pasquier.
Il prend pour épouse en date du 30 juin 1670 (Cont. 13 avril, Not. Paul
Vachon dit Pomerleau), en la paroisse La-Visitation-de-Notre-Dame de
Château-Richer, près de Sainte-Anne de Beaupré, Élisabeth Meunier,
(aussi connu sous le nom de Meusnier), née à Québec le 17 février 1656
et baptisée le 13 mars, à Notre-Dame de Québec. Elle était la fille de
Mathurin Meunier et de Françoise Fafard de Clermont-Créans, 72200;
Sarthe; Pays de la Loire. (Maine).
Voir acte de mariage
(NOTE : Mathurin Meunier et Françoise Fafard fut le premier
mariage français célébré à Montréal le 3 novembre 1647)
Au recensement de 1681, Isaac Pasquier était établit dans la
paroisse de Saint-Laurent de l’Ile d’Orléans. Il décède dans la même
paroisse et y sera inhumé le 18 juin 1702.
Voir
acte de sépulture
Élisabeth Meunier vivait
encore le 24 janvier 1708. (14 enfants, dont 7 filles et 7 garçons)
(Tanguay: vol.1, p.465; Jetté, p.868; Drouin, vol.2, p.1017, 944; Nos
Ancêtres, Gérard Lebel, vol.3, p.157-163; Sulte, Hist.5, p.86(2);
Généalogie Québec; B.R.H. 1909, p.151; DBAQ, t4, p.72; Langlois,
p.425)
Note : Il y eut au
moins sept Français qui sont venus s’établir au Canada au XVIIème
siècle, sous le nom de Pasquier. Le nom premier se changea par la suite
en Pasquet et Paquette. Disons immédiatement que seulement quatre
d’entre eux ont laissé une descendance mâle au pays. Ce sont Méry
Pasquier, Étienne Pasquier, Isaac Pasquier dit Lavallée et Philippe
Pasquier. (A.N.Q., Roland J. Auger, généalogiste, SGCF, vol.23,
No.2, p.118-121)
|
oui |
Eustache Prévost
|
Lafleur |
soldat |
Prévost dit La Fleur,
Eustache:
Né en
1646 (selon le recensement de 1681) Il était le fils d'Isaac Prévost et de
Jeanne Sautil,
de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de la commune de La Bouille,76530;
Seine Maritime; Haute Normandie.
Il est parmi les confirmés à Montréal en mai 1666. Il participe aux
divers travaux du régiment, construction des forts, de routes,
etc...durant l' hiver 1666/1667, il survit à une épidémie, suivi d' une
famine.
Il reste au pays en 1668, mais nous n' avons aucune trace de lui jusqu'
en octobre 1672.
Comme beaucoup de
soldats, il s’intéresse à la traite des fourrures et le 3 octobre 1672,
il s’engage à faire le voyage aux Outaouais pour Jean Perré, marchand.
Il épouse le 13 novembre 1673 à Montréal ( Contrat du 19 avril, Not.
Basset) avec Élisabeth Guertin
Voir acte de mariage
Elle est
baptisée à Montréal le 6 février 1661,
fille de Louis Guertin dit le Sabotier, et d'Élisabeth Le Camus, de
Paris, habitants de Montréal depuis 1653.
Au recensement de 1681, ce couple réside à Contrecœur.
Élisabeth Guertin fût inhumée à Montréal le 21 mars 1714.
Eustache
Prévost décède à Montréal le 26 mars 1730 et inhumé le lendemain.
Voir acte de
sépulture
Couple avec 8 enfants.
1) Jean: né 26 décembre 1681, baptisé le 27
2) Rosalie Rose: née et baptisée 22 avril 1688
Pointe-aux-Trembles, Montréal
3) Anne Charlotte: baptisée le 19 février 1690 à Montréal
4) Eustache: baptisé 20 septembre 1692 Montréal.
5) Marie-Louise: baptisée 28 décembre 1694 Montréal.
6) Louis: né et baptisé le 11 février 1697 Montréal.
7) Anne: née et baptisée le 25 mars 1699 Montréal; Sépulture 15 mai 1699
Montréal
8) Jean-Baptiste: né le 13 avril 1702 à Montréal.
Sources:
(Tanguay: vol.1, p.500; Jetté, p.945; Drouin, vol.2, p.1107; Sulte,
Hist.5, p.73(3); Doc. jud. du 5 juillet 1669; DBAQ, t4, p.182;
Langlois, p.444)
Gilles Tremblay:
Voir son document Eustache Prévost dit
Lafleur et Marie-Élisabeth-Isabelle Guertin
Annotations
complémentaires.
Libération de La Bouille le 27 Août 1944 par les Canadiens du 2ème corps
d' Armée.
http://www.labouille.fr/index.php?idR=32
|
oui |
Claude Proteau |
Latouche |
soldat |
Proteau dit Latouche,
Claude :
Nous
n’avons pas beaucoup de détail sur ce soldat. Il a été témoin au
contrat de mariage d’Antoine Dufresne et de Jeanne Fauconnier devant le
notaire Basset le 21 novembre 1668.
(Langlois, p.444)
|
non |
Jean René |
|
soldat |
René, Jean:
Né vers 1645 (rec.1681) de Jean René et de Jeanne Jacqueline, de
St-Pierre-de-Couronne de la ville et évêché de Nîmes en Languedoc
(Gard).
Il est confirmé à Québec le 24 septembre 1665.
Jean René décède entre le 31 mars 1671 et le 25
juillet 1674.
Il prend pour
épouse en date du 9 septembre 1670 à Québec (cont.3 septembre 1670, Not.
Becquet), une fille du roi,
Jeanne Gruaux, (Griaux pour Dumas et Sulte),
née vers 1631 (rec.1681), de François Gruaux et de Françoise Delachaux,
de la paroisse Saint-Georges, ville et archevêché de Lyon dans le
Lyonnais (Rhône).
Voir acte de mariage
Elle apporta des biens estimés à 200 livres et un don
royal de 50 livres.
Contrat de mariage du 03/09/1670, notaire Romain Becquet
3 septembre 1670
[Document insinué le 17 octobre 1670]
Mariage entre Jean
René, habitant de Saint-Ours, fils de Jean René et
de Jeanne Jacqueline, ses père et mère de la ville de Nîmes, et Jeanne
Gruault (Gruaux), fille du feu François Gruault (Gruaux) et de Françoise
de LaChaux (Chaux), ses père et mère de la paroisse de Saint-Georges en
la ville et archevêché de Lyon, sont présent dame Anne Gasnier (Gagné -
Gagnier), veuve du feu sieur Jean Bourdon, de son vivant écuyer et
seigneur de Saint-Jean et de Saint-François, conseiller au Conseil
souverain, demoiselle Élizabeth Étienne, le sieur Pierre de Saint-Ours,
écuyer, seigneur de Saint-Ours, capitaine d'une compagnie d'infanterie
en Nouvelle-France, et demoiselle Anne Dusaussay, amis des futurs époux,
Jean-Baptiste Gosset et Gilles Dutartre, sont témoins
PISTARD :
http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/archives/52327/3334551
Ménage établi à Saint-Ours, 1 enfant
Pierre : né ca 1671, il est sur le recensement de 1681, en la
seigneurie de Repentigny, où il est dit qu'il est le fils de Jeanne
Gruau et Jacques Pigeon.
Suite au décès
de son mari, elle épouse en seconde noce, Jacques Pigeon dit Petit-Jean
vers 1674 à Repentigny.
Ce dernier ainsi que son épouse, décède après
le recensement de 1681.
Ménage établi à Repentigny. (1 enfant)
1)-Denise
:
née 02/01/1677 et baptisée le 10 à Pointe-aux-Trembles ( n'est pas sur
le recensement de 1681)
Sources : Tanguay: vol.1, p.515, 484; Jetté, p.979, 916;
Drouin, vol.2, p.1147, 1072; Dumas, p.252-53; Landry, p.321;
Sulte, Hist.5, p.65(2); Langlois, p.451, 180, 187; Le nom de
Jacques Pigeon paraît sur deux contrats du Not. Pierre Mesnard de
St-Ours, en date du 16 avril 1673 et 16 novembre 1675 ; PISTARD ;
Note :
Langlois le dit soldat de la compagnie du capitaine de St-Ours, mais
l’intègre à la compagnie du capitaine Lamotte ?
À la page 180, il
indique pour RENÉ Jean, "d’aller voir la compagnie de Saint-Ours". Si
nous allons voir cette compagnie page 187, il n’y a pas de RENÉ Jean ?
Pourtant, RENÉ est bien enregistré à la compagnie Lamotte sur la liste
de 1668 et aucun RENÉ à la compagnie de St-Ours. Donc, à quelle
compagnie doit-on enregistrer ce soldat ?
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oui |
Pierre Torin |
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soldat |
Torrin, Pierre :
Nous n’avons pas de
détail sur ce soldat.
C’est à la suite d’une donation de Charles
Desmarais à son égard en date du 6 mars 1669 devant le notaire Basset
que nous apprenons qu’il était soldat de la compagnie du capitaine
La
Motte.
(Langlois, p.482) |
oui |
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