De
FROMENT Pierre André |
|
Capitaine |
"A son arrivée à St Jean D' Angély ",
la
Compagnie du Sieur de Froment a été jugée comme étant la plus faible du
régiment de Carignan-Salière.
Pour remédier à ce problème, on va y
incorporer deux soldats de chaque compagnie présentement en poste à
Brouage et à Oléron. (Archives de la guerre, Service Historique de l'
Armée MG4, B1 vol 191,p. 46-340; Série A1 Bobine F-466 et C-12576 )
SIEUR
PIERRE-ANDRÉ de FROMENT : Capitaine
On remonte en
France, la généalogie de cette famille à la fin du quatorzième siècle.
Pierre-André Froment est né vers 1635 à Valence, 26000, Drôme,
Rhone-Alpes.
Il est le fils de Claude de Froment et d’Anne des Mottes de la Griotterie.
Pierre-André de Froment, devient seigneur de Saillans, de
Laulavier, de Bize et de Poinson.
Il est capitaine-major du régiment de Pierregourde, puis major de Tortone, major de Thionville et de
Landracies et capitaine d’une compagnie franche de cent hommes d’armes.
En 1650, il contracte mariage devant le notaire Redmond de Paris avec
Catherine de Certieux, fille de Nicolas de Certieux, écuyer et seigneur
de Bouqueval, capitaine et gouverneur de la ville et château de
Châtel-Vilain et de Catherine de Guilbon.
À l’hiver 1665, apprenant que
le régiment de Carignan est envoyé par le roi en Nouvelle-France, il
demande à commander une compagnie en tant que capitaine.
On accède à sa
demande et on lui donne une compagnie du régiment de Lignières.
Les
capitaines en garnison à Brouage et Oléron acceptent, le fait que la
compagnie du sieur Froment, étant la moins bien garnie du régiment, de
détacher deux soldats de chacune des
7
compagnies d’infanterie en garnison à Brouage et Oléron et de les
incorporer dans la compagnie du capitaine Froment.
Arrivée à Québec au mois de juin, ce n’est que le 23 juillet suivant que
les soldats de cette compagnie se mettent en route pour le Richelieu
afin de travailler à la construction du fort Saint-Louis (Chambly)
Problème de transport semble-t-il.
La compagnie est mise en
cantonnement dans la région de Trois-Rivières.
Durant son séjour dans le
pays, le capitaine Froment se fait très discret, puisque nous ne
trouvons sa signature à aucun endroit.
Il repasse en France à l’automne
1668.
(R.M. Le Régiment de Carignan, p.24-27, 67-68, 71; Langlois,
p.340-341)
|
non |
DUBOIS
Félix
Sieur de St Maurice |
|
Enseigne |
DUBOIS Félix, sieur de
Saint-Maurice : Enseigne
Il est le fils
du capitaine Jean-Baptiste Dubois de Coquereaumont et de Saint-Maurice.
Le 2 octobre 1667, le sieur Nicolas de Hautcourt lui cède la charge
d’enseigne de la compagnie du capitaine Froment.
Il repasse en France à
l’automne 1668.
(Langlois, p.302)
|
non |
HAUTCOURT Nicolas |
|
Enseigne |
De HAUTCOURT Nicolas:
Enseigne
Une lettre du 8
mai 1665 nous apprend que le sieur de Courcelle avait sollicité un poste
d’enseigne pour son neveu de Beaumont.
Par la suite, soit le 27 octobre
1667, il devint lieutenant de la compagnie du capitaine Berthier au
régiment de l’Allier.
Le 2 octobre précédent, il avait vendu son poste
d’enseigne à Félix Dubois, sieur de Saint-Maurice.
En 1667, il était
aussi procureur du gouverneur de Courcelle.
Cité à Québec le 18 octobre
1668. Par la suite, il repasse en France.
(Jetté, p.559; R.M. Le Régiment de Carignan, p30, 73, 113;
Langlois, p.359)
|
non |
POIROT
Pierre |
Laverdure |
Caporal |
POIROT Pierre |
oui |
ARNAUD
Sébastien |
Ladouceur |
Soldat |
ARNAUD Sébastien |
non |
BADAILLAC
Louis |
La Plante |
Soldat |
BADAILLAC Louis
dit La Plante :
(écrit Bavaillac au Recensement de 1681).
Né vers 1644 en la ville de Périgueux;
24000; Dordogne; Aquitaine. (
Périgord ).
Il fut confirmé le 20 mai 1669 au fort Saint-Louis
de Chambly.
Il prend pour épouse vers 1672 dans la région de Sorel,
Catherine De Lalore, fille de feu Philippe (Dumas) ou Charles (Jetté et
Landry et Langlois), et de Catherine Després, de la ville de Londres en
Angleterre.
Un contrat de mariage entre elle et Louis Lavallée a été
annulé en date du 17 octobre 1671, notaire Becquet.
À ce contrat, il
est inscrit qu'elle apportait des biens estimés à 300 livres et un don
royal de 50 livres. Comment expliquer qu'une fille venant d'Angleterre
puisse obtenir un don du roi de France ? Bien que son père étant
d'origine anglaise, mais du nom Després pour sa mère, Catherine résidait
peut-être en France lors de son départ pour la Nouvelle France.
Au
recensement de 1681, il Habitait la Seigneurie de Sorel et possédait un fusil, quatre bêtes à cornes et
huit arpents de terre en valeur.
En 1690, il entreprend un voyage de
traite, probablement dans les Outaouais. En est-il revenu ? Langlois
nous dit, que nous n’entendons plus parler de lui après cette date.
Par
contre, d’autres historiens nous avance des dates différentes. Catherine
De Lalore serait décède entre le 4 juillet 1690 et le 14 juin 1694
(Dumas et Landry), ou avant le 5 janvier 1705 à Sorel (Jetté).
Louis Badaillac serait décède entre le 16 juillet 1702 et le 4 janvier 1705
dans la région de Sorel.
Ménage établi à Sorel. (8 enfants)
1)-Marie Catherine : baptisée 22/06/1673 Sorel
2)-Marie : née 27/07/1675 et baptisée le 28 à Sorel
3)-Anne Élisabeth : née 14/10/1677 et baptisée le 24 à Sorel
4)-Louis : né 26/03/1680 et baptisé le 04/04/1680 à Sorel
5)-Gilles : né le 03/05/1682 et baptisé le 4 à Sorel
6)-Thérèse : baptisée 21/08/1685 à Sorel
7)-Claire : née vers 1687, épouse François Lanctôt 09/05/1707 Montréal
8)-Catherine : baptisée 04/07/1690 à Sorel
Sources:
(Tanguay, vol.1, p.21,
168; Jetté, p.39; Drouin, vol.1, p.40; Dumas, p.219; Landry, p.300;
Sulte, Hist., vol.5, p.74(3); R.M. Le Régiment de Carignan, p89; DBAQ,
t.1, p.92; Langlois, p.213;
Généalogie Québec;
)
|
oui |
BEAUMONT
Jean |
Boutefeu |
Soldat |
BEAUMONT Jean dit Boutefeu
et Piquefeu :
Fils de Michel
Beaumont et de Mathurine Chapelet de Villemoisans, 49370; Maine et
Loire; Pays de la Loire.(
Anjou ).
Un contrat de mariage devant le notaire Becquet
en date du 12 mai 1669, avec Jeanne de Lahaye, veuve de Philibert
Chauvin a été annulé.
Le 15 janvier 1671,
il reçoit une concession des
Jésuites, de deux arpents de front, par trente de profondeur dans la
seigneurie de Saint-Gabriel.
Au recensement de 1681, il est domestique
à l’Hôtel-Dieu de Québec et résidant du Couvent des Hospitalières.
Entre 1683 et 1685, il passe plusieurs marchés et engagements envers
divers personnes.
Il décède à l’Hôtel-Dieu de Québec le 21 octobre (2
octobre pour Jetté) 1700.
On lit au registre « Jean Baumon dit pique
feu âgé de 80 ans ».
(Tanguay,
vol.1, p.123; Jetté, p.69, 242; Drouin, vol.1, p.265; Sulte, Hist.,
vol.5, p.54 (1);
R.M. Le Régiment de Carignan, p89; Langlois, p.222)
|
oui |
CHAMPOUX Pierre |
Jolicœur |
Soldat |
Né vers....; Marié à Bécancour vers
1680 avec Geneviève Guillet, installé au Cap de la Madeleine. (Selon
Marcel Fournier)
Jolicoeur
(Non
identifié, selon R.M. Le Régiment de Carignan,
p89)
|
oui |
COUC Pierre
|
Lafleur |
Soldat /
Interprète
( Sergent) |
COUC Pierre
dit Lafleur :
Voir Actes Soldats du régiment
Né vers 1627 de Nicolas Couc et d'Élisabeth Templair, de la ville de
Cognac, 16100; Charente; Poitou-Charentes. (Saintonge).
Cognac ville située sur les rives du fleuve
Charente, tire de celui-ci sa prospérité et sans doute son origine. Au
Moyen Age c’est un port sur la Charente axé sur le négoce du sel. Les
rois Valois confirmèrent les privilèges de la ville. Il n’en fut pas de
même avec les Bourbons. Ceci eut pour conséquence de réduire
l’importance de la place du négoce du sel, mais les Cognaçais surent
réagir et le commerce du vin se développa, aidé en cela par les
relations, souvent familiales entretenues avec l’Angleterre et la
Hollande, de nombreux natifs, huguenots, s’y étant réfugiés. Le vin
voyageait mal par mer, et les marchands européens décidèrent de le
brûler, c’est à dire de le distiller, ainsi naquit la " Liqueur des
Dieux" : le Cognac.
En 1651, pendant la Fronde, Cognac eut à soutenir un siège resté fameux
dans l’histoire. Louis XIV pour remercier la ville de son soutien
accorda quelques privilèges.
http://www.ville-cognac.fr/spip.php?article28
Il arrive en Nouvelle France en août 1651 en tant que soldat. Une étude
de Simone Vincens publiée dans la revue de la SGCF, volume XXX, n° 1,
pages 33 à 45, nous confirme cet état de fait.
www.leveillee.net/ancestry/couc1.htm
La compagnie des Cent Associés qui exploitait la colonie sans grand
intérêt, prit enfin les revendications des missionnaires au sérieux et
se décida d’envoyer un renfort de troupe en 1651, il est fort probable
que Pierre Couc fut un de ces soldats.
Il parraine le 27 août de la même année une petite orpheline indienne
nommé Perrine, sa marraine étant Jeanne Lefebvre. Geste très symbolique,
mais la tension régnante entre Iroquois et Hurons, ne permettait pas à
ce soldat d'y penser. Je recherche avec quelle compagnie de ce moment
il est arrivé.
Durant toute la période qui l’amena à son mariage, il combattit les
Iroquois avec les Algonquins, mais également chassa pêcha, participa à
la trappe. Il a été cité comme « Coureur de bois ». Il devait
certainement vendre le fruit de son travail au capitaine de navire Denis
Pérée, ce qui expliquera la présence de ce dernier à son mariage.
Sa présence au milieu des indiens et son mariage ont fait de lui un
interprète de premier ordre.
Il prend pour épouse en date du 16 avril 1657 à Trois-Rivières
(Cont. 24
août 1657, Not. Ameau), Marie Mite8ami8g8k8é,
( Miteouamigoukoué)
algonquienne, née dans les années 1631/32 et baptisée le 06/11/1650
Notre-Dame de Montréal, de la nation des Ouionontateronon; huronne du groupe des Weskarini de la tribu des
Algonquins.
Cette dernière était veuve d’un premier mariage, avec Assababich
(
Asababich, a été tué avant 1652 lors d'un raid perpétré
par les Iroquois à Trois-Rivières.) et aurait eu 2 enfants Catherine née en 1647 et baptisée en 1652.
Pierre, baptisé le 6 mai 1650.
Témoins à leur mariage, quelques membres et amis de la tribu
algonquine soit
Carolus Pachirini et
Bartholomens Auara8i,
Sieur Pérée
marchand, ainsi que le notaire royal Severin Ameau dit St Séverin. Le père Paul
Ragueneau officia la cérémonie.
Acte en Latin.Voir
acte de mariage
En 1667 après la campagne contre les Iroquois, avec le régiment de
Carignan-Salière, ils vivent à Petit Cap de la Madeleine, Mauricie;
en
1681, ils sont à la seigneurie de St François à Québec.
Sa première fille Jeanne fut inhumée à Trois-Rivières le 23 octobre
1679.
Pierre Couc, soldat interprète, décéda et fut inhumé en 1690 à l’âge de
63ans, il serait donc né en 1627.
Marie Sauvagesse, (Mite8ami8g8k8é), fut inhumée le 13 janvier 1699 à
Trois-Rivières.
Ménage établi au même endroit. (7 enfants).
Liste des enfants connus
Prénoms |
Dates de Naissance |
Décédé le |
Marié avec |
Jeanne |
le 14/07/1657 |
23/10/1679 Trois Rivières |
Elle est tuée par Jean Rattier. Ce dernier
condamné à être pendu, eu le choix
entre la corde ou devenir Bourreau.
« Exécuteur de la Haute Justice »
Le choix fut vite fait. |
Louis |
le 27/11/1659 |
vers 1709 |
1) Madeleine Sacokie
2) Jeanne Ouigatigocon |
Marie Angélique
|
vers
1662 |
le 07/01/1750
à Pointe du lac |
François Delpé |
Marguerite |
le 01/06/1665
|
|
Jean Fafard |
Elizabeth |
vers
1669
|
|
Joachim Germaneau
|
Marie Madeleine
|
vers
1673 |
|
Maurice Ménard |
JeanBaptiste
|
|
|
Anne Sauvagesse |
Sources:
(Tanguay, vol.1, p.142; Jetté, p.278; Drouin, vol.1, p.311; Séguin,
vol.1, p.94; R.M. Le Régiment de Carignan, p78; Sulte, Hist., vol.5,
p.75 (1);Généalogie Québec; Madame Suzanne Boivin Sommerville, Michigan.; "Honteux personnages de l’histoire du Québec" de Guy Giguère
;)
Compilation et écriture de Bernard Quillivic, Recherches Marguerite
Lafontaine et Gérald Ménard, correction de Jocelyne Nicol-Quillivic. |
oui |
? |
Lafleur |
Soldat |
dit Lafleur :
Un nommé dit Lafleur, tué par la décharge prématurée d'un canon et
inhumé à Trois-Rivières le 6 août 1665.
Écrit en latin au registre,
« Occisus glande catapultae fortuito à socio. ».
(Sulte, Régiment
de Carignan, p.31; Langlois, p.283)
Note :
À ne pas confondre avec Pierre Couc dit Lafleur, habitant du
Cap-de-la-Madeleine, marié à Trois-Rivières le 16 avril 1657 avec une
sauvagesse du nom de Marie Mate8ame8ga8e.
|
? |
DAUVERGNIER Louis
/
D' Auvergnier
|
L' Orange |
Soldat |
DAUVERGNIER Louis dit
L'Orange :
Il fût confirmé le 20 mai 1668 au fort Saint-Louis (Chambly). En 1672, il
achète une terre de 80 arpents en superficie à Lachine.
En 1678, il
achète deux terres le même jour d’une superficie de 20 arpents chacune,
toujours à Lachine. Donc, il a en sa possession, une terre de 120
arpents en superficie située à Lachine, qu’il vend le 30 juin 1680 à un
nommé Henri Jarry. Les documents se taisent par la suite à son sujet.
Le nom de Louis Dauvernier n’apparaît pas au recensement de 1681,
serait-il enregistré sous le nom de Louis Hornier, 35 ans, résident de
Lachine ?
(Sulte, Hist.,
vol.5, p.70 (3);
R.M. Le Régiment de Carignan, p89; Langlois, p.288)
|
oui |
GUILLET
Jean |
De St Marc |
Soldat |
GUILLET Jean
dit de
St-Marc, ou St Mars:
Né vers 1640, veuf de ............., de la paroisse Sainte-Catherine de la Flotte,17630,
Île de Ré, Charente-Maritime, Poitou-Charentes (Aunis).
On le
dit veuf sur son acte de mariage, se serait-il marié en France ?
Au recensement de 1667, il
était fermier du sieur Grignon à Beaupré.
Il ne s'était pas encore
remarié au recensement de 1681 à Sorel.
Il prend pour épouse en date du
21 novembre 1690 à Saint-François-du-Lac, Marie Meunier, originaire de
Saint-Martin, Île de Ré, évêché de La Rochelle en Aunis
(Charente-Maritime). Voir
acte de mariage
Elle était veuve d'un premier mariage avec Jacques Hudde, et avait eu 7 enfants avec ce dernier.
Jean Guillet décède le 23
février 1691 à l'Hôtel-Dieu de Québec.
Marie Meunier décède après le 23
février 1691.
Ménage établi à Saint-François-du-Lac. (Aucun enfant).
(Tanguay, vol.1,
p.311, vol.4, p.418; Jetté, p.544, 577-78; Dumas, p.298; Landry, p.347;
Sulte, Hist., vol.5, p.74 (3); Collection Sulte; R.M. Le Régiment de
Carignan, p89)
Note de Langlois :
Pour Jean Guillet dit de St-Marc, p.143
On en fait le Saint-Marc de
la compagnie Froment. Or ce renseignement provient de Benjamin Sulte et
il est inexact. Le seul Guillet, porteur du surnom de Saint-Marc, est
Louis Guillet, né en 1657 et fils de Pierre Guillet et de Jeanne
Saint-Père. Le seul Jean Guillet alors au pays s’engage à la Rochelle
le 27 mars 1665 et devient fermier du sieur Grignon de la Côte de
Beaupré.
(Cette note est à prendre avec réserve et a été mise pour avis.)
|
oui |
HOUSSY Jean (Houry) |
Bellerose
L' Irlande |
Soldat |
HOUSSY Jean dit Bellerose :
(Houry pour R.M., Housseau au rec.1681)
Fils de Mathieu Houssy et
d’Élisabeth Ougan, de la paroisse Saint-Laurent de Dublin en Irlande.
(Soldat de la compagnie Latour pour Jetté).
Il reste au pays après la
démobilisation en 1668.
Il prend pour épouse à Québec, le 11 octobre
1672, (Cont. Not. Becquet), Marguerite de Provinlieu, fille du roi et de
Louis de Provinlieu, sieur de Grandpart, et de feue Madeleine de Trota,
de la paroisse de Saint-Maurice de la ville de Sens; 89100, Yonne,
Bourgogne.(Langlois), ou du
bourg Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes, 89190,
Yonne, Bourgogne.
(Champagne),
(Dumas, Landry et Drouin).
Voir
acte de mariage
Cette fille apporta des biens estimés à 400
livres et un don du roi de 50 livres.
Il est présent au mariage de Léonard Montreuil dit Francoeur, soldat de
la compagnie de Froment, avec Marguerite Levaigneur le 1er mars 1668 à
Québec, (Notre-Dame), et est dit être de la même compagnie. Il est le
seul qui signe avec le prêtre, il signe Bellerose.
Les autres soldats présents sont de la compagnie de Mr Chambly.
Il a un démêlé avec un dénommé René
Dumas en octobre 1673 qui se rend en cour d'appel de la juridiction de
Trois-Rivières.
On peut trouver les textes originaux au BANQ en ligne (Pistard) avec le
nom de Jean Hussi dont voici le lien :
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=20180124042019105&p_centre=03Q&p_classe=TP&p_fonds=1&p_numunide=811493
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=20180124042019105&p_centre=03Q&p_classe=TP&p_fonds=1&p_numunide=811494
Selon le Fichier d'Origine :
" Ils sont décédés hors du Québec, car on les retrouve à La Rochelle où
leur nait un fils Louis baptisé en la paroisse de Saint-Jean-du-Perrot,
le 2 janvier 1674.
Ils sont nommés Jean OUSY capitaine de milice demeurant à Québec en
Canada et Marie De GRANDPART.
(Marie Marguerite de Provinlieu étant la fille de Louis de Provinlieu de
Grandpart)
La dernière trace de Jean Hussy dit
Belleroze dans la colonie est une vente qu'il fait au sieur de Chambly
en septembre 1674. Plus aucune trace de lui n'y est trouvé ensuite.
Vente de Jean Hussy de BelleRoze à Jacques de Chambly (17 septembre
1674) Vol III page 123, Notaire Romain Becquet
(Inventaire des notaires de Nouvelle-France).
Jean Houssy devait donc voyager
souvent entre le Canada et la France puisque son fils nait en janvier
1674 à La Rochelle, France et on le retrouve en 1674 où il vend au sieur
de Chambly.
Au recensement de
1681, il y a un Jean Housseau marié à Élizabeth Martin, habitants de
Montréal.
À ce recensement, ce couple avait cinq enfants.
Je crois que
Tanguay et Dumas, auraient confondu, Houssy pour Housseau. (Sans
postérité pour Jetté et Landry). (5 enfants pour Tanguay)
(Tanguay, vol.1,
p.309; Jetté, p.574; Drouin, vol.1, p.672; Dumas, p.224; Landry, p.303;
Sulte, Hist., vol.5, p.68 (3); R.M. Le Régiment de Carignan, p111;
Langlois, p.360 ;
Danielle Liard pour le Fichier d'Origine :
http://www.fichierorigine.com/recherche?numero=390042
) et pour ses recherches Inventaires des notaires de Nouvelle-France )
|
oui |
JOACHIM Bernard |
Laverdure |
Soldat |
JOACHIM Bernard dit Laverdure :
Né en 1648,
fils
de Durand Joachim et de Jeanne Dupuis, de Milhac-d’Auberoche; 24320;
Dordogne; Aquitaine. (Périgord) .
Après sa démobilisation en
1668, il va s’établir dans la région de Trois-Rivières.
Cité le 26
novembre 1674 à Trois-Rivières et le 7 août 1676 à Boucherville.
Par la
suite, c’est à Boucherville qu’il s’établira définitivement au moment où
le seigneur Pierre Boucher, en 1678, lui concède une terre de deux
arpents de front par vingt-cinq de profondeur.
Il prend pour épouse à
Nicolet, le 14 novembre 1679, enregistré à Trois-Rivières,
(il est dit avoir 31 ans à son mariage)
Marguerite
Pépin, fille de Guillaume Pépin et de Jeanne Méchin.
Voir acte de mariage
Elle est
baptisée le 6 mai 1662 à Trois-Rivières.
Au recensement de
1681, il possède quatre arpents de terre en valeur.
Bernard Joachim décède à Boucherville le 28 février 1728 à l'âge de 93
ans.
Marguerite Pépin décède le 27/05/1734 à Boucherville
Couple avec 13
enfants.
(Tanguay, vol.1,
p.322, 472; Jetté, p.599; Drouin, vol.1, p.699
ne mentionne pas qu’il aurait été soldat; Sulte, Hist., vol.5, p.72
(2); R.M. Le Régiment de Carignan, p103; DBAQ, t3, p.42; Langlois,
p.367)
|
oui |
LAFAYE Pierre |
Monturas |
Soldat |
LAFAYE Pierre |
oui |
De MONTREAU
Léonard |
Francœur |
Soldat |
MONTREAU
Léonard dit Francœur
(Montreuil au rec. 1681).
Né vers 1646 de Léonard de Montereau et de Jeanne Canin, de Maillé,
86190; Vienne; Poitou Charentes.
Un mois après leur arrivée, la
compagnie se met en route pour le Richelieu, pour travailler à la
construction du fort Saint-Louis (Chambly).
Il fut confirmé à cet
endroit le 20 mai 1668. Par la suite, la compagnie est cantonnée à
Trois-Rivières jusqu’au départ des troupes en 1668.
Il décide
de rester au pays et prend pour épouse en date du 1er mars 1668 à
Montréal (Cont. 28 février 1668, Not. Basset), Marguerite Le Vaigneur
fille de Jean Le Vaigneur et de Perrette Cailleteau, de Saint-Saëns,
76680; Seine-Maritime; Haute-Normandie.
Un contrat de mariage entre elle et Bernard Delpêche,
avait été enregistré en date du 25 octobre 1667, Not. Basset, et annulé
par la suite en date du 22 novembre 1667.
Les nouveaux mariés vont
d’abord s’établir à Grondine. Il travaille comme fermier pour les
seigneurs de Sainte-Anne-de-la-Pérade.
En 1681, il va s’établir à
Varennes, comme fermier de la terre du seigneur de l’endroit.
Au
recensement de 1681, il possède un fusil, une bête à cornes et un arpent
de terre en valeur.
Son épouse Marguerite, décède après le 25
décembre 1685 à Varennes.
Léonard de Montreau décède le 15 février au fief du
Tremblay, et est inhumé le 16 février 1699 à Boucherville.
Ménage établi à
Boucherville. (1 enfant).
(Tanguay, vol.1,
p.440; Jetté, p.826; Drouin, vol.2, p.968; Dumas, p.287-88; Landry,
p.342; Larin, p.136, #142; Sulte, Hist., vol.5, p.73 (1); M.S.G.C.F.,
vol.16 (1965), p.292-93; Reg. de Montréal, 1er mars 1668; Not. Basset 28
février 1668; R.M. Le Régiment de Carignan, p89; DBAQ, t3, p.463;
Langlois, p.416)
Voir
Acte de Mariage
|
oui |
MONTARRAS Pierre /Monturas |
Marmande |
Soldat |
MONTARRAS / Monturas / Montras / Pierre
dit Marmande :
Fils de Barthélemy Montarras et de Marguerite Bodat.
Il était originaire de la paroisse Notre-Dame, de la ville de Marmande,
47200, Lot-et-Garonne, évêché d’Agen, (Guyenne).
(Selon son contrat de mariage. Les recherches en cours aux Archives du
Lot-et-Garonne; Paroisse Notre-Dame de la ville de Marmande, n’on à ce
jour données aucun résultat)
Décédé avant le 13 Juin 1703.
Il contracte mariage le 8 décembre 1674 devant le notaire Adhémar, avec
Marguerite David.
Sur le contrat, il est signifié que le père de Pierre, Barthélémi
Montarras est décédé et que Marguerite Bodat, sa mère est nommée native
de la paroisse Notre-Dame de la ville de Marmande.
Marguerite David est née à Québec le 12/04/1661, baptisée le 13 en la
paroisse Notre-Dame de Québec; fille de Guillaume David et de Marie
Armand (Harman). Son parrain est Charles-Amador Martin, le deuxième
canadien à devenir prêtre. Sa marraine est Marguerite Boucher femme de
Touppin (Toussaint, Toupin dit Dussault).
Il est témoin le même jour au contrat de mariage de Pierre Girardeau et
de Marie David.
Il est aussi témoin au baptême de Marguerite Parenteau à Sorel le 23 mai
1675. Fille de Pierre Parenteau et Magdeleine Tisserand, dont son épouse
Marguerite David est Marraine.
Pierre et sa famille quitterons Québec vers 1678.
Nous le retrouvons dans un texte qui dit ceci :
Deux hommes, Peter Montray / Pierre Montarras et Gylion David /Guillaume
David, (Vérifié s’il s’agit du Beau-frère ou Beau-père )
sont mentionnés dans la lettre écrite par le capitaine Sylvester
Salisbury de Fort Albany au capitaine Anthon Brockholes du fort James à
New-York en date du 24 mai 1678. Le capitaine Salisbury écrivait
que les porteurs de cette lettre Guillaume David et Pierre Montarras
demandait à voyager à New-York pour parler avec le récipiendaire de la
lettre, le capitaine Brockholes.
Ils désiraient s’installer en cette place, avec leurs familles. David et
Montarras / Montray et d’autres, partiraient le lundi suivant l’écriture
de cette lettre.
Ils escorteraient « Les gens qui avaient été faits prisonniers en la
Nouvelle-Angleterre par des Indiens alliés aux Français »
En réponse à cette lettre, le commandant Brockholes écrit en date du 6
juin 1678, au gouverneur De Frontenac.
Voici un aperçu de cette lettre:
« J’ai reçu votre lettre de Guillaume David et Pierre Monseray /
Montarras, deux de vos délégués qui accompagnaient le capitaine de
Lusigny (Lusignan) à Orange, quand il escortait le retour d’Anglais qui
avaient été fait prisonniers par les sauvages et venaient ici, sur leur
chemin de retour vers leurs familles. »
Pierre Montras et sa famille Quitterons Kingston, New-York pour se
rendre à Newton (Elmhurst), Long Island avant la naissance de résule
(Ursule), dont le lieu de naissance comme indiqué sur son dossier de
mariage était «New Thuyn ».
Pierre mourut quelque temps avant le 13 juin 1703. Certainement à
Newton.
Le couple Pierre Montarras et Marguerite Bodat, auront 6 enfants connus.
(Mais nous ne trouvons pas d’enfant entre leur date de mariage en
1674 et la naissance de leur fils Henri, soit 15 ans. A son mariage
Marguerite Bodat est dit avoir 13 ans).
1)-Hendrick (Henri), né vers 1689
2)-Margriet (Marguerite), née le 25/06/1691 et baptisée le 12/11/1693,
en l’église « Old Dutch Church de Kingston.
3)-Angélique, née le 06/11/1693, et baptisée en même temps que sa sœur
Marguerite le 12/11/1693, en l’église « Old Dutch Church de Kingston.
4)-John (Jean), né le 24/10/1695.
5)-Résule (Ursule) née vers 1697
6)-Véronica (Véronique), née vers1700.
Le décès de Pierre Montarras se situe entre 1700 et 1703; Puisque
Marguerite David « Veuve de Pierre Montarras », se remarie avec Richard
Reyster de Wesminster, Angleterre.
Le mariage est dans le registre de la paroisse « Old Church of Kingston,
ou il est noté que les bans ont été publiés dans un endroit inconnu et
le mariage célébré le 13/06/1703, en cette église.
Sources :
Archives du Lot et Garonne; paroisse Notre-Dame de la ville de Marmande
http://www.archinoe.fr/cg47/visualiseur/registre_visu.php?PHPSID=d5cbe7335eafe60bce989691555b020a&id=470033283
(R.M. Le Régiment de Carignan, p90; Langlois, p.416)
Généalogie des Français d’Amérique du Nord.
http://www.francogene.com/genealogie-quebec-genealogy/003/003600.php.
(Recherches effectuées par
monsieur Philippe Chantal, que nous remercions.)
Spécific Ancestral Lines of the Boaz, Paul, Welty et Fishel families;
par Adrienne Boas (p.323-324)
|
oui |
De NIGER Bernard |
Sansoucy |
Soldat |
De NIGER Bernard dit Sansoucy:
Né vers 1627, de l'archevêché de Bordeaux,33000, Gironde, Aquitaine. (Guyenne).
Nous ne
connaissons pas le nom de ses parents.
Il fut confirmé le 20 mai 1669 à
Chambly.
Il prend pour épouse vers 1670 en la chapelle St Joseph à Chambly,
Montérégie, Québec;
Marguerite Raisin,
Fille du Roi
d'origine inconnue.
Le couple vivait en 1681 à la seigneurie de Chambly, Montérégie. lors de
ce recensement, ils n' avaient que 5 enfants vivant. Ils possédaient 1
fusil, 4 bêtes à cornes et 8 arpents de terre en valeur.
De
Niger décède entre le 17 avril 1684 et le 25
novembre 1700 à Laprairie.
Sa femme décède le 21 novembre 1700 et est inhumée le 25/11/1700 au même
endroit.
Ménage établi à Chambly. (8 enfants).
1)-Jean, né le 02/11/1671, baptisé le 01/01/1672 en la
chapelle du fort St Louis. Sépulture le 21/12/1687 à Sorel.
2)-Jean, né le 03/09/1672 en la chapelle
St Joseph de Chambly. Baptisé le 24/03/1673 à Sorel. Engagé Ouest le
18/08/1700. Mariage avec Catherine Surprenant, fille de Jacques et
Jeanne Denot. Il décède le 10/04/1716, Sépulture du 11/04/1716 à
Laprairie.
3)-Marie, née en1675. 2 mariages;
le premier avec Claude Mesny, fils d' André et Antoinette Valentin le
18/08/1694 à Laprairie. Le second avec Jean Chossard le 07/07/1717 à
Laprairie.
4)-Jean, né en 1677, décédé en 1716.
5)- Marguerite : dite Ste Marthe, née en 1677,
religieuse à la Congrégation Notre Dame. Sépulture le 28/06/1720 à
Montréal.
6)- Pierre, baptisé le 20/01/1678 à Sorel.
Mariage avec Catherine Tétu, fille de Jacques Testu et Margueritte
Beauvais dite St Gemme. décédé en 1735.
7)- Jeanne, baptisée le 31/01/1681 à Contrecœur.
8)- René, baptisé le 21/04/1684 à Contrecœur.
Engagé de Nicolas Royer pour 4 ans le 27/06/1696.
Il est dit également de la
compagnie Contrecœur.(
Cela est dû aux différents transferts des soldats, soit pour compléter
une compagnie qui au cours du temps aurait été trop réduite, soit du
fait que le soldat avait une spécificité dont avait besoin la dite
compagnie. Cela se fait couramment encore à l' heure actuelle.)
(Tanguay, vol.1,
p.180; Jetté, p.332; Drouin, vol.1, p.380; Dumas, p.321; Landry,
p.362; Sulte, Hist., vol.5, p.74(2); Sulte et Malchelosse, le Fort de
Chambly, p.22; Not. Adhémar, 14 octobre 1673; R.M. Le Régiment de
Carignan, p89) Généalogie Québec.
Un grand merci à Madame Brigitte David, pour son aide. Elle est
descendante de Marie Deniger.
|
oui |
QUENTIN Pierre(Queutin) |
Pierrot |
Soldat |
QUENTIN Pierre dit Pierrot
:
D'affiliation et d’origine inconnue.
Le 5 février 1671, il passe une
convention avec Mathurin Pasquier, de prendre une concession en commun
dans la seigneurie de Sainte-Anne.
Au recensement de 1681, il avait 40
ans et possédait un fusil et 3 arpents de terre en valeur.
Le 6 octobre
1684, le notaire Adhémar lui loue sa terre de Saint-Eloy pour une durée
de cinq ans.
Il décède à Batiscan et est inhumé le 2 avril 1699.
(Tanguay, vol.1,
p.504; Jetté, p.954; Sulte, Hist., vol.5, p.62 (1); R.M. Le Régiment de
Carignan, p90; Langlois, p.446)
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oui |
RAIMBAULT Étienne |
Raimbaux |
Soldat |
RAIMBAULT
Étienne
dit
Rambaux :
Né
vers 1637. De l'évêché de Saintes en Saintonge (Charente-Maritime).
Il
fut confirmé le 20 mai 1668 (1669 pour Jetté) au fort de Chambly et
reçois le scapulaire du Mont-Carmel à Québec, le 24 juin suivant.
Il achète une terre à Chambly le 12 septembre 1668. Il est parmi
les habitants de Chambly qui, le 18 juillet 1678, reconnaissent avoir
été payés pour l’entretien de la terre de Philippe Goyau, procureur du
sieur de Chambly.
Il
prend pour épouse vers 1670 à Chambly,
Raimbault Jeanne,
fille de Jean et Nicole Grostier de la paroisse
St. Michel de la ville de Poitiers, 86000; Vienne; Poitou-Charentes.
(Poitou) .
Elle fut
confirmée le 23 avril 1669 à Québec.
Un contrat de mariage avec André
Morin avait été annulé en date du 28 juillet 1669 chez le notaire
Duquet.
Elle décède après le recensement de 1681 où elle a 36 ans.
Étienne décède après
le 31 janvier 1682 à Chambly.
Selon Robert Larin, le couple disparait après cette date, peut-être tués
par les Iroquois.
Au recensement de 1681, Etienne est dit avoir 44ans, Jeanne
Raimbault sa femme 36ans, ils ont alors 4 enfants, Jacques 10ans, Jeanne
6ans, Jean 5ans, Etienne 2ans, il possède un fusil, trois bêtes à cornes et
six arpents de terre en valeur.
Ménage établi au même endroit. (4 enfants)
1)-Jacques, né en 1671.
2)-Jeanne, née et baptisée le 31/07/1674 à Chambly, décédée le 26/01/1723, à St
Ours. Mariée avec Pierre de St Ours, puis avec Jean Vel.
3)-Jean,
né en 1676
prêtre catholique
4)-Etienne, né en 1679.
Ménage établi au même endroit. (4
enfants).
(Tanguay, vol.1,
p.508; Jetté, p.961-62; Drouin, vol.2, p.1128; Dumas, p.321; Landry,
p.361-62; Larin, p.183, # 284; Sulte, Hist., vol.5, p.74 (1); Sulte et
Malchelosse, le Fort de Chambly, p.21; Not. Adhémar, 15 octobre 1673;
R.M. Le Régiment de Carignan, p89; Cité le 31 janvier 1682 à
Contrecœur)
|
oui |
ROY Antoine |
Desjardins |
Soldat |
ROY Antoine
dit Desjardins :
Baptisé le 23 mars
1635 à Saint-Jean de Joigny, 89300, Yonne, Bourgogne.
Il
est le fils d’Olivier Roy, maître tonnelier et de Catherine Baudard (Bouldard
pour Jetté).
Il épouse en première noce,
vers 1657, à St Jean de Joigny ,
Catherine Byot, fille de Jean- Charles
et Madeleine Ciesla.
Ce couple aura 2 enfants:
1)-Jacques, baptisé le 16/11/1658 à St Jean de Joigny.
2)- Edmé, baptisé le 13/03/1660,
à St Jean de Joigny.
Nous supposons qu' il s' enrôla dans la compagnie de Froment après le
décès de sa femme.
Après son arrivée, la compagnie fut cantonnée à
Trois-Rivières jusqu’au départ des troupes en 1668.
Le 20 octobre
1667, les Jésuites lui concèdent une terre à Batiscan.
Suite à son
installation, il prend pour épouse, le 11 septembre 1668 à Québec, (Cont.
6, Not. Leconte), Marie Major, fille du roi et fille de feu Jean Major,
de son vivant, receveur de la baronnie de Hanqueville-en-Vexin et d’Aubeuf-en-Vexin,
et de feue Marguerite Le Pelé, de la paroisse Saint-Thomas du Hâvre-de-Grâce,
(de Touques pour Jetté, Dumas et Landry), évêché de Lisieux en Normandie
(Calvados).
Voir acte de mariage
Arrivée en 1668, cette fille du roi apporta des biens
estimés à 300 livres. On n’indique pas si elle a obtenue le don du roi
de 50 livres.
Elle fut confirmée le 25 mai 1669 à Québec.
Sur le
contrat de mariage devant le notaire Leconte, on nous dit qu’Antoine Roy
apporta 100 livres à la communauté conjugale.
C’est exactement
l’allocation accordée par le Roi à chaque soldat du régiment de Carignan
qui choisissait de s’établir au Canada.
Il retourne en France à l’automne 1678 pour affaires et revient au pays
au court de l’été 1679.
À partir de 1680, les choses se gâtent vraiment
pour Antoine Roy. Ses créanciers lance la justice à ses trousses et
plusieurs sommations par huissiers lui son parvenues.
Au recensement de
1681 à Batiscan, il pratiquait le métier de tonnelier. Il est dit
âgé de 45ans, Marie Major, sa femme 41ans; ils ont 1 enfant, Pierre,
2ans; Il possédait
deux bêtes à cornes et cinq arpents de terre en valeur.
Il va sans
dire, que plusieurs dettes lui valent beaucoup de comparutions devant le
juge de Trois-Rivières.
En 1683, il se rend à Montréal, où il loge chez
Julien Talua dit Vendamont, à Lachine.
Le 10 juillet 1684, Julien Talua
le surprend au lit avec sa femme Anne Godeby et le tue.
Marie Major, après l’assassinat de son mari, cela dû lui briser le cœur
et empoisonner son existence. Traquée par des créanciers impitoyables,
dépouillée par eux de sa propriété de Batiscan, réduite à rien, elle va
trouver asile à Québec, où Pierre son fils, un adolescent de 15 ans,
devra pourvoir à leur subsistance, en exerçant le métier de tonnelier
appris par son père.
Marie Major décède à l’Hôtel-Dieu de Québec, le 8
décembre 1689, où elle se trouvait hospitalisée depuis le 16 novembre,
tel qu’inscrit au
« Registre Journalier Des Malades qui viennent,
sortent et meurent dans Lhotel Dieu de Kébec an Lannée mille six cent
quatre vingt neuf, Commençant au mois de Juin de La mesme année ».
Ménage établi à Batiscan. (1 enfant)
Pierre ROY dit Desjardins : Né
ca 1669, tonnelier et agriculteur,
décédé 29/04/1734 et inhumé le 30 à Repentigny
Mariage avec M-Anne MARTIN le 12/02/1691
Saint-Pierre IO,
Mariage 2 avec Angélique AUTIN le 25/11/1710 Rivière-Ouelle,
Mariage 3 avec Marie DELUGRÉ le 30/10/1727 Repentigny
Au recensement de
1681, à Batiscan, il est dit :
Antoine Roy, tonnelier, 45; Marie Major, sa femme, 43; Pierre , leur
fils 12; 2 bêtes à cornes; 5 arpents de terre en valeur
Transcription de l'anglais par AltaVista -Babel Fish traducteur en ligne
Antoine Roy a beaucoup de descendance en Nouvelle-France.
Avec son épouse Marie Major, ils ont eu seulement un fils, Pierre mais ce dernier
s'est marié trois fois et a eu 15 enfants
Antoine Roy dit Desjardins vient de la paroisse catholique romane de St
Jean, dans la ville de Joigny en Bourgogne,
France. Joigny est localisée approximativement à 90 kms au sud-est de Paris,
sur la rivière l'Yonne.
La commune de St.-Jean fait parti de l'archidiocèse de Sens.
Antoine a été baptisé par le Père Paul Lery, prêtre de la paroisse de
St.-Jean,
le 23 mars 1635 Ses parents sont Olivier Roy et Catherine Bauldard.
Ses grands-parents maternels sont Antoine Baulard et
Marie Collar.
Olivier Roy et Catherine Bauldard ses parents se sont mariés en 1625 ou 1626,
Car le registre de la paroisse de St Jean donne la naissance du premier
enfant, une fille nommée Catherine, baptisée en 1627. Le même registre
indique que, Antoine a sept sœurs et deux frères, il était le sixième
enfant né de la famille.
La mère d'Antoine,
Catherine Bauldard
est morte le 20 décembre 1659.
Olivier
Roy est mort le 6 décembre 1661. Leurs dates de naissance sont inconnues
Plusieurs
hommes, qui étaient aussi soldats du régiment de Carignan
deviendront associés à Antoine, dans les années suivantes. Dans ceux-ci
ont compte Jean Gely dit Laverdure, Jacques Babie dit Larivière
,Laurent Cambin, dit Châtellerault, Antoine Adhémar Sieur de
Saint-Martin et Michel Roy.
Antoine a obtenu, de la part
des Jésuites du Cap De-La-Madeleine, une concession (ou "habitation") de
terre située dans leur Seigneurie de Batiscan. Cette transaction a été
enregistrée le 20 octobre 1667 par le notaire Guillaume de La Rue
Renseignements : "The American-Canadian
Genealogist" écrit par Aurore Dionne Eaton, volume 21, numéro 1, Winter
1995, 13 mars 1999
(Tanguay, vol.1,
p.533; Jetté, p.1018; Drouin, vol.2, p.1195; Dumas, p.291; Landry,
p.344; Sulte, Hist., vol.5, p.61 (2); R.M. Le Régiment de Carignan, p89;
George Desjardins s.j., dans MSGCF, vol. VI (2), p.53-77 et 78-92, vol.
VII (1),p. 19-30 et 31-54, vol.VII (3), p.143-170, vol.VIII (3), p.179
et (89), p.168; DBAQ, t4, p.303; Langlois, p.457-458) Recensement de
1681.
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oui |
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La Ferme |
Soldat |
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non |