Antoine PÉCAUDY
Sieur de Contrecœur |
|
Capitaine |
Antoine Pécaudy
de Contrecœur
(Picody sur l' acte de mariage de 1667)
A l' origine, il est appelé Antoine Pécoud, né en 1596 à Vignieu,
38890; Isère; Rhône-Alpes, (Dauphiné), "quartier du mandement de St
Chef"
Fils de Benoit Pécoud (de Contrecœur)
Chastelain de Vignieu
et Enarde Martin, petite bourgeoisie du Dauphiné, ce nom de
famille original, est assez fréquent dans le Nord du Dauphiné :
Contrecœur est un surnom de régiment, a t- il été également le surnom
de son père? Il ne rejoindra l’armée que très tard vers 1630, soit âgé
de 34 ans. Lors de son ascension au sein de la hiérarchie militaire, il
changea son nom en "Pécoudy de Contrecœur". Pourquoi Contrecœur?
Quel fut son occupation jusqu'alors, nous l’ignorons pour l' instant,
bien qu’il me semble selon les lectures faites à ce jour qu'il aurait eu
un penchant pour les ordres.
Sa carrière militaire débutât lors de la levée de troupe dans le
Dauphiné par le seigneur du lieu pour répondre à une demande
d' aide du
Roi de France relayé par Richelieu afin de faire face au Prince de
Savoie, Charles Emmanuel 1er. Il entra dans le régiment du Dauphiné combiné
avec les troupes royales commandées par le Duc de Montmorency.
Ce dernier fut exécuté le 30 octobre 1632 et ses biens saisis, pour
rébellion au Roi avec Gaston d' Orléans.
Il fut versé ensuite dans le régiment de Sault,
(Charles 1er de
Blanchefort, sire de Créquy, prince de Poix, comte de Sault, Pair
et maréchal de France. Ce régiment crée le 16/08/1597 deviendra en 1762
le régiment de Flandres, puis disparaitra en 1794)
Puis il fut muté le 24 janvier 1638 dans celui de Jean d'Harembure
qui à la mort de ce dernier en 1639, devint le Régiment de Maugiron. Ce
régiment du Roi Louis XIII se comptait parmi les grands régiments royaux
tels que:
De Nérestang, Auvergne, Vaillac, Lorraine, Lecque, Courcelles,
Maugiron, Lyonnais, La Rochette, Ferron, Pierre Gourde,
Henrichemont, Cauvisson, Castellan, Roussillon, Urfé, Roure.
(Timoléon-Guy-François de Maugiron, Lieutenant Général des armées du
Roi)
Combien de temps passa t-il dans ce régiment, et avec quel grade ?
Ces premières campagnes en Italie furent effectuées sous le commandement
général de Créquy, (jusqu'a
la mort de ce dernier, tué par un boulet de canon devant le fort de
Brême en 1638).
Puis sous le commandement du Cardinal de la Valette.
Il rejoindra le régiment de Broglie ou de Lorraine, certainement
lors de la reprise en main des troupes du nord et de l’est de la France
par Turenne en 1644;
(Voir Histoire du Régiment)
En
1657, le Régiment de Lorraine sera dissout à l' intérieur des troupes de
Monsieur de la Ferté Senneterre. Ce dernier fera parti de l' expédition
contre les Turcs en 1664.
Il sera versé en 1661 dans le régiment de Nassau, qui fera également
parti de l' expédition contre les Turcs en 1664
Il fut blessé en plusieurs circonstances. On peut croire qu’il était un
soldat de valeur, puisqu' il gravit les échelons de la hiérarchie
militaire et fut nommé lieutenant, puis capitaine.
Dès le début de sa carrière, il participa en 1630 au siège de Pignerol,
sous les ordres du Maréchal Montmorency
Puis il poursuivit ses campagnes dans les différents régiments cités
plus haut.
Durant La Fronde, il fut chargé avec son régiment de la protection du
roi, comme le régiment de Carignan et
d' autres soit environ 6000 hommes. Son régiment sera détaché pour
prêter main forte au régiment de Lorraine commandé par Turenne.
Ses Campagnes:
Siège de Pignerol le 23 mars 1630, Chambéry le 17 mai, Saluces le 20
juillet.
En 1635, il est blessé à la cuisse à Valenza sur Po
Le 22 juin 1636, il est blessé à l’épaule au combat de Tessin
Siège de Trino en 1640
Siège d' Aire en Picardie en 1641
En 1645, il est blessé à la tête au passage de l' Agogne
Période de la
Fronde Avec Turenne
En mai 1652 il est blessé au corps à Etampes
En juillet 1652, il est blessé au bras au faubourg St Antoine; cette
dernière blessure le laissera estropié.
Tous les détails connus sur sa carrière d’avant cette date proviennent
des lettres de noblesse que Louis XIV lui accorde en janvier 1661.
Le
régiment de Broglie(France) est dissous en 1661.Tout nous laisse à
croire qu’il reçoit en même temps le commandement d’une compagnie du
régiment de Nassau.
En 1663 sa compagnie est à Arras.
Il semblerait que sa compagnie ai participé à la campagne contre les
Turcs, en juillet et aout 1664; avec Monsieur Jean de Coligny-Saligny.
Son régiment y est cité.
Voir Bataille du St Gottard
Sa vie sentimentale l’amène Le 11janvier 1652 à St-Chef, Isère, âgé de 56 ans,
il épouse
Anne Dubois, fille de Antoine Dubois et Suzanne Michallon, veuve
depuis un an de Jacques Lemort. Ce dernier avait tiré un large bien être
des privilèges importants que lui valait sa profession "Maitre de la
Poste qui circulait entre Lyon et Genève". La veuve Lemort, sans enfant,
n’en eut pas de Pécaudy. Il semblait s’intéresser aux biens de sa femme.
Pécaudy essaya par toutes sortes de moyens d’obtenir une donation,
mesure à laquelle s’opposaient les frères Dubois. Il était absent
lorsque sa femme décéda, à Saint-Chef, sa compagnie étant en garnison à
Arras. Il n’arriva chez lui que le 10 Juillet 1663, soir des
funérailles.
(A cette date le régiment de Carignan-Salière était avec le Roi à
Marsal)
Les frères Dubois et Antoine Pécaudy se heurtèrent dans le règlement de
la succession, puisque François et Philippe Dubois, ainsi que Antoine de
Pécoudy exhibaient tous les trois un testament en leur faveur. La
famille Dubois l’emporta d’abord. Mais il y eut de nouvelles
contestations et en 1720, les procédures avaient toujours cours entre
les descendants des Dubois et ceux de Charles Pécaudy, neveu de
Contrecœur.
Après les problèmes qu'il a avec sa belle famille et ayant eu vent du
départ de troupes vers la Nouvelle-France, il fait une demande au Roi
pour partir.
Sa demande est appuyé semble-t-il par le Pape. Le roi
accepte sa requête et sa compagnie partira en lieu et place de la
compagnie de Monsieur Perrot.
Il rejoindra La Rochelle par le Sud et
recrutera beaucoup dans le Périgord, entre autre. (Il aurait pu sous
toutes réserves repartirent de Fort Barraux, avec la compagnie de
Maximy, cela reste à confirmer.)
En 1665, Pécaudy de Contrecœur s’embarquait à la Rochelle à la tête de
l’une des compagnies rattachées au régiment de Carignan-Salière, à
destination de la Nouvelle-France. Il débarqua du navire " La Paix" à
Québec dans la nuit du 17au 18 août 1665.
il fut confirmé le 31 août
1665.
Après un premier hiver passé à Montréal,
le capitaine dirigea ses troupes dans les diverses campagnes entreprises
par le régiment de Carignan.(Voir Histoire du Régiment)
A l’âge de 71 ans, il épousa en secondes noces, le 17septembre1667,
(Contrat du 6 septembre, Not. Rageot),
une jeune fille de 15 ans, Dlle
Barbe Denys, née le 14 et baptisée le 20 juin 1652 à Québec,
fille de Sieur Simon Denis de La Trinité, membre du Conseil souverain;
et Dame Françoise de tartre.
Étaient présent au mariage,
outre le père de la mariée, Pierre Denys son frère, de Messire Jean
Talon, de M. de la Fouille capitaine au régiment de Carignan.Voir
Acte de Mariage
Dans une lettre datée du 19 décembre1667,
l’intendant Jean Talon écrivait au ministre Louvois qu’il se réjouissait
de ce mariage qui allait contribuer à l’établissement de la colonie.
Trois enfants naquirent de cette union,
Louis de Pécaudy 1668/1687.
Marie de Pécaudy de Contrecœur 1676/1744.
François-Antoine, 1680/1743, qui épousa Jeanne de Saint-Ours en 1701 et
continua la lignée.
Au départ du régiment de Carignan, Antoine Pécoudy de Contrecœur opta
pour le Canada. Le 29 octobre1672, Talon lui faisait concéder une
seigneurie de deux lieues carrées sur la rive sud du Saint-Laurent,
quelques milles à l’est de Montréal. La seigneurie, désignée sous le nom
de Contrecœur, comptait 69 habitants et 80 arpents productifs au
recensement de 1681. Lui même possède 2 mousquets, vingt bêtes à cornes
et quatre-vingt arpents de terre en valeur
Auparavant en juillet 1673, on trouve le seigneur de Contrecœur parmi
les officiers qui accompagnent le gouverneur de Frontenac à la fondation
du fort Cataracoui (Frontenac). Si le nom du seigneur de
Contrecœur est assez souvent mentionné dans les documents du Conseil
souverain et dans diverses autres sources, il semble toutefois que le
personnage n’ait été associé à aucun événement de très grande importance
dans les années qui précédèrent sa mort, survenue le premier mai 1688 à
Québec. Voir
acte de décès
Il sera courant plus tard, dans la famille Pécaudy de Contrecœur, de
répéter que l’aïeul était décédé au service du roi peut-être faut-il
comprendre par là qu’il aurait été tué lors d’une expédition des
Iroquois dans la région de Montréal.
Dans sa postérité, il convient de signaler Claude-Pierre Pécaudy de
Contrecœur qui joua un rôle d’importance au cours des opérations
militaires de la guerre de Sept Ans et fut membre du Conseil législatif
de Québec.
Devenue veuve, Barbe Denys
se remarie en 1691 avec Louis de Gannes, sieur de Falaise, (Cont. 10
novembre, Not. Pierre Mesnard), fils de Louis de Falaise, gendarme d'une
compagnie du roi, et de Françoise Le Bloy, de Buxeuil, évêché de Poitier
au Poitou. Barbe Denys décède en 1694 à Contrecœur. Ménage établi au
même endroit. (1 enfant.) (3 enfants Pécaudy et 1 enfant De Gannes)
Sources :
Recensement de 1681. Francis-J Audet, Contrecœur, famille,
seigneurie, paroisse, village (Montréal, 1940).
Auguste Gosselin, Une Famille de héros,
les Pécaudy de Contrecœur (Évreux, 1904).
Régis Roy et Malchelosse, Le Régiment de Carignan.
Pierre Saint-Olive,
Les Dauphinois au Canada. Essai de
catalogue des Dauphinois qui ont pris
part à l’établissement du Régime français
au Canada, suivi d’une étude
sur un Dauphinois canadien ;Antoine
Pécody de Contrecœur Paris, 1936).
Sulte, Mélanges historiques (Malchelosse),
Lettres de Jean Talon, Registre, Relations. Départ des navires de la
Rochelle
Les Broglie, leur histoire; par le Prince Dominique de Broglie.
Chronique de la France , édition Chronique, 1987 Jacques Legrand;
réimpression 1995. code hachette 6512107.( années de 1630 à 1665)
Du Corpus Historique Etampois,
http://www.corpusetampois.com/che-17-1652-pecaudy-bellon.html,
Lettres relatives au siège d’Etampes.(Lettre de Henri de la Tour d'
Auvergne, vicomte de Turenne)
Antoine Pecaudy, de André Bellon
http://correspondances.saint-chef.dauphine.pagesperso-orange.fr/index.htm
Pierre Baron, La Prise d' Etampe
De la BNF
Mémoire du Comte Jean de
Coligny-Saligny.( Par M. Monmerque, membre de l' académie royale des
inscriptions et belles lettres)
Le Siècle de Louis XIV, par Monsieur de Voltaire Tome 3
Histoire de l' infanterie en France, par le Lieutenant Colonel
Belhomme, tome II.
Historique du 2ème régiment d' artillerie. Ref.
4-LF207-473
(Tanguay, p.469, 165, 180;
Jetté, p.886, 461, 333; Drouin, vol.2, p.1038; Sulte, Hist.,vol.5,
p.73(2); Sulte, Mélanges historiques (Malchelosse), VIII; Francis-J.
Audet, Contrecoeur, famille, seigneurie, paroisse, village, Montréal
1940; F. Grenier, DBC, vol.1, p.547-548; DBAQ, t4, p.83-84; Langlois,
p.428-431; Not. Pierre Mesnard, 1 janv. 1686, 10 novembre 1691
(mariage), et 26 juin 1692 (inventaire). Note : Je n'ai pas trouvé le
contrat de mariage du 10 novembre 1691 dans les minutes du notaire
Mesnard. Peut-être sous seing privé ?)
Texte de Bernard Quillivic, Septembre 2010
|
oui |
André
JARRET
Sieur de Beauregard |
|
Lieutenant |
ANDRÉ JARRET sieur de
BEAUREGARD: Lieutenant
Lieutenant de sa
compagnie, il était âgé de 25 ans à son départ pour la Nouvelle-France,
demi-frère de François de Jarret ci-après.
Il était le fils de Jehan
Jarret et de Perrette Sermette, de Royas, 38440, Isère. (archevêché de Viennes,) petit
hameau situé à l'extrémité de la commune de Vignieu, 38890, Isère. A l'ombre du château
de Chapeau cornu dans le Bas-Dauphiné (Isère).
Il fut baptisé le 9 août
1642 à Salagnon, 38890,Isère. Parrain Jean Savin et la marraine Enarde Patricot.
André Jarret de Beauregard prit pour épouse Marguerite Anthiaume en date
du 12 janvier 1676 à Montréal (Cont. 12 janvier, Not. Basset).
Elle
était la fille de Michel Anthiaume, exempt de la Prévôté de l'hôtel de
ville de Paris, (en d'autres termes, officier de police), et de Marie
Dubois de Saint-Nicolas-des-Champs, archevêché de Paris.
André Jarret
de Beauregard fut confirmé que le 15 juin 1681 à Verchères, et décède au
même endroit peu avant le 13 avril 1692, massacré par les Iroquois.
Au
recensement de 1681, ce ménage était établi dans la seigneurie de
Verchères.
André est dit avoir 37 ans, Marie Anthiaume, sa femme,28ans. Ils ont 2
enfants Marguerite, 4ans, Judith, 15 jours.
Le couple possède 1 fusil, 1 pistolet, 5 bêtes à cornes et 12 arpents de
terre en valeur.
Devenue veuve, Marguerite Anthiaume se remarie à Verchères en 1692 (Cont.
13 avril 1692, Not. Basset), avec Pierre Fontaine dit Bienvenue, né et
baptisé le 10 décembre 1662 à Notre-Dame-de-Recouvrance, évêché
d'Orléans en Orléanais (Loiret).)
Il était le fils de Louis Bienvenu,
et de Marie-Madeleine Brassard. Marguerite Anthiaume décède le 4 à
l'Ile Sainte-Marie de Verchères, et inhumée le 5 octobre 1699 à
Varennes.
Ménage établi à Verchères. (3 enfants).
Son deuxième mari Pierre Fontaine dit Bienvenue, prend pour sa nouvelle
épouse le 25 mai 1700 au Cap Saint-Michel de Varennes, Marguerite Gentès,
née le 8 et baptisée le 9 février 1682 à Boucherville.
Ménage établi à Contrecœur et Varennes. (11 enfants).
(Tanguay : vol.1,
p.318, 234, 320; Jetté, p.593, 425, 487; Drouin, vol.1, p.693; Sulte.
Hist., vol.5, p.73 (2); MSGCF. vol.3, p.206 et vol.37, p.175-192; R.M.,
Le Régiment de Carignan, p.70; DBAQ, t.3, p.32-33; Langlois, p.363-364)
Recensement de 1681 en Nouvelle-France. |
oui |
Philippes
MONTISSON |
|
Lieutenant |
(Voir
Actes Soldats Régiment,
Mariage et Décès) |
Décédé |
François
JARRET
Sieur de Verchères |
|
Enseigne |
FRANÇOIS
JARRET sieur de VERCHÈRES : Enseigne
Fils de Jehan Jarret
et de Claudine de Picou (Pécaudy), résidant de Saint-Chef,
arrondissement de La-Tour-du-Pin, archevêché de Vienne en Dauphiné
(Isère).
Natif de Vignieux ( 38890-Isère) en Dauphiné, neveu de Antoine de Pécaudy
de Contrecœur.
Il fut baptisé le 26 juillet
1632 en l'église de Vignieu, le parrain a été Henemon Genet de Olnise et
la marraine Mlle Périer de Dolomieu.
On présume
que Claudine de Pécaudy (Picou) sa mère, soit morte peu de temps après
sa naissance.
Il sera le demi-frère de André Jarret Sieur de Beauregard, cité plus
haut.
Il prend pour épouse en date du 17 septembre 1669
Voir
Acte de Mariage (Cont. 5 septembre,
Not. Duquet). (Une erreur de frappe chez Jetté nous donne 17 septembre
1667), à Sainte-Famille de l'Ile d'Orléans, Dlle Marie Perrot ou
Perrault, âgée de 13 ans et demi, née le 22 janvier 1656 à Québec. Elle
était la fille de Jacques Perrot dit Vildaigre et de Michelle Leflot.
François Jarret reçoit des mains de Jean Talon une terre qui sera nommé
Verchère et dont il deviendra le seigneur en 1672.
Son fils Jean Baptiste Jarret, militaire également fera ériger sur cette
terre un moulin à vent vers 1730, ce moulin est visible sur notre site
dans : « les Moulins de Marguerite Lafontaine »
Ironie du sort, durant un voyage, François Jarret décède le 26 février
1700 hors de sa seigneurie, laissant sa famille dans la pauvreté.
Sa
femme décède le 29 et est inhumée le 30 septembre 1728 à Verchères.
Ménage
établi au même endroit.
Parmi ses enfants, nous retrouvons Madeleine de
Verchères qui défendit le fort durant l’attaque des indiens.
Malgré les 13 enfants qui naîtront de ce mariage, la lignée
de François Jarret est éteinte au Canada.
(Tanguay, vol.1,
p.318, 475; Jetté, p.593, 897; Drouin, vol.1, p.693; Sulte, Hist.,
vol.5, p.73(1); D.B.C., vol.2, p.306, vol.3, p.331-32; M.S.G.C.F.,
vol.5, p.17-18, vol.37 #3, p.175-192; B.R.H., vol.14, p.209-217,
240-254, 271-285, 299-303 et vol.30, p.253-256, 278-79; R.M., Le
Régiment de Carignan, p.71; DBAQ, t,3, p.33-34; Langlois, p.364-366;
Notaire Pierre Mesnard 23 juillet 1679 et le 13 avril 1689, au mariage
de sa fille Jeanne.
|
oui |
Pierre
JULIEN |
|
Cadet |
Pierre Julien :
Cadet de la
compagnie. Il reçoit le scapulaire du Mont-Carmel à Québec le 25 août
1665. Après la démobilisation du régiment en 1668, il repasse en
France.
(R.M., Le
Régiment de Carignan, p.77; Langlois, p.371)
|
non |
Hubert
GRANGÉ |
Dauphin |
Valet du Capitaine |
Hubert Grangé dit Dauphin :
On le dit valet
de M. de Contrecœur. Il participe avec sa compagnie à l’érection du
fort Saint-Louis (Chambly) avant d’aller en cantonnement à Montréal.
Il
décède à l’hôpital de Montréal et inhumé le 12 mars 1667 âgé de 25 ans.
(Jetté, p.522;
R.M., Le Régiment de Carignan, p.78; Langlois, p.353)
(Voir Actes Soldats Régiment (Décès)
|
Mort |
Jean
MOISAN |
Le Breton |
Caporal |
Jean Moisan dit le Breton :
Caporal
Originaire de Vannes en Bretagne. Il décède à l’hôpital de Montréal et
inhumé le 9 octobre 1665.
(Voir Actes Soldats Régiment (Décès)
|
Mort |
Jean
GAZAILLE |
St Germain |
Caporal |
Jean Gazaille dit
Saint-Germain:
Caporal
Baptisé le 12 décembre 1639, il était le fils de Jean Gazaille et
d'Aubine Régnier
de Sarrazac, 24800;
Dordogne; Aquitaine. Périgord .
Il fut confirmé le 31 août 1665 à
Québec et reçois le scapulaire du Mont-Carmel le même jour.
À la
démobilisation, il décide de rester au pays. Il épouse une fille du roi
le 8 octobre 1668 à Québec, (Contrat du 1er octobre, Not. Duquet),
Jeanne Touzé, née en 1647
dans la paroisse St-Pierre de la ville de
Dreux, 28100; Eure et Loir; Centre. Elle était la fille de Jean Touzé
et de Jeanne ....?
Jean Gazaille décède entre le 10 novembre
1689 et le 5 septembre 1694 à Contrecœur.
Jeanne Touzé décède entre le 15 février 1711 et le
3 juillet 1726 à Contrecœur.
Ménage établi à
Contrecœur. (5 enfants).
(Tanguay, vol.1,
p.261; Jetté, p.482; Dumas, p.340; Landry, p.374; Drouin, vol.1,
p.562; Sulte, Hist., vol.5, p.73(3); B.R.H. 1909, 88; Duquet
9-10-1668; Reg. Québec 8-10-1668; Notaire Pierre Mesnard, 23 fév. 1681,
24 juin 1682 et 18 déc. 1685; Stéphanie Paré, MSGCF, cahier 232,
p.105,106; MSGCF, vol.248, p.123-124; Jacqueline Tétrault, MSGCF,
vol.249, p.193; R.M., Le Régiment de Carignan, p.104; DBAQ, t2, p.332;
Langlois, p.347)
Biographie de Jacqueline Gazaille Tétrault
Jean Gazaille dit St-Germain, l'ancêtre de la
majorité des Gazaille en Amérique et de plusieurs St-Germain était
caporal de la compagnie du Sieur
Antoine Pecaudy de Contrecœur au
régiment de Carignan-Salières, basée à St-Ours.
Il est l'enfant légitime de Jehan Gazaille,
maître forgeron et d'Aubine Reynier. Il est
baptisé le lundi 12 décembre 1639 à
Sarrazac, Dordogne(24),
Il quitte La Rochelle, France, le 13 mai 1665 à bord
du navire
La Paix et arrive en Nouvelle-France le 19 août de la même
année. Il est confirmé à Québec le 31 août 1665 et reçoit le
scapulaire du Mont-Carmel. Un
contrat de mariage est établi entre Jean Gazaille et Jeanne
Touzé le 1er octobre 1668 chez le notaire Duquet. Le lundi 8 octobre
1668, âgé de 28 ans, il
épouse Jeanne Touzé à l'église Notre-Dame de Québec.
Ce couple
aura 5 enfants dont 4 se marieront et laisseront une postérité. Jean
sera dit tour à tour soldat, caporal, habitant, cultivateur selon
les différents documents retrouvés. Lors du
recensement de 1681, Jean habitait la
Seigneurie de Contrecoeur et avait un fusil et 2 arpents en
valeur.
Il serait décédé entre le 18 décembre 1685 et le 5 septembre 1694.
Il est dit vivant au mariage (1685) de sa fille Marie Jeanne et
décédé au mariage (1694) de
sa fille Marie Marthe.
par Jacqueline Gazaille Tétreault.
http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~gazaillegen/index.html
(Voir Actes Soldats Régiment (Décès)
Voir
Acte de Mariage
|
oui |
Pierre
BARBARIN (Barbary) |
La Pensée
Grandmaison |
Soldat |
BARBARY (BARBARIN) Pierre dit Grandmaison,
habitant et
laboureur.
Né vers 1651,
Fils de
Pierre et Marguerite Beloy de La Pécaudière à Thiviers,(Thiviers
est un regroupement de communes du Périgord nom occitan, Tivier.) 24800; Dordogne;
Aquitaine.( Périgord)
Il reçoit le scapulaire à
Québec le 23 août 1665.
Décédé 05/08/1689 à Lachine (tué par les Iroquois)
Il prend
pour épouse en date du 24 février 1668 à Montréal (Contrat du 2 février,
Not. Basset),
LEBRUN
Marie
Fille de feu Jacques et de feue
Marie Michel.
Baptisée le 3 décembre 1643 en la
paroisse St-Jacques de la ville de Dieppe, 76200; Seine-Maritime; Haute
Normandie.
Décédée le
05/08/1689.
Au recensement de 1681, le couple est cité au Fief Verdun, Pierre est
dit avoir 30ans, sa femme Marie Lebrun, 27ans, ils ont alors 3 enfants;
Madelaine, 12ans; Marie, 8ans; Pierre, 5ans; le couple possède 1 fusil,
5 bêtes à cornes, et 14 arpents de terre en valeur.
Marie et Pierre ainsi que leurs fillettes âgées de 7 ans et de 3 mois,
ainsi que leur fille Marie-Madeleine Barbary et son époux André Danis,
sont tous capturés et tués par les Iroquois le 05/08/1689 à Lachine.
Trois mois auparavant, deux de ses enfants avaient péri dans un
incendie.(Anne
et Jean le 01/05/1689
Réf Dictionnaire René Jetté)
Madeleine, épouse d'André Danis mort
sur place, n'a pas été retracée donc probablement morte en captivité.
Sa sœur Marie-Madeleine âgée de 16 ans et qui avait épousé Pierre Jamme
le 21 février 1689, fut enlevée et demeure captive jusque vers 1700 car
elle donne naissance à des jumelles le 28/09/1701, Marie-Madeleine et
Marie-Louise.
(Il
est dit également ceci: Ce couple et huit de leurs enfants ont été
capturés, tués et brûlés par les Iroquois dans la nuit du 4 au 5 août
1689, lors du massacre de Lachine.)
Ménage établi à Lachine. (10 enfants)
1)-Madelaine, née vers 1669,
elle s'est mariée le 17/01/1688 mais son époux Tillard Jean est mort huit jours plus tard. Elle se remarie le
21/06/1688 à André Danis.
2)-Pierre, né vers
1672, décès probablement avant le recensement de 1681.
3)-Marie-Madeleine, baptisée le 01/09/1673,
a épousé Pierre Jamme dit Carrier, soldat de la
cie de Cruzel. Elle décède le .....
4)-Marguerite, née le
11/04/1675, décès ....
5)-Pierre, né le 23/04/1677, Capturé par les Iroquois en 1689, il fut
libéré vers 1701, il épouse Marie-Françoise Paré le 18/10/1701 à
Lachine, décès le 04/09/1745, à Lachine.
6)-Philippe, né le 06/12/1679, à Lachine; décès ....
7)-Marie-Françoise, née le 17/03/1682, tuée par les Iroquois dans la
nuit du 4 au 5 août 1689
8)-Anne, née le 20/08/1684, à Lachine décédée dans un incendie le
01/05/1689.
9)-Jean, né le 12/11/1686, décédé dans un incendie le 01/05/1689.
10)-Marguerite, né le 31/05/1689, tuée par les Iroquois dans la nuit du
4 au 5 août 1689
Sources: Recensement de 1681,
(Tanguay:
vol.1, p.23-24; Jetté, p.44; Dumas, p.272-273; Landry, p.334;
Drouin, vol.1, p.45; R.A.P.Q. 1953-54 et 1954-55, p.468-469; Reg. de
Montréal, 24 février 1668; Sulte, Hist., vol.5, p.70(2); R.M., Le
Régiment de Carignan, p.78; DBAQ, t1, p.102; Langlois, p.216-217)
http://communes-oc.cg24.fr/cantons/thiviers/THIVIERS.htm
Voir
Acte de Mariage
|
oui |
Mathurin BEAUDRY |
Georges
D' Ambroise |
Soldat |
Mathurin Beaudry dit
Georges d’Amboise :
Ce soldat
demeure au pays en 1668 et réside à Montréal.
Au recensement de 1681, il
travaille comme domestique de Jean Quenneville à Lachine.
Qu’est-il
advenu de ce soldat, nous n’en savons rien. Pas de traces après 1681.
(Jetté, p.66;
Sulte, Hist., vol.5, p.70(1); Langlois, p.221)
|
oui |
Guillaume BEAUFRETIL
(Bonfretil-Beautrefils) |
Lafleur |
Soldat |
Guillaume Bonfretil ou
Beautrefils dit Lafleur :
Nous ne
connaissons pas ses affiliations. On le dit âgé de 22ans le 26 février
1667 devant le bailli de Montréal pour témoigner dans une affaire de vol
de blé. Il décède à Saint-Laurent de l’Île d’Orléans le 16 décembre
1687 et inhumé le 18 suivant.
(Jetté, p.126;
R.M., Le Régiment de Carignan, p.110; Langlois, p. 237)
|
oui |
Etienne
BENOIT
|
La Jeunesse |
Soldat |
Ne semble pas faire partie du Régiment, engagé par les Sulpiciens
|
oui |
Claude
BERNARD |
L' Eveillé |
Soldat |
Soldat d' un autre Régiment, Cie de Rouville.
Peut-être du régiment de Monsieur D' Avaugourt arrivé fin 1662.
|
oui |
Jacques
BERTÉ
/ Bertet |
Champagne |
Soldat |
Jacques Bertet ou Berté dit
Champagne :
Originaire du
Bret de la Riole en Saintonge (Charente-Maritime).
Il fut confirmé le
24 août 1665 à Québec et reçois le scapulaire du Mont-Carmel avant
d’aller avec ses compagnons d’armes sur le bord du Richelieu.
Cité le
16 août 1669 à l’Hôtel-Dieu de Québec.
Il était sergent de la compagnie
de Perrot en 1671 et sergent au fort de Québec en 1693.
Il eu une
aventure à Québec avec une demoiselle Charlotte ……., qui lui donna des
jumeaux nés le 14 et baptisés le 30 juin 1679 à L’Ange-Gardien de
Québec.
Jacques Bertet ou Berté a été inhumé à Québec le 10 janvier
1693.
(Tanguay,
vol.1, p.47; Jetté, p.92; Drouin, vol.1, p.101; MSGCF, vol.IV (1), p.4;
Langlois, p.228)
Lors de l'arrivée de la compagnie de Monsieur Perrot en 1670, il aura
été intégré à celle ci. BQ
|
oui |
Bernard
BERTIN |
Languedoc |
Soldat |
Bernard Bertin dit
Languedoc :
Fils de Jean Bertin et de Marie Lariault, de
la paroisse Saint-Nicolas, de
Toulouse; 31000; Haute Garonne. ( Languedoc).
Il décide de rester au pays en
1668 et prend pour épouse une fille du roi,
Noëlle Tiremont, le 23
septembre 1670 à Québec, (Cont.11 septembre 1670, Not. Becquet), fille
de Claude Tiremont et de Barbe Trévant ou Trouen, née vers 1640 (Dumas)
ou 1644 (Landry), de la
paroisse St-Denis de
Bobigny, 93000; Seine St Denis; Île-de-France Elle apporte des biens estimés à 300 livres et un don du roi de
50 livres.
Voir acte de mariage
Bernard Bertin décède entre le 28 juin 1672 et le 13 février
1673.
Ménage établi à Longueuil. (1 enfant).
Devenue veuve, sa femme, en deuxième noce, se marie à Boucherville le 10
avril 1673 (Landry) ou le 19 avril 1673 (Tanguay, Jetté et Dumas), avec
Pierre Chaperon, charpentier et menuisier, (Cont. 13 février 1673, Not.
Frérot).
Chaperon fut confirmé le 6 juin 1666 à Trois-Rivières. Il
était le fils de Louis Chaperon et de Jeanne Thomas, et veuf d'un
premier mariage avec Marie Besche en date du 19 novembre 1670 à
Boucherville (Cont. 10 novembre, Not. Frérot).
Noëlle Tiremont décède le 01/10/1685 à Boucherville.
Pierre Chaperon décède le 01/09/1728 à Boucherville.
Ménage établi au même endroit. (1
enfant).
(Tanguay: vol.1,
p.47-48, 114; Jetté, p.94, 224; Drouin, vol.1, p.102; Dumas, p.339;
Landry, p.374; Sulte, Hist., vol.5, p.72(2); R.M., Le Régiment de
Carignan, p.88; Langlois, p.230)
|
oui |
Gabriel
BOUTAUX |
La Ramé |
Soldat |
Soldat de la Cie De Salière; a t-il été transféré?
Arrivé 17/08/1665 soldat de la compagnie de
Salières au régiment de Carignan
Confirmé le 31/08/1665 à Québec, 32 ans,
50 ans au recensement 1681 à Montréal, Habitant.
|
oui |
Pierre
CANAILLE |
Laviolette |
Soldat |
Canaille Pierre dit Laviolette
Pour ce qui est de ce Pierre Canaille dit Laviolette, on nous
dit qu'il venait de l'Île de L' Ile de Ré, ar, et év, de La
Rochelle en Aunis (Charente-Maritime).
Nous ne connaissons pas
le nom de ses parents.
On le dit soldat de la compagnie du
capitaine de Contrecœur, arrivé le 19 août 1665 à Québec.
Il
décède à l'hôpital et sera inhumé le 13 décembre 1665 à
Montréal, âgé de 25 ans, donc, né vers 1640.
|
Mort |
Etienne
CHARLES
 |
Lajeunesse |
Soldat |
Étienne Charles dit La
Jeunesse :
Fils de François Charles et de Colombe Regnault, baptisé le 11 juin 1643
à Villejuif, arrondissement de Créteil, archevêché de Paris
(Val-de-Marne).
Il prend pour épouse en date du 24 octobre 1667 à
Trois-Rivières (Cont. 21 octobre 1667, Not. Ameau),
Madeleine Niel,
Fille du Roy, fille de Robert Niel et d'Anne Lambert, de la paroisse Saint-Gervais,
de la ville et archevêché de Rouen 76000, Seine Maritime; Haute-Normandie. Madeleine est née vers
1651. Elle décède le 15/08/1732 à St-François-de-Salle.
Acte de mariage
Ce couple
s’établit à Boucherville.
Au recensement de 1681, le couple est installé dans la seigneurie du
Tremblay; Etienne est dit avoir 32ans, Madeleine Niel, sa femme, 30ans,
ils ont 6 enfants; Marie, 11ans, Clément, 9ans, Catherine, 7ans, Michel,
5ans, Hélène, 3ans, Etienne, 1ans; Ils possèdent 1 vache et 8 arpents de
terre en valeur.
Le couple vécu à Boucherville près de Montréal et a eu 12 enfants..
Le 22 octobre 1710 âgé de
soixante et sept ans, il fait don de ses biens à son fils Charles. Si
ce dernier vient à quitter ses parents, il devra leur verser une rente
viagère de trente minots de blé, deux cochons gras, trente livres de
beurre, vingt cordes de bois et 80 livres par année.
Étienne Charles
décède à Boucherville et est inhumé le 16 mai 1724, à Saint-François de
Sales de l'île Jésus.
Madeleine Niel décède au même endroit le 15 et
inhumée le 16 août 1732.
Ménage établi à Boucherville. (12 enfants).
1)-Marie-Madeleine, née le
08/09/1669 en la
seigneurie de Tremblay, décédée le 05/02/1709 à Varennes. Elle a épousée
louis Petit le 07/01/1686 à Boucherville.
2)-Clément, né le 28/10/1671 à Boucherville, décès le 13/02/1743 à
Terrebonne.
3)-Catherine, née le 01/02/1674 à Boucherville, décès le 08/01/1704 à
Montréal.
4)-Michel, né le 04/02/1676 à Boucherville, décès le 13/07/1703 à
Montréal.
5)-Hélène, baptisée le 12/08/1678 à Montréal, décès le 22/02/1752 à
Longueuil.
6)-Etienne-Charles, né le 30/11/1680 et baptisé le 04/12/1680 à
Boucherville, décès le 06/02/1759 à Ste Rose , comté de l' Islet.
7)-Françoise, née le 19/12/1682 à Boucherville, décès le 20/12/1682 à
Boucherville.
8)-Marguerite, née le 23/08/1684 à Boucherville, décès le 10/02/1750 à
Terrebonne.
9)-Marie-Madeleine, née le 02/02/1687 à Boucherville, décès le
10/02/1750 à Terrebonne.
10)-Jean-Baptiste, né le 15/04/1689 à Boucherville, décès le 29/07/1745
en la paroisse St François de l'ile Jésus.
11)-Marie-Anne, née le 21/01/1691 à Boucherville, décès le 27/12/1753 à
Pointe Claire, Montréal.
12)-Jeanne-Marie-Anne, née le 05/04/1693 à Boucherville, décès le
22/11/1728 à Berthier-en-Haut, comté de Montmagny.
Le couple prendra le nom de Lajeunesse
( Ancêtre de Madame Hilary Clinton)
(Tanguay, vol.1,
p.117; Jetté, p.230; Drouin, vol.1, p.253; Dumas, p.303; Landry,
p.351; Sulte, Hist., vol.5, p.72(1); M.S.G.C.F., vol.3, p.94-114;
R.M., Le Régiment de Carignan, p.108; DBAQ,t1, p.391-392; Langlois,
p.262-263)
Sources complémentaires: Laforest; Thomas;
nos ancêtres canadiens Français vol 1, 3, 4 ( 1983, 1985,
1986, Palm Harbor, La Floride); Williams Addams Reitwiesner;
généalogiste spécialisé dans les lignées célèbres.
Recensement de 1681 en Nouvelle-France.
Généalogie personnelle de Jocelyne Nicol-Quillivic.
|
oui |
Philibert
COUILLAUD |
Roquebrune |
Soldat |
Philibert Couilleau ou
Couillaud dit Roquebrune :
Né vers 1641, Originaire de
l’évêché de Nevers, 58000; Nièvre, Bourgogne. (Nivernais).
Il fut confirmé le 21 mai 1669
au fort de Chambly. (Jetté le dit soldat de la compagnie de Saint-Ours ?
)
À la démobilisation des troupes en 1668, il reste au pays et va
s’établir à Contrecœur.
Il prend pour épouse vers 1675 à Contrecœur,
Catherine Laporte dite St George, fille de Jacques de LaPorte et de Nicole Duchesne.
Au recensement de 1681, le couple est cité dans la seigneurie de
Contrecœur; Philibert est dit avoir 40ans; Catherine Laporte, sa femme,
17ans; ils ont alors 2 enfants:
Jean-Baptiste, 4ans; Jean-François-Juzoil, 1an; le couple possède 5
bêtes à cornes et 5 arpents de terre en valeur.
Philibert Couilleau ou Couillaud décède avant le 9 octobre 1706 à
Contrecœur. (Probablement en 1701.)
Couple avec 11 enfants.
1)-Jean-Baptiste, né le 15/10/1677,
à Contrecœur;
baptisé le 20 à Sorel, décès le 04/07/1753, à Varennes.
2)-Jean-François-Juzoil, né vers 1680; décès ....(Il serait peut être le
fils de Philibert, mais pas celui de Catherine Laporte)
3)-Marie-Anne, née le 03/10/1681; baptisée le 04/10/1681 à Contrecœur.
Elle épouse Charles Guillaud, Marie-Anne et Pierre Viau dit Larose
assassinent Charles Guillaud le 08/02/1702, Elle est condamnée, après sa
fuite, à être pendue en effigie. Elle aurait selon les dires fuit en
Nouvelle-Angleterre.
4)-Antoine (Larocque dit Couilleau);
né le 06/11/1683; baptisé le 07/11/1683 à Contrecœur; décès le
15/01/1747, à St Denis sur Richelieu.
5)-Louis, né vers 1684, décès ....
6)Catherine, née et baptisée le 12/01/1685, à Contrecœur; décès le
26/10/1750,
à St Denis sur Richelieu
.
7)-François, né le 03/12/1686, baptisée le 06/12/1686 à Contrecœur;
décès vers .....
8)- Michel, né vers 1694, décès le 22/10/1772 à Ste Geneviève de
Pierrefonds.
9)-Marie, née vers 1696, décès vers 1725.
10)-Marie-Barbe,
née vers 1698. décédée le 24/11/1770 à 72ans à St Joseph de Beauce.
11)-Philibert, né vers 1699; Épouse
Jeanne Brunet le 30/09/1721. Décédé le 08/10/1751 à Montréal
Philibert Couillaud, dit Roquebrune
verra son nom disparaitre pour, Laroquebrune et ensuite Larocque. Ce qui
est normalement son nom de Naissance. Sources
http://www3.sympatico.ca/louis.larocque/
Devenue veuve, Catherine Laporte se remarie en seconde noces avec Jean
Charpentier le 9 octobre 1706 à Varennes. Il était le fils de Pierre
Charpentier et de Madeleine Bouto de Ste-Triaise de Poitiers, Poitou et
veuf d’un premier mariage avec Madeleine Tisserand en date du 27 juillet
1695 (Cont. 17, Not. Roger) à Saint-François-du-Lac. Pierre Charpentier
décède le 3 et inhumé le 4 avril 1731 à Lavaltrie d’où il résidait
depuis 1730.
(Tanguay, vol.1,
p.144, 119; Jetté, p.281; Drouin, vol.1, p.256-257; Dumas, p.339-340;
Landry, p.374; Larin, p.153, #187; Sulte, Hist., vol.5, p.73 (2); DBAQ,
t1, p.471; Langlois, p.283-284; Son nom parait sur 4 contrat du notaire
Pierre Mesnard; 1ier déc.1675, 8 sept. 1679, 14 fév. 1680 et
28 fév. 1690 sous le nom de Couillard)
|
oui |
Gaspard DARGAN |
Le Bœsme |
Soldat |
Gaspard Dargan dit Le
Boesme:
Il reçois le scapulaire et confirmé à Québec le 1er septembre
1665.
Après avoir aidé à la construction du fort Sainte-Thérése, sa
compagnie revient à Québec à la fin d’octobre pour leur cantonnement
d’hiver.
Il y reste jusqu’au départ des troupes en 1668.
Son nom parait
au registre de la Pointe-aux-Tremble de Montréal en 1678.
Nous le retrouvons le 2 juillet 1690 , au Combat de la coulée de Grou,
aussi appelé Combat de
la Rivière des Prairies, il y
fut fait prisonnier par les Iroquois et brûlé vif.
(Tanguay, vol.1, p.158; R.M., Le Régiment de Carignan, p.88; Langlois,
p.287) ( Mémoires de la société de généalogie Canadienne-Française, vol 41, n°2
été 1990 , pages 107 à 123; Le Combat de la coulée Grou écrit par Jean
Joly )
|
oui |
Bernard
DENIGER |
Sanssoucy |
Soldat |
Bernard Deniger dit
Sansoucy :
Nous ne
connaissons pas l’affiliation de ce soldat, si ce n’est qu’il serait
originaire de l’archevêché de Bordeaux, Guyenne (Gironde).
Il fut
confirmé le 20 mai 1668 à Chambly. Jetté le dit soldat de la compagnie
Froment?
Il épouse vers 1670 ou 1671 à Chambly, Marguerite Raisin,
d’origine inconnue.. L’acte de mariage est introuvable.
Ce couple est
inscrit au recensement de 1681 à Chambly; l’aîné des enfants est âgé de
11 ans. Il possède un fusil, quatre bêtes à cornes et huit arpents de
terre en valeur.
Bernard Deniger décède entre le17 avril 1684 et le 16
août 1694.
Marguerite Raisin décède le 25 novembre 1700 à Laprairie.
Ménage établi au même endroit.. (7 enfants)
(Tanguay, vol.1,
p.180, 452, 508; Jetté, p.332; Drouin, vol.1, p.380; Dumas, p.321;
Landry, p.362; Sulte, Hist., vol.5, p.74; R.M., Le Régiment de
Carignan, p.89; DBAQ, t2, p.66; Langlois, p.294-295)
|
oui |
Joseph
DENIS |
Le Vallon |
Soldat |
Joseph Denis dit Le
Vallon :
Originaire d’Hure, en Artois. ?
Il est le fils de Jacques Denis maître
cordonnier et de Jeanne Couberonne.
Il fut confirmé le 24 août 1665 à
Québec.
Il reste au pays au départ du régiment à l’automne 1668.
En effet, dans le contrat de vente d'une terre, à la cote St Martin
(Montréal) par Urbain Baudrau et sa femme, Mathurine Juillet, à Pierre
Pigeon, en date du 24/09/1667, il est dit: que lesdits vendeurs ont
baillé un arpent pour trois ans, aux nommés Rocquebrune et Le Vallon,
soldats de la compagnie du Sieur de Contrecœur.
Un contrat de mariage en date du 18 avril 1672 chez le notaire Basset,
avec Marguerite Beauvais, fille de Jacques Beauvais et de Jeanne Soldé,
avait été annulé par la suite, en date du 16/04/1673, (Notaire Bénigne
Basset dit Deslauriers). Cette dernière se remariera le 09/10/1675, à
Montréal, avec le soldat, Jacques Tetu dit Larivière, de la compagnie La
Fouille.
Joseph était à Montréal en 1673. Par après, on
perd sa trace.
(Tanguay, vol.1,
p.181; Jetté, p.332-333; R.M., Le Régiment de Carignan, p.88; Langlois,
p.295)
Notaire Bénigne Basset dit Deslauriers. |
oui |
Pierre
DESAIX |
La Chapelle |
Soldat |
Pierre DeSaix, de Scez ou
Decès dit La Chapelle :
À son arrivée, son cantonnement s’est fixé à Montréal. Le 23 août 1667,
il comparaît en justice au baillage de Montréal. On perd sa trace par
la suite.
(Not. Basset, 3
juillet 1667; Doc. jud. 23 août 1667; R.M., Le Régiment de Carignan,
p.88; Langlois, p.297)
|
oui |
Antoine
EMERY
dit Coderre
 |
Coderre |
Soldat |
Antoine Emery dit Coderre:
Militaire né le 16 août 1643
à Sarrazac (Dordogne, France).
Il est le fils de Mégny
EMERY et de Marguerite PASQUAU.(
Voir actes des ancêtres )
Il arrive en Nouvelle-France comme
soldat de la compagnie de Contrecœur du régiment de Carignan-Salières
le 17 août 1665.
Il s'établit en premier à
Contrecœur, terre cédé par Antoine Pécaudy au
soldat Coderre par un billet de concession daté du 5 novembre 1667. Puis
à Verchères, retour à Contrecœur, puis Boucherville, Pointe-aux-Trembles
de Montréal, St Sulpice, et retour à Contrecœur.
Père de la lignée Émery Devault d'Amérique.
Il épouse en premières noces
Marie Devault, fille du Roy,
Contrat de mariage du 13 avril 1674 à Montréal par devant Sieur
Antoine Adhémar de Saint-Martin . Mariage le 13 avril
1674 à Sainte-Trinité, Contrecœur.
Couple aves 11 enfants
1)-Marie Élisabeth, née le 6 février 1670
et baptisée le 12 février à Boucherville. Elle épouse le 8 janvier 1685
à Contrecœur Nicolas BONIN. Décès le le 27 décembre 1755 et est inhumée
le lendemain à Contrecœur.
2)-Pierre, né le 29 janvier à Verchères et baptisé le 4 février
1671 à Boucherville. Il épouse (contrat du notaire LAFOSSE,
Berthier-en-Haut) le 30 décembre 1719, Marie-Jeanne HÉNAULT dit CANADA.
Sépulture le 7 mars 1746 à Lanoraie.
3)-Jean-Baptiste, né le 2 avril 1672 à Verchères et baptisé le
27 avril à Boucherville. Il décède avant le recensement de 1681.
4)-Louis, né à Contrecœur et baptisé le 14 mars 1674 à Sorel.
Il épouse Marie-Madeleine LECLERC le 2 mai 1697 à Pointe-aux-Trembles.
Louis décède le 10 mai 1703 et est inhumé le même jour à Contrecœur.
5)-Mari, née le 6 février 1676 à Contrecœur et baptisée le 12 à
Boucherville. Elle est décédée avant le recensement de 1681.
6)-Antoine, né le 4 février 1677 à Contrecœur et baptisé le 25 à
Sorel. Il décède le 30 mars 1677 et est inhumé le lendemain à Sorel.
7)-Marie-Madeleine, née le 27 février à Contrecœur et baptisée
le 13 mars 1678 à Sorel. Elle épouse le 11 janvier 1700 à Boucherville
Mathurin FAVREAU dit DESLAURIERS Mathurin est inhumé le 27 mars 1752 à
Boucherville. Marie-Madeleine est inhumée le 9 juin à Boucherville.
8)-Marguerite, née en 1680 (elle a 10 mois lors du recensement
de 1681 à Contrecœur). Elle épouse le 24 septembre 1708 à Contrecœur
Nicolas JOANNE. Marguerite décède le 30 mai 1758 et est inhumée le
31 à Saint-Sulpice.
9)-Marie Françoise, née le 3 octobre 1682 et baptisée le 16 à
Contrecœur. Elle épouse à Boucherville le 11 janvier 1700, Jean-Baptiste LAPERCHE dit ST-JEAN, Marie-Françoise décède le 3 décembre 1758 et
est inhumée le jour suivant à Saint-Sulpice.
10)-Anne, née le 24 décembre 1684 et baptisée le 30 à Contrecœur. Elle décède le 3 janvier 1685 et est inhumée le lendemain à
Contrecœur.
11)-Marie, née le 03/10/1687, en un lieu indéterminé au
Québec. Elle décède le 4 décembre 1687 et est inhumée trois jours plus
tard à Repentigny. Elle a vécu six semaines.
Comme le montre le recensement de 1681, les familles d'Antoine Émery dit
Coderre, de Pierre Favreau dit Deslauriers ancien soldat aussi du
Régiment de Carignan compagnie Contrecœur, de Jean Brunet dit la
Sablonnière et de Jean Coitou dit Saint-Jean et Nicolas Bonin, font
partis des quatorze ménages qu'on dénombre
dans la seigneurie du sieur de Contrecœur
A ce recensement, Antoine est dit avoir 37ans, Sa femme Marie Devault
32ans; Ils ont alors 5 enfants: Pierre, 11ans; Marie, 10ans; Louis,
8ans; Madelaine, 3ans; Marguerite, 10 mois; Le couple possède 1 fusil; 8
bêtes à cornes, et 16 arpents de terre en valeur.
En 1681, la terre que possède Antoine Coderre jouxte alors celle de
Nicolas Bonin.
Antoine Emery-Coderre a quelques années plus tôt, occupé la charge de syndic, c'est-à-dire de représentant élu des
habitants de la seigneurie de Contrecœur.
Ce voisinage
étroit entre les deux hommes n'est certes pas étranger au fait que
Nicolas Bonin contractera mariage, le 19 novembre 1684, avec Marie Émery
âgée de 13 ans, l'aînée des filles d'Antoine Coderre et de Marie
Devault.
Les raids iroquois, souvent meurtriers, sur les deux rives du
Saint-Laurent créent une véritable psychose chez les colons français,
avec pour résultat l'exode d'un très grand nombre d'habitants des
seigneuries menacées Nicolas Bonin, Antoine Émery, Pierre Favreau, Jean
Brunet et Jean Coitou en font partie.
Brunet et Coitou sont les premiers
à partir suivis peu après par Favreau.
Entre-temps, Marie Devault est décédée le 6 décembre 1687 à Repentigny,
six semaines après l'accouchement de son onzième enfant, Marie, morte
elle aussi deux jours auparavant .
Six mois plus tard, le 5
juin 1688, Émery Coderre,
Père de la lignée Émery Favreau
d'Amérique contracte mariage devant le notaire Moreau avec
Marie-Anne Favreau, la fille aînée de son ancien compagnon d'armes
Pierre Favreau et de Marie Benoît, en
date du
5 juin 1688 à Boucherville.
De cette union sont
issus 10 enfants
1)-Antoine dit Coderre né le 04/06/1690; (marié à Marguerite Brunet),
décédé le 29/03/01736.
2)-Marie-Anne, née le 19/03/1692; (mariée à Ignace Piché), décédée le
....
3)-Louis dit Coderre, né le 01/06/1694; (marié à
Marie-Élisabeth Ménard), décédé le 14/04/1763.
4)-Catherine, née le 24/02/1696; (mariée à Michel Bouvier), décédée le
....
5)-Joseph, né le 24/02/1698; (marié à Brunet Louise, puis Marie Perrin),
décédé le 21/04/1762.
6)-Jean-Baptiste, né le 23/01/1703; (marié à Marie-Barbe
Meunier), décédé le07/05/1756.
7)-Gabriel, né vers 1705, ( marié à Geneviève-Agathe Dalpe ), décédé le
18/06/1770
8)-Pierre, né vers 1707 ( marié à Marie-Louise Feron ) décédé le ....
9)-Jacques, né le 02/08/1708, (marié à Marguerite Gazaille )décédé le
02/11/1767.
10)-Ursule, né vers 1711, (mariée à Joseph Meunier ) décédée le
17/12/1744.
Ces liens seront d'ailleurs raffermis dans
l'adversité. Ainsi, au cours de la décennie 1680-1690, les marchands et
fonctionnaires d'Albany exhortent les Iroquois à ravager les
établissements français. Cet épisode s'inscrit dans le contexte de la «
petite guerre » qui oppose, depuis trente ans, les Iroquois aux Français
de la colonie dans le but de se rendre maître du commerce des fourrures
de l'Ouest.
Leurs appréhensions s'avèrent fondées puisque, à l'automne 1691, les
Iroquois surgissent à l'improviste dans les seigneuries de Saint-Ours et
de Contrecœur ;« ils brûlent plusieurs habitations et exercent des
ravages durant huit jours »
Émery et Favreau partent et s'établissent sur les terres du
seigneur Pierre Boucher, pour lequel ils travailleront comme fermiers
durant une dizaine d'années
Un peu plus tard, Antoine Emery-Coderre qui a entre-temps fait don
à son fils Antoine de la terre qu'il y possédait, s'éteint au début de
l'année 1715.
Le 15 avril suivant, sa veuve, Marie-Anne Favreau, fait
procéder par le notaire Tétreau à l'inventaire des biens du défunt.
L'acte nous révèle que les dix enfants issus de leur union sont toujours
vivants. Nicolas Bonin est présent à cette occasion. Le même jour, lui
aussi fait appel au notaire Tétreau pour régler certaines affaires de
famille. D'abord, son épouse et lui font cession pour 45 livres des
droits successifs de feu Antoine Émery dit Coderre, à Marie-Anne
Favreau, leur belle-mère. Nicolas consent également à cette dernière un
bail à ferme d'une terre de dix arpents de front par deux lieues de
profondeur au fief de la Corne.
Antoine Emery-Coderre a eu une très nombreuse progéniture suite à ses
deux mariages soit 21 enfants.
Sources: Jocelyne
Nicol-Quillivic; Fleurent Emery; Revue:
Mémoires de la société généalogique canadienne-française, vol 56, numéro
3, cahier 245, automne 2005
Recensement de 1681 en Nouvelle-France.
Bernard Laporte, (Billet de concession trouvé dans les actes sous seing
privés à la Banq vieux Montréal)
(Voir
Actes Soldats Régiment)
|
oui |
Pierre
FAVREAU
 |
Des Lauriers |
Soldat |
Pierre Favreau
dit Des Lauriers :
D'origine inconnue né vers 1636 (rec. 1681).
Au départ des troupes à
l’automne 1668, il décide de rester au pays. Il épouse une fille du roi,
Marie Benoît, vers 1668 à
Contrecœur. Les documents relatifs à ce
mariage sont introuvables. Elle serait née vers 1653 (rec.1681)
d'origine inconnue.
Au recensement de 1681, il possède trois bêtes à
cornes et cinq arpents de terre en valeur.
Il va quitter Contrecœur
pour travailler comme fermier du sieur Pierre Boucher à Boucherville.
Pierre Favreau est décédé le 26 et inhumé le 28 mai 1708 à Contrecœur
acte de
sépulture
Son épouse Marie Benoît est décédée
le 11, à deux heures de l’après-midi et inhumée le 13 décembre
1733, à Contrecoeur
Ménage établi à Contrecœur au recensement de 1681. (13
enfants).
1)-Nicolas Antoine : né ca 1669,
marié à Boucherville à
Picard Catherine, en 1694,
puis Meunier Marie-Barbe, en 1700.
2)-Marie-Anne : née en 1672, mariée à Emery Antoine,
puis à Circe Joseph, en 1716,
décédée et inhumée le 03/04/1737 à Contrecœur
3)-Antoine : né à Sorel et baptisé le 26/02/1675 à Contrecœur,
marié à
Montréal à
Meunier Anne,
inhumé le 06/11/1709 à Montréal
4)-
Mathurin : né le 16/03/1677 Sorel et baptisé le 28 à Contrecœur,
marié à
Emery Marie-Madeleine,
inhumé le 27/03/1752 à Boucherville
5)-Marie : née ca 1679, mariée à
Picard François à Boucherville,
décédée le
01/05/1703 et inhumée le 2 à Montréal.
6)-Jean : né ca 1681, marié à
Meunier dite Lapierre Jeanne
à Boucherville, inhumé le le 31/10/1747 à Boucherville.
7)-Joseph : né le 25/03/1683 et baptisé le 28 à Contrecoeur
8)-Charles : né le 13/02/1685 et baptisé le 18 à Contrecœur, (Engagé-ouest du 02/09/1721 au 19/05/1727)
marié à
Bénard Marie-Angélique
à Boucherville, décédé et inhumé le 31/10/1764 à Verchères .
9)-Geneviève : née le 04/10/1686 et baptisée le 6 à Contrecœur,
mariée à
Giard Gabriel en 1710 à Contrecoeur.
11)-René : né le 25/05/1688 et baptisé le 27 Boucherville, décédé
le 11/04/1689 et inhumé le 13 à Boucherville
12)-Jacques : né le 28/08/1690 et baptisé le 30 à Boucherville,
décédé et inhumé le 25/09/1690 à Boucherville
13)-Pierre : né le 21/03/1693 et baptisé le 25 à Boucherville,
marié à
Perrault Marie-Anne en 1716 à Boucherville.
( Tanguay, vol.1, p.229; Jetté, p.414; Drouin, vol.1, p.484; Reg. de
Contrecoeur, 26 mai 1708; Dumas, p.181; Landry, p.277; Sulte: Hist.,
vol.5, p.73(3); Doc. jud. 13 septembre 1667; R.M., Le Régiment de
Carignan, p.88; DBAQ, t2, p.222; Langloisp.326;
généalogie Jocelyne Nicol-Quillivic)
|
oui |
Bernard
de FLORENSAC |
Le Gascon |
Soldat |
Bernard Florensac dit Le
Gascon :
D’origine
inconnue, il fut confirmé et reçu le scapulaire du Mont-Carmel le 24
août 1665 à Québec. Il décède à l’hôpital de Montréal et
est inhumé à Montréal le 10 juin 1666 âgé de trente ans seulement.
(R.M., Le
Régiment de Carignan, p.79; Langlois, p.329)
(Voir Actes Soldats Régiment)
|
Mort |
Nicolas
GUILLAUD |
Lachaume |
Soldat |
Nicolas Guillaud ou Guillot
dit Lachaume :
Baptisé le 23
avril 1639 dans la paroisse Saint-Pierre de la ville de Ménestrau,
58410; Nièvre; Bourgogne, fils de Jacques Guillaud
et de Madeleine Giraud.
Il fut confirmé le 31 août 1665 à Québec. Il
avait reçu le scapulaire du Mont-Carmel la veille.
Il reste au pays au
départ des troupe pour la France en 1668 et se marie à Québec le 22
octobre 1668, à une fille du roi,
Marie-Madeleine Routy (Cont. 8
septembre pour Dumas, et 8 octobre pour Landry et Langlois, Not.
Becquet) .
Elle était la fille de Claude Routy, écuyer et gentilhomme
chez le roi, et de Marie Chaludet, de la paroisse Saint-Cyr, de la ville
de Bourges, 18000; Cher; Centre.(Berry) . Elle apporta des biens estimés à mille
livres.
Ménage établi à Cap-Saint-Ignace. (1 enfant)
(Tanguay, vol.1,
p.292; Jetté, p.542; Dumas, p.330; Landry, p.367; Drouin, vol.1, p.632;
R.M., Le Régiment de Carignan, p.89; Langlois, p.354)
|
oui |
Sicaire
De GUIRE
(Hire) |
La Prairie |
Soldat |
Sicaire ou Zacharie
Guire dit La Prairie
Originaire de Thiviers
(24800) Dordogne ( Périgord)
Il reçoit le scapulaire du Mont-Carmel quatre jours après son arrivé à
Québec, soit le 23 août 1665.
Il choisi de demeurer au pays en 1668.
Il reçoit des Sulpiciens une terre de quarante arpents en superficie au
Sault-Saint-Louis (Lachine) en 1670 et la revend en 1672.
Son frère François vendra la terre de son défunt frère Zacharie, le 8
juin 1699, à Jean Charlebois, une terre de 3 arpents de front par 20 de
profond, qu'il possède au lac St Louis.
Zacharie est donc décédé avant le 8 juin 1699, mais était-il encore en
Nouvelle-France ou retourné au vieux Pays.
(R.M., Le
Régiment de Carignan, p.88; Doc. jud. 24 novembre 1666; Langlois,
p.356;)
|
oui |
Pierre
JOISNEAUX |
Latour |
Soldat |
Pierre Joisneaux dit La
Tour :
D’origine inconnue, il reçoit le scapulaire du Mont-Carmel à
Québec le 29 août 1665.
Il cantonne avec sa compagnie à Montréal.
Il
est témoin le 26 octobre 1667, au contrat de mariage de Simon Guillory
et de Louise Bouchard.
Il retourne en France en 1668.
(R.M., Le Régiment de Carignan, p.94; Langlois, p. 151, 368)
|
non |
Pierre
JUINEAU |
La Tulipe |
Soldat |
Pierre Juineau (Juneau) : (Ne
pas confondre avec Pierre Joisneau dit La Tour) Taillandier de métier,
Né vers 1651, il
était le fils de Claude et de Marie Moreau ou Morin, de Saint-Pierre,
évêché de Dijon en Bourgogne (Côte-d'Or).
Il prend pour épouse en date
du 17 février 1681 à Montréal (Cont. 7 février 1681, Not. Maugue),
Louise Duval,
fille de Jean Duval et Jeanne Lorrain; veuve de son premier mariage avec Pascal Lemaîstre, en date
du 9 février 1660 à Québec (Cont. 7 février 1660, Not. Audouart).
Ce
couple Lemaître / Duval avait eu 5 enfants.
Elle était la fille de Jean
Duval, cuisinier pour Monsieur La Liaire, intendant en la généralité de
Paris, en terre de Les Granges-le-Roi, et de Jeanne Lorin, de Les
Granges-le-Roi, arrondissement de Rambouillet, archevêché de Paris
(Essonne)
Au recensement de 1681, ce couple résidait à la basse ville
de Québec. Il est taillandier, âgé de 30 ans, Louise Duval, sa
femme, veuve de Pascal Lemaistre, 40ans; ils ont avec eux 2 enfants
Lemaistre; Jean, 17ans, Louise, 13ans.
Ni Tanguay, ni Jetté ne donne le surnom de "dit La Tour".
(Tanguay, vol.1,
p.330, 374; Jetté, p.615, 703; Sulte, Hist., vol.5, p.56 (1); Langlois,
p.151)
|
oui |
Louis
LACHAISE |
Georges
D' Amboise |
Soldat |
Lachaise Louis, dit Georges D'
Amboise
Fils de Louis et Marie Georget De la paroisse St Denis de
la ville d' Amboise; 37400,Indre et Loire; Centre.
Marié à De Boisandré Jeanne Claude, (Veuve de Pierre Rancourt) le
31/10/1667 à Québec, Contrat Duquet.
Louis décède avant le 15/01/1668 à
Québec.
Jeanne Claude se remariera en 1668 avec Jean Létourneau.
sans enfant.
Dict. René Jetté.
|
Décédé |
Maximin
REGNY |
Laforge |
Soldat |
Maximin Regny dit
Laforge:
Né vers 1631 d'après son âge de 70 ans à son décès.
Il arrive
le 17/08/1665 avec la compagnie de
Contrecœur sur le navire La Paix.
Il
reçoit le scapulaire du Mont-Carmel à la fin du mois
d’août 1665 à Québec.
Il est mentionné dans le
livre "La population du Canada en 1666" par Marcel Trudel, page
352.
Il est inscrit en qualité de soldat de la Compagnie du
Sieur de Pécaudy, et déclare avoir 32 ans.
En 1668, on le dit
habitant. Durant la même année, il est présent à Québec le 1er
octobre, au contrat de mariage de Jean Gazaille dit St-Germain
et Anne Touzé, passé devant le notaire Duquet. Il est par
contre enregistré sous le nom de Maximin Regny, Sieur de la
Forge et comme étant le frère de la mère de Jean Gazaille
dit St-Germain caporal de cette compagnie ci-haut nommé.
Il ne paraît pas s’être marié.
Le 27 décembre 1677, il fait donation de tous ses biens au sieur Babie
et s’engage à travailler pour lui pour le restant de ses jours,
à condition que ce dernier subvienne à ses besoins et rembourse
ses dettes.
Au recensement de 1681, il est
enregistré par son prénom Maximin et âgé de 50 ans.
Il est inscrit comme domestique du sieur
Jacques Babie de la seigneurie de Champlain et déclare avoir 50
ans et célibataire. Sur le même recensement, il est indiqué que
"Madeleine et Maximin Laforge sont domestiques de Jacques Babie".
Décès et sépulture le 18/03/1704 à Champlain (70 ans)
Voir Actes Soldats Régiment (Décès)
(Tanguay, vol.1, p.337; Jetté, p.629; Jacqueline Gazaille-Tétreault:
"Gazaille généalogie et histoire", Ancestry.com;
(Sulte, Hist.
vol.5, p.62 (2); Langlois, p.449;
|
oui |
Vivien MAGDELEINE |
La Douceur |
Soldat |
Vivien MAGDELEINE dit
Ladouceur :
(Vivié pour
Drouin). Il était le fils de Jean Magdelaine et d’Élisabeth Parrise,
baptisé le 21 novembre 1638 à Saint-Hilaire de Villefranche, évêché de
Saintes en Saintonge (Charente Maritime).
À l’automne de son arrivée,
il gagne le fort Saint-Louis , puis Montréal pour son cantonnement
d’hiver.
En 1668, il décide de rester au pays. Après avoir reçu des
Sulpiciens une terre située au Sault-Saint-Louis (Lachine) le 20 février
1672, il s’y établit.
C'est à Montréal qu’il prend pour épouse en
date du 21 novembre 1672, (Cont. 20 novembre, not. Basset), Marie Godin,
née à Montréal le 19 avril 1657.
Elle était la fille de Pierre Godin et
de Jeanne Rousselier. Étaient présent à son mariage, six de ses anciens
compagnons d’armes.
Au recensement de 1681, sur sa terre de Verdun, il
possède un fusil, deux bêtes à cornes et six arpents de terre en valeur.
Ils ont avec eux 3 enfants, Joseph, Etienne et Léonard.
Marie Godin décède le 26 et inhumée le 27 octobre 1687 à Lachine.
Vivien Magdelaine cordonnier de métier, décède au même endroit le 15 octobre
1708 et inhumé le lendemain.
Couple avec
8 enfants.
1)-Joseph, né vers 1673
2)-Mathurin, né et décédé en 1676.
3)-Etienne, né vers1677
4)-Léonard, né vers 1680
5)-Jean-Baptiste, né vers 1681
6)-Marie, née vers 1683
7)-Nicolas, né vers 1686
8)-Barbe, née vers 1687
(Tanguay, vol.1,
p.401-402; Jetté, p.749; Drouin, vol.2, p.879; R.M., Le Régiment de
Carignan, p.89; DBAQ, t3, p.333; Langlois, p.400)
|
oui |
André
MERLOT |
Laramée |
Soldat |
André Merlot dit Laramée :
Nous ignorons sa
filiation et son lieu d’origine.
Le 23 août 1665, il reçois le
scapulaire du Mont-Carmel à Québec et fut confirmé le lendemain au même
endroit.
À la fin de l’automne, il gagne le fort Saint-Louis, puis
Montréal pour son cantonnement d’hiver.
Il s’établit à Lachine et le 22
novembre 1671 les Sulpiciens lui concèdent une terre.
Il prend pour
épouse le 21 novembre 1678 à Lachine, Marie-Agnès-Jeanne Roy, baptisée à Montréal le
23 octobre 1664, fille de Jean Roy et de Françoise Bouet.
André Merlot
décède à Lachine le 29 novembre 1700 et inhumé le lendemain.
Couple avec 8 enfants.
Devenue veuve, elle prend pour mari en seconde noce le 14 mars 1701,
Jacques Triolet dit Larivière à Lachine.
Il était le fils de George
Triolet maître boulanger et de Catherine Pilorgay de la ville et arr. de
Dinan, évêché de St-Brieuc, en Bretagne, (Côtes-du-Nord).
Établi à
Pointe-Claire après le mariage, Marie Roy y sera inhumée le 14 décembre
1717.
Jacques Triolet décède au même endroit le 31 juillet 1728,
enregistré au nom de Théoret.
(Tanguay, vol.1,
p.426, 572; Jetté, p.801, 1091; Drouin, vol.2, p.938; Fournier, p.129;
DBAQ, t3, p.414; Langlois, p.411)
|
oui |
Charles
MILOUIN |
Le Bœsmé |
Soldat |
Charles Millouain dit
Leboesme :
Fils de Jacques
Millouin et de Marguerite Argnault, de Fontenay-le-Comte, évêché de La
Rochelle au Poitou (Vendée).
Il avait passé un contrat de mariage en
date du 3 septembre 1670 (Not. Becquet) avec
Rose-Marie Colin, fille du
roi apportant des biens estimés à 300 livres et un don du roi de 50
livres. Elle était la fille de Pierre Colin et de Jeanne Duposteau, du
bourg de L’Épine, ar. et évch. de Châlons-sur-Marne, en Champagne.
Les
capitaines de Saurel, Saint-Ours et Contrecœur y assistaient.
Ce
contrat de mariage n’a pas eu de suite.
Rose-Marie Colin deviendra la
femme de François Deguire dit Larose en 1670 à St-Ours.
(Jetté, p.815;
Dumas, p.208; Landry, p.292-293; Langlois, p.414)
|
oui |
Jacques
PAVIOT |
La Pensée |
Soldat |
Jacques Paviot dit La
Pensée :
Nous ignorons sa filiation et son lieu d’origine.
Il reçois le
scapulaire du Mont-Carmel à Québec le 23 août 1665. Par la suite, il
part pour Québec afin d’aider à la construction du fort Sainte-Thérése.
Vers la fin de l’automne, sa compagnie gagne le fort Saint-Louis, puis
Montréal pour leurs quartiers d’hivers.
Après s’être établis dans la
seigneurie de Contrecœur, il épouse vers 1668 ou 1669,
Anne Michel,
fille du roi, d'origine inconnue, née vers 1648 (rec.1681).
On ne trouve
pas de document sur ce mariage, ni sa présence au recensement de 1666 et
1667.
Il est
présenté comme voisin de Barbarin en 1670; et
possède encore cette terre en 1674.
Jacques Paviot décède avant le 25 février 1674.
Ménage établi à
Contrecœur. (4 enfants).
Anne Michel se remarie après février 1674, probablement à Contrecœur,
avec Jean Massault dit Saint-Martin, d'origine inconnue. Il était
menuisier de métier.
L'acte d'état civil de ce second mariage est aussi
introuvable.
Ce couple est inscrit au recensement de 1681, à
Contrecœur, et les quatre enfants Paviot, issus du premier mariage de
cette femme, y sont mentionnés avec les autres enfants du second
mariage. Il possédait un fusil, un pistolet, sept bêtes à cornes et
huit arpents de terre en valeur.
Jean Massault décède entre 1709 et le
29 novembre 1724.
Anne Michel décède le 29 novembre et inhumée le 01/12/1724 à Contrecœur.
Ménage établi à Contrecœur. (6 enfants).
(4 enfants Paviot + 6 enfants Massault).
(Tanguay, vol.1,
p.468, 419 et vol.5, p.560; Jetté, p.884, 784; Basset, 21 août 1667;
Dumas, p.298-299; Landry, p.347; Drouin, vol.2, p.1035; Sulte, Hist.,
vol.5, p.73(2); Les noms de Jacques Paviot et d'Anne Michel paraient 3
fois aux minutes du notaire Pierre Mesnard; R.M., Le Régiment de
Carignan, p.92; DBAQ, t4, p.80-81; Langlois, p.427.)
livre: le Terrier du Saint-Laurent de Marcel Trudel, page
706 Région de Contrecœur
|
oui |
François
POUGNET
(Poignet) |
Beauregard |
Soldat |
François
Poignet dit Beauregard
45 ans au recensement 1681 à Montréal
sépulture 26/01/1690 Montréal 45 ans
(Assassiné dans sa maison par Jean Haudecoeur)
Source: Dictionnaire René Jetté
|
oui |
Regny
MAXIMIN |
dit
Laforge |
Soldat |
Voir Maximin Regny
|
|
Edmé
SALAIN |
La Cave |
Soldat |
Edmé Salain dit La Cave :
De la paroisse
de Bresse Savoyarde, en Bourgogne.
Confirmé à Québec le 24 août 1664? et
reçoit le scapulaire du Mont-Carmel le même jour.
Il s’établit à
Montréal, mais son nom ne parait pas au recensement de 1681.
Décédé le
6 et inhumé à Montréal le 7 août 1699, tué par la foudre sur la terre de
l'école.
(Tanguay, vol.1, p.537; Jetté, p.1031; R.M., Le Régiment de Carignan,
p.88; Langlois, p.465)
|
oui |
Jacques SURPRENANT |
Sansoucy |
Soldat |
Jacques SURPRENANT
Fils de Jacques et Louise Roquet
de St-Martin ou St-Martin du Vieux Bellême; 61130; Orne; Basse
Normandie.( Perche )
environs de Tourouvre;
Né vers 1644, décédé le 16/07/1710.à Laprairie (60 ans)
37 ans au recensement 1681 à Laprairie.
Arrivé le 17/08/1665
Ce couple a eu 3 fils et 4 filles dont
seulement 1 garçon et 2 filles ont survécu.
|
oui |
Pierre
TABAULT |
Léveillé |
Soldat |
Pierre Tabault dit Léveillé :
Fils de Jean, maréchal-ferrant et Marie Morin de Prignac,17160;
Charente-Maritime; Poitou-Charentes (Saintonge).
Il
reçois le scapulaire du Mont-Carmel à Québec le 1er
septembre 1665 et est confirmé à Montréal en mai 1666.
Pour son premier mariage, quel genre
d’homme était Pierre Tabault ? C’est difficile à dire, car 3
contrats de mariage seront annulés. avant d' épouser Jeanne-Françoise Roy.
1)Mariage annulé ct 04/11/1667 Becquet ; Françoise
Hébert, ensuite femme de Jean Baptiste
2)Mariage annulé ct 27/09/1669 Duquet ; Marie Poiré
ensuite femme de Jean Hardy
3)Mariage annulé ct13/10/1669 Duquet ; Perrette Vaillant
Ce n’est
que le 19 décembre 1672 à Montréal (cont. 29 sept. not. Basset) qu’il prend pour
épouse Jeanne-Françoise Roy, baptisée à Montréal le 11 décembre 1660,
fille de Jean Roy et de Françoise Bouet.
Au recensement de 1681, il
habite Lachine et possède un fusil, trois bêtes à cornes et dix arpents
de terre en valeur.
Son épouse décède avant le 19 janvier 1688, puisque
cette date correspond à celle de l’inventaire des biens de ce couple,
devant le notaire Pothier.
Ménage établi à Lachine. (5 enfants)
Pierre Tabault devenu veuf, prend pour épouse en seconde noce à Lachine,
Marie Barbant (Fille du Roi) en date du 26 janvier 1688 (cont.
19 janvier not. Pothier).
Elle était veuve de Jean Lalonde dit Lespérance décédé le 30 septembre 1687, tué par les Iroquois.
Ce
deuxième mariage fut une union de courte durée, car le 22 mars 1689,
par une sentence du bailli de Montréal, Marie Barbant obtient séparation
de corps et de biens d’avec Pierre Tabaut.
Un accort devant le notaire
Adhémar du 28 septembre 1690 annule la séparation de corps.
Pierre Tabaut dicte son testament devant le notaire Adhemar le 27 juillet 1711
et décède à Lachine ou il est inhumé le premier mai 1723.
Le décès de
Marie Barbant (Barbary pour Dumas) nous est inconnu.
(Tanguay, vol.1,
p.340, 357; Jetté, p.1060, 634; Drouin, vol.2, p.1260; Dumas,p.175;
Landry, p.274; Sulte, hist.5, p.70 (1),(3) 71 (1); DBAQ, t4, p.379;
Langlois, p.476-477
|
oui |
Pierre
TENAILLÉ |
La Violette |
Soldat |
Pierre Tenaille dit
Laviolette :
Natif de l’Île
de Ré, il est âgé de vingt-cinq ans lors de son décès à Montréal le 13
décembre 1665.
(R.M., Le
Régiment de Carignan, p.79; Langlois, p.480) |
décédé |