Alexandre(Isaac) BERTHIER
Sieur
de Bellechasse et
de Villemur |
|
Capitaine |
ALEXANDRE (ISAAC)
BERTHIER :
Capitaine
Alexandre Berthier,
seigneur, né en 1638, fils de Pierre Berthier et de Marguerite Bariac,
de la paroisse Saint-Jacques de la ville de Bergerac, évêché de Périgueux au Périgord
(Dordogne).
Il débarque avec sa compagnie à Québec le 30 juin 1665,
faisant alors partie des troupes amenées des Antilles par Prouville de
Tracy.
Quelques mois après son arrivée, le huguenot Isaac Berthier abjure sa
foi et
embrassa la religion catholique
le 10/08/1665 à Notre Dame de Québec.
L’acte d’adjuration a été déposé le 8 octobre 1665 à l’archevêché de
Québec.
Il change son prénom en celui d' Alexandre à son abjuration
(Fichiers Huguenots Web)
Résumé de la Lettre de Jean Talon au Ministre
Il a assisté avec M. Tracy et M. Courcelles à la cérémonie secrète
d'abjuration de (Isaac) Berthier , Capitaine au Régiment de
Carignan-Salières l ' Evêque de Pétrée officiait. Depuis un mois, c'est le seizième
converti. Jean Talon espère que Alexandre Berthier obtiendra ainsi du Roy quelques
faveurs. Car cette conversion le coupe totalement de sa famille
(Archives Nationales du Canada, Division des manuscrits)
Il reçois du Roy une gratification de 1200 livres
( Courrier de Colbert à Jean Talon du 5 janvier 1666)
La première fois que le nom d’Alexandre Berthier apparaît dans les
registres, est celui des confirmations en date du 1er
mai 1666 à l’archevêché de Québec.
Cantonné avec ses hommes à Québec
durant l’hiver de 1665-1666, il fut nommé commandant au fort de
l’Assomption (Saint-Jean).
Il participa avec Pierre de Saurel, à
l’expédition de Tracy contre les Agniers à l’automne de 1666.
Dans une
lettre de Talon au ministre Colbert datée du 13 novembre 1666, il est
écrit; « Vous m’avez fait l’honneur de me demander que le Roy a
gratifié Mr Berthier, Capitaine au Régiment de l’Allier, nouvellement
converty, de la somme de quatre cens escus. Il ne l’a pas reçue ny moy
pour Luy; si vous avez la bonté de me La faire remettre, Je la Lui feray
payer. » Dans une autre lettre du Ministre Colbert à Talon datée du
5 avril 1667, il est dit; « Je dois accuser la réception de trois de
vos dépesches l’une du 14 Octobre, & les deux autres du 13 Novembre
1666. », Et à la fin de ladite lettre; « Le Roy vous fait
remettre la somme de vingt mil livres pour employer aux besoins des
Troupes & de la Colonie… ». Il n’est pas spécifié du montant
accordé au capitaine Berthier, si les quatre cents écus, promis par le
Roy, étaient compris dans cette somme.
En 1668, il retourne en
France avec les soldats du régiment de Carignan, mais revient au Canada
en 1670.
Le 11 octobre 1672, il prend pour épouse en la paroisse
Notre-Dame de Québec, (Cont. 7, Not. Becquet), Marie Legardeur de Tilly,
fille de Charles Legardeur et de Geneviève Juchereau et sœur de
Catherine, épouse depuis 1668 de Pierre de Saurel.
Voir
Acte de Mariage
Quelques jours plus
tard, il reçoit de Talon, la seigneurie de Bellechasse (Berthier-en-bas)
et achète, l’année suivante, celle du sieur Hugue Randin
(Berthier-en-haut ou Villemur). Après 1674, il se consacre surtout à
l’agriculture et au peuplement de ses seigneuries.
Son épouse décède
avant le recensement de 1681, puisqu’elle ne paraît pas au recensement.
Le recensement de 1681, indique qu’il est le plus important cultivateur
du fief de Villemur. Il possédait trois fusils, dix bêtes à cornes et
trente arpents de terre en valeur.
Quelque temps après, il va s’établir
dans sa seigneurie de Berthier-en-bas et c’est comme capitaine de milice
qu’il dirige sa propre compagnie lors de l’expédition de Denonville
contre les Tsonnontouans en 1687.
Alexandre Berthier mourut à
Berthier-en-Bas à la fin de l’année 1708. Cinq ans auparavant, il avait
légué tous ses biens à sa bru, Marie-Françoise Viennay-Pachot, veuve de
son fils Alexandre.
Couple avec 3 enfants.
(Tanguay, vol.1,
p.47; Jetté, p.94; Drouin, vol.1, p.102; Ulric Lévesque, DBC, vol.1,
p.61-62; R.M. Le régiment de Carignan, p.74; Sulte, hist.5, p.64 (3)
|
Oui |
Claude Sébastien LEBASSIER
de Villieu
Sieur
de Daudeville |
|
Lieutenant |
CLAUDE-SÉBASTIEN LEBASSIER de VILLIEU sieur de DAUDEVILLE
Né vers 1633 à Turin, au
Piémont en Italie.
Il est qualifié de volontaire et enseigne au
régiment de Carignan, aussi de lieutenant de la compagnie de M.
Berthier.
Il est noté aussi sur certains actes comme intendant du régiment.
Il s' est marié vers 1663 ou 1668,? avec Jeanne-Marie Le Breton
en la paroisse Notre-Dame de Vieillevigne, 44116, Loire-Atlantique; Pays
de la Loire. Canton d'Aigrefeuille-sur-Maine.
Les archives de cette paroisse ne
commencent qu'en 1668.
De ce fait il semblerait que de Villieu et Jeanne-Marie Le Breton étaient déjà mariés
quand ils sont venus au Canada.
Il donnera sa démission de Lieutenant de la compagnie de Berthier (Becquet 26 octobre 1667),
certainement pour faire venir sa famille et s'installer en
Nouvelle-France.
Jetté le dit rentré en France en 1667 pour se marier?
Lors de son retour en Nouvelle-France, il reprendra son poste de
lieutenant mais dans la compagnie de St Ours qui est restée en
Nouvelle-France après le départ du régiment. (Source: Acte de donation
de la seigneurie de Villieu par Jean Talon en 1672)
En juin 1668, alors qu'il souhaite s'installer avec sa famille en
Nouvelle-France, mais étant d'origine Piémontaise, il demande au roi de
lui accorder des lettres de naturalité. Ceci dans le but qu' à son décès
ses biens ne soient pas saisis par le roi et reste à sa descendance. Le
roi lui accorde donc ces lettres en 1668; mais elles ne seront validées
à Québec que le 30 septembre 1675.
En date,
le 29 octobre 1672, il reçoit enfin la concession de
la
seigneurie de Villieu, que l'intendant Talon lui concédait, au nom du
Roi, "au sieur de Villieu, lieutenant de la compagnie de Berthier,
puis de St Ours au
régiment de Carignan", « en considération des bons et louables services
qu'il avait rendus à Sa Majesté en différents endroits tant en
l'ancienne que dans la Nouvelle-France, l'étendue des terres qui se
trouve sur le fleuve Saint-Laurent depuis les bornes de la seigneurie de
Lauzon jusqu'à la petite rivière Talley dite de Villieu, icelle
comprise, sur une lieue et demi de profondeur. » Cette concession était
faite aux conditions ordinaires, c'est-à-dire à la charge de la foi et
hommage et avec l'obligation de tenir et de faire entretenir feu et lieu
sur la dite seigneurie.
(Le recensement de 1681 donne les noms des cinq premiers colons de
Villieu : Adrien Hayot, Nicolas Delahaye, Pierre Lambert, Pierre
Bourgoin et Benoît Boucher.) Lui même n'habitant pas sa seigneurie.
En mourant, Monsieur de Villieu laissa sa
seigneurie à ses deux fils, Claude-Sébastien de Villieu et Pierre de
Villieu.
Il décède entre le 26 mai 1686 et le 9 avril 1692 à Tilly. (C'est
sur l'acte de mariage de son fils en date du 9 avril 1692, qu'il est
noté fils de défunt Claude Sébastien, écuyer Sieur de Villieu.)
Couple avec 4 enfants.
1)-Claude-Sébastien, né vers 1664, en France, ou 1669 au Québec.
Il
se marie à Québec le 9 avril 1692 avec
Judith Leneuf de La
Vallière et Beaubassin, née et baptisée à Trois-Rivières le 17 décembre
1674.
Peu de temps après, Claude Sébastien de Villieu fut envoyé en Acadie.
Sa femme était encore à Québec ou dans les environs en 1675.
Le 31 août 1700, Claude Sébastien de Villieu, ayant acquis les droits de
son frère Pierre, vendit à Pierre-Noël LeGardeur, sieur de Tilly,
lieutenant dans les troupes de la marine, « la terre, fief, justice et
seigneurie de Villieu avec les cens, rentes et autres droits. »
Jusqu’en
1704, on voit de Villieu (fils) agir comme militaire sous les
gouverneurs de Port-Royal; il eut une carrière mouvementée, monta en
grade, subit la disgrâce du roi, reprit ses fonctions, fut accusé de
faire le commerce, se brouilla avec ses chefs, fut pris par les Anglais,
retourna à la tête de sa compagnie, reçut un fief, revint major de
l’Acadie en 1702, fut de nouveau interdit, et, finalement, en 1704, on
lui donne six cent livres de pension.
2)-Jeanne Catherine
baptisée à Vieillevigne (Assomption-de-N.D.) 44216, en date du 13
septembre 1668, décédée à Québec le 26 septembre 1671.
3)-Pierre, né vers....
4)-Françoise Isabelle, née et décédée en 1673.
(Tanguay, vol.1,
p.194; Jetté, p.1129; Sulte, Le Régiment de Carignan, p.121 et 133; R.M.
Le régiment de Carignan, p.74; Francogene.com;
Sulte, Le Régiment de
Carignan, p.94-96 et 133; Langlois, p.515, La Nouvelle-France par les
textes de Marcel Trudel, p.88. Acte
original de la donation de la concession en date du 29 octobre 1672;
Pistard
TP1,S36,P122
;
|
oui |
Séraphin
MARGANE
de la Valtrie |
|
Lieutenant |
SÉRAPHIN MARGANE sieur de LAVALTRIE :
Lieutenant remplaçant
Baptisé le 29 septembre 1641 à Saint-Benoît de Paris,
(Saint-Jean-en-Grève), 4ème arrondissement de Paris, Ile de France.
Il est le fils de Sébastien Margane et de Denise
Tonnot (Fonnot pour Jetté), de Saint-Benoît, évêché de Paris,
Île-de-France.
Lieutenant au régiment de Lignières,
il avait repris
du service sous les ordres de M. de Tracy en 1664, dans la compagnie
Monteil du régiment du Poitou, et il est parti avec 3 autres compagnies
accompagner le Nouveau Vice-Roi Monsieur de Tracy, et
Monsieur Antoine
Joseph Le Febvre de la Barre
qui étaient chargés de reprendre la Guyane et remettre de
l’ordre dans les Antilles.
(Voir Histoire du régiment, Le
marquis de Tracy) et (La composition du régiment)
Il a été lieutenant de la compagnie Monteil jusqu’ au 29/05/1666, où
il passe dans la compagnie Berthier du régiment de l'Allier à la place de M.de Villieu. (Reg. de Montréal du 9 décembre 1668).
Il
prend pour épouse, le 12 août 1668, à Québec (Cont. 11, Not. Becquet),
Demoiselle Louise Bissot, Canadienne, née et baptisée le 15 septembre 1651 à Québec. Elle
est la fille de François Bissot Sieur de La Rivière et de Dame Marie Couillard.
Voir
Acte de Mariage
Il obtint la seigneurie de Lavaltrie en 1672.
Au recensement de 1681, en la seigneurie de Lavaltrie; il
est dit être âgé de trente-huit ans, sa femme Louise Bissot, de vingt-neuf
ans; ils avaient sept
enfants; Marie-Anne, 13 ans; Charles, 11 ans; François-Marie, 9 ans;
Geneviève, 7 ans; Louise, 5 ans; Pierre, 5 ans; Barbe, 8 mois. Le couple
possédait trois fusils, deux pistolets, dix bêtes à
cornes et vingt arpents de terre en valeur.
L’ensemble des
neuf habitants de la seigneurie de Lavaltrie, n’a que cinquante-sept
arpents sous culture à cette époque.
En 1684, il commandait à Michillimakinac.
Lorsqu'on pense à cet endroit, on pense tout de suite au
Fort Michilimakinac, situé au confin du lac Huron et du lac Michigan,
non loin de la baie des Puants. Or, ce fort aurait été érigé par le
gouverneur M. de Denonville en 1686. Donc, M. de la Valtrie ne pouvait
commander à ce fort.
Mais, un autre fort près du détroit de Mackinac, dans la même région fut
érigé en 1683, pour abriter la mission St-Ignace des Pères Jésuites.
Peut-être est-ce là que M. de la Valtrie fut commandant ?
Sources: le site wikipedia pour Fort Buade et Fort Michilimakinac et
aussi sur ce que dit M. Perrot dans ses mémoires (BRH, vol. 23,
février 1917, p.36)
Merci à Monsieur Bernard Laporte de St Jérome pour son aide précieuse.
Frontenac écrit au ministre en 1697 d' accorder à Séraphin Margane,
capitaine réformé,
la
compagnie laissée vacante par le sieur de Varennes.
(Le
Sieur de Varennes, de son vrai nom, Philippe Clément du Vault de Varennes fut son beau-frère dès le 7 avril 1687,
suite à son mariage avec Jeanne Bissot, sœur de Louise Bissot épouse de
Séraphin Margane. Cet homme était aussi un bon militaire, fort
courageux, qui s'est distingué, entre autres à la bataille de La
Prairie, le 10 août 1691. Il fut capitaine en pied en 1685.)
Séraphin Margane est nommé
capitaine de cette compagnie le premier mai 1698.
Séraphin Margane ne
profitera pas longtemps de ce grade de capitaine, puisqu' il décède l’année
suivante, soit le 16 et inhumé le 17 mai 1699 à Montréal, en laissant
une succession si difficile que sa Famille la refusa. Cette succession
n'était pas encore définitivement réglée en 1735.
Sa femme décède le 1er
et est inhumée le 3 mars 1733 à Montréal.
Couple avec 11 enfants.
1)-Marie-Anne, née le 19/06/1668, baptisée le 20 à Québec; décès le
04/10/1744 à Boucherville. Elle épouse
Sieur Ignace Boucher de Grosbois, le 28 octobre 1694 à Montréal.
2)-Charles, baptisé le 05/08/1669 à Montréal; décès le 06/07/1693 et
inhumé le 7 à Montréal.
3)-François-Marie, né le 29/10/1672 et baptisé le 13/11/1672 à Montréal;
décès le 29/02/1704 à
Deerfield,
Massachussets.
Il sera enseigne du groupe qui sous le commandement de Jean-Baptiste
Hertel de Rouville attaque Deerfield. Il sera tué dès le premier jour.
L'attaque durera du 29 février 1704 au 11 mars 1704
4)-Geneviève, née le 01/11/1674 et baptisée le 12/07/1675 à Montréal;
inhumée le 30/11/1702 à Montréal. Elle
épouse Charles Legardeur, le 3 janvier 1696 à Montréal
5)-Louise, née le 27/11/1676
à Lavaltrie et
baptisée le 18/01/1677 à Sorel; décès en .....
Elle épouse Paul d' Ailleboust, seigneur de Périgny, le 11 décembre 1698
en la paroisse Notre-Dame de Montréal
6)-Pierre, né le ...1678; décès le 30/12/1765 à Montréal.
Il est enseigne dans les troupes en 1699. Il épouse Françoise-Charlotte
D' Aillebout, le 14 octobre 1732 à Montréal.
7)-Barbe, née le 18/12/1680 et baptisée le 07/02/1681 à Repentigny;
décès en .... Elle épouse Étienne De
Bragelonne, le 27 novembre 1719 à Montréal, Elle épouse en seconde
noces, Claude Hertel, le 13 juillet 1744 à Chambly.
8)-Jean-Baptiste, né le 03/11/1683 et baptisé le 10 à Contrecœur; décès
le 01/03/1703 à Québec.
9)-François,
né le 09/09/1685 à Repentigny; décès le 06/03/1750 à Québec. Mariage
avec Angélique Guyon dite Després, le
9 mai 1712 à Notre-Dame de Beauport. Il sera écuyer .
10)-Catherine-Alphonsine, baptisée le 11/03/1690 à Montréal; Inhumée le
17/08/1690 à Pointe-aux-Trembles de Montréal.
11)-Louise-Marguerite; baptisée le 05/12/1691 à Montréal; décès vers
1740 en Louisiane. Mariage avec
Claude-Charles Du Tisné le 28 octobre 1713 à Québec. Elle épouse en
seconde noces Michel Rossard le 27 novembre 1730 à la Nouvelle-Orléans,
Louisiane.
Sources: (Tanguay, vol.1,
p.411, 56; Jetté, p.769, 110; Drouin, vol.2, p.900; BRH, vol.23, p.33-53
et 65-80; Sulte, Le Régiment de Carignan, p.121 et 132; R.M. Le régiment
de Carignan, p.74;
Recensement de 1681 en
Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des
Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca)
le 17 mars 1998.
Généalogie Québec:
http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=69256
Le site wikipedia pour Fort Buade et Fort Michilimakinac et
aussi sur ce que dit M. Perrot dans ses mémoires (BRH, vol. 23, ,
février 1917, p.36)
Merci à Monsieur Bernard Laporte de St Jérome pour son aide précieuse. |
oui |
Pierre
LAUXAIN
de Caviteau
|
|
Enseigne |
PIERRE LAUXAIN de CAVITEAU :
Enseigne
(Not. Rageot, 2
novembre 1667; Langlois, p.515) |
non |
Prudent Alexandre
TABOUREAU de Véronne
|
|
Enseigne |
PRUDENT-ALEXANDRE TABOUREAU de VÉRONNE :
Enseigne Démission (Becquet 6 août 1666) Retourné en France avant le 21
novembre 1667.
((Sulte, Le
Régiment de Carignan, p.84-85 et 133; R.M. Le régiment de Carignan,
p.74; Langlois, p.515) |
non |
Roland
de LAFONS |
|
Enseigne |
ROLLAND de LAFONS :
Enseigne
(NDQ, 22 janvier
1667; Langlois, p.515)
|
non |
François
BAZIN |
Laroche |
Soldat |
Bazain dit Laroche, François :
(Rageot, 5 mai
1666)(Langlois, p.515)
|
non |
Etienne BLANCHON |
La Rose |
Soldat |
Blanchon dit La Rose, Étienne :
Fils de feu Jean
Blanchon et de Anne-Antoinette Rochon, de la paroisse Saint-Amable de
Riom 63200; Puy de Dôme; Auvergne. Il prend pour épouse en date du
10 septembre 1666 à Québec (Cont. 5 mai, Not Becquet), Anne Couvent,
fille de Guillaume Couvent et d’Antoinette Longuevalle de la paroisse d’Épiers,
(Épieds) Ville de Soisson, 02200; Aisne; Picardie. Elle était veuve
d’un premier mariage vers 1626 avec Philippe Amiot et veuve d’un
deuxième mariage en 1639 avec Jacques Maheu. Au recensement de 1667,
Étienne
Blanchon avait 28 ans et Anne Convent, sa femme, 60. Il avait des
domestiques, soit Louis Presseau, 28 ans et Pierre du Pinneau, 16 ans.
Anne Couvent
décède le jour de Noël, 25 décembre 1675, et inhumée le lendemain à
Québec. (Aucun enfant)
Devenu veuf, il épouse un an plus tard en date du 30 juin 1676 à
Québec, (Cont. 31 mai, Not. Rageot),
Anne Vidault
aussi nommée Vuideau,
était une fille du roi (Non reconnue par Landry) et fille de Jacques
Vidault et de Marie Chauvelette de Saint-Gorlin de Marennes,
17320;Charentes Maritimes; Poitou Charentes. À son contrat de mariage,
tous les officiers de la compagnie étaient présents, le capitaine
Berthier, le lieutenant de Villieu et l’enseigne Tabourot de Veronne.
Anne Vidault était veuve d’un premier mariage avec Jean Juineau, ou
Jouineau, en date du 26 février 1663 à Québec. Étienne Blanchon au
recensement de 1681, résidant de la Basse-Ville de Québec, on lui
attribuait le métier de tailleur d’habit. Par son mariage avec Anne
Vidault, il adopta trois des enfants Juineau, âgés respectivement de 16,
14 et 11 ans. En plus de ses cinq enfants personnels, il avait adopté
aussi un autre enfant du nom de Claude Renard, 3 ans. Il possédait un
fusil et une vache. Le 4 août 1682 durant le grand incendie de Québec,
le feu rasa sa résidence de la Basse-Ville. Découragé par ces
évènements, il donna procuration à sa femme (Not. Rageot 9 novembre
1682) et s’embarqua pour la France. Il quitte le foyer familial en
laissant sa femme avec neuf enfants, d’où le dernier est venu au monde
dans la même année de son départ et âgé que de huit mois. Nous ignorons
la date de décès d’Anne Vidault, mais Godbout nous dit que nous
n’entendons plus parler d’elle après le 21 avril 1703. (3 enfants
Juineau, 5 enfants Blanchon et 1 enfant adopté Renard)
Ne pas confondre avec
Étienne Blanchon (sans surnom), marié vers 1689 avec Marie-Françoise
Cassé ou Lacasse. Tanguay n’a pas fait de différence entre Étienne
Blanchon dit La Rose et Étienne Blanchon, en attribuant à ce premier,
les trois mariages indiqués dans son volume.
(Tanguay, vol.1, p.58, 330 ;
Jetté, p.114, 12, 752, 608 ; Drouin, vol.1, p.124, 13, vol.2, p.880 ;
Dumas, p.349 ;
Sulte, Hist.vol.4, p.64(1), vol.5, p.55 (1); BRH, 1925, p.72; DGFQ,
p.12; MSGCF, no.251, p.17-58; Godbout, R.A.P.Q.,#38-39, 1957-58,
1958-59, p. 396-397; Fichier Origine; Becquet, 5 mai 1666; Duquet, 5
juin 1674; DBAQ, t1, p.208-209; Langlois, p.515)
|
oui |
Jacques
BRIN |
La Pensée |
Soldat |
Brin (Bron, Bouin) dit
Lapensée, Jacques :
(Bouin dit Lafortune pour Drouin) (Jacques Lebrun recensement 1681) Né à
Ars en Ré, 17590, Île de Ré, Charente-Maritime; Poitou-Charentes.
Anciennement Aunis. Ou Baptisé le 22 octobre 1641, à La Flotte
(Ste-Catherine) Charente-Maritime, selon « Fichier Origine », fils de
Gilles Brin et de Marie Guilbon.
Il prend pour épouse en date du 24
septembre 1670 à Château Richer, (Cont. 7, Not. Becquet)
Marie Malo,
fille du roi et de feu Jacques
Malo et de Marie Carleur, (Cartier pour
Dumas) de Bailleul-Neuville,76660, Seine Maritime Haute Normandie.Cette
fille du roi, apporte des biens estimés à 300 livres et un don du roi de
50 livres.
Au recensement de 1681, il est enregistré sous le nom de
Jacques Lebrun et possède une vache et dix arpents de terre en valeur. À
noter qu’une jeune fille de 11 ans, Catherine Dureau, réside avec eux.
Marie Malo décède à Neuville le 24 août 1714. Jacques Brin décède le 14
et inhumé le 16 février 1720 à Neuville.
acte de
sépultures
(Aucun enfant)
Tang, vol.1,
p.62, 347, 359, 406; Jetté, p.171; Drouin, vol.1, p.158; Dumas, p.291;
Landry, p.344; Sulte, Hist. 5, p.60 (1); R.M. Le régiment de Carignan,
p.107; Langlois, p.515)
|
oui |
Louis
BUREAU |
Sans Soucy |
Soldat |
Bureau dit Sansoucy,
Louis :
Né le 19 juin
1640 à (Saint-Jacques-de-Pirmel, Nantes, Loire-Atlantique?), plus
précisément à Pirmil,72430, Sarthe; Pays de la Loire. fils de Mathurin
Bureau, tonnelier et de Renée Tanneguy ou Tanguy (Fardi pour Tanguay).
À son arrivée, il était soldat du régiment de l'Allier, et selon un
témoignage, avait 23 ans. Il fut confirmé à Québec le 22 septembre
1669. À la démobilisation des troupes à l’automne 1668 et décide de
rester au Canada. Il est encore célibataire au recensement de 1681 et ce
dernier se loue à Nicolas Marion sieur de la Fontaine, marchand de
Québec; « qui s’engage à l’employer à des travaux légers, vu son état
de santé ».
Le 1ier juillet 1685, il prend pour épouse à
Québec, (Cont. 25 juillet, Not. Genaple), Marie-Anne Gauvin née le 4
mars 1671 à Sillery,
fille de Jean Gauvin et d’Anne Magnan,
(Fille du Roy), de la
seigneurie d’Auvergne près de Québec. Nous ne connaissons pas la date
exacte du décès de Marie Gauvin, mais elle mit au monde son dernier enfant en
1690. (2 enfants)
1) Jean : né ca1689, décédé le 30/10/1729 et inhumé le 31
L'Ancienne-Lorette,
Mariage avec Marie-Anne LACHAÎNE dit Hulin le 09/05/1712
L'Ancienne-Lorette
2) Catherine : baptisée entre le 11/05/1690 et le 24/05/1691
L'Ancienne-Lorette,
Mariage avec Jean ROUILLARD le 30/01/1713 L'Ancienne Lorette
En seconde noces, Louis
Bureau prend pour épouse, en date du 12 septembre 1695 à Québec (Cont.
10, Not. Genaple), Marie Coqueret, veuve de Maieul-Pierre Dumay fille
d’Antoine Coqueret et de Jeanne Legras, de la paroisse Saint-Eustache de
Paris, Île-de-France.
Louis Bureau décède à l’Ancienne-Lorette le 13
février 1711 et inhumé le lendemain. Acte
de sépulture
Marie Coqueret fut inhumée le 8
février 1724 au même endroit.
(Aucun enfant)
(Tang, vol.1,
p.96, 138-212, vol.2, p.505; Jetté, p.184, 382; Drouin, vol.1, p.203;
Fichier Origine, version 13, 15 octobre 2000; René Bureau, dans Revue
L’Ancêtre vol.11, p.95; Odile Halbert, « Louis Bureau dit Sans-Soucy,
Pionnier du Québec »; R.M. Le Régiment de Carignan, p.107; DBAQ, t.1,
p.310; Langlois, p.515)
|
oui |
François
CARCY |
La Violette |
Soldat |
CARSI François dit LAVIOLETTE
fils de Jean et Marie Beautemps de St. Jean (probablement St-Jammes); 64160 ;
Pyrénées-Atlantiques;
Aquitaine (Béarn) Cité le11/03/1696 à l' Hôtel-Dieu de Québec
âgé de 38 ans.
Mariage et contrat le 06/06/1688 notaire Ménard à St Ours avec Blet Anne fille de Jean et Jeanne Beauveau
Sépulture
le 17/01/1728 à St Ours (Veuve) Sans postérité.
Ne parait pas être du régiment.
François Carcy dit Laviolette, soldat de la
compagnie de Berthier.
En ce qui le concerne, il n’est pas retourné en France puisqu’il
est décédé et inhumé le 17 janvier 1728, à St-Ours.
Son fils, Ignace, a été inhumé à Montréal, le 1ier
juillet 1730.
Quant
à Anne Blet, elle est retournée en France où elle épousa Louis
Jousset, le 3 juin 1738, à Outarville, département du Loiret,
Centre-Val de Loire (source : Anne Blet, Généanet).
Il
m’est apparu assez clairement que François Cary (ou Carsi) dit
Laviolette et François Carcy dit Lagirofée sont la même
personne.
Nous remercions Monsieur Philippe Chantal, pour ses recherches.
|
oui
? |
Jean
CATALAN |
Le Catalan |
Soldat |
Catalan, Jean : (Lecatalan),
Aussi connue sous le nom de Jean Catlan. (Catelan pour Jetté et
Drouin) D’origine inconnue.
Il se marie vers 1675 à Portneuf de Québec,
avec Jeanne Carreau, fille de Louis Carreau dit Lafraîcheur et Jeanne
Lerouge dite Saint-Denis.
Au recensement de 1681, il était âgé de 38 ans
et sa femme de 23 ans. Avait une fille de cinq ans et comme
domestiques, François Jumar et Jean Gastebois. Il possédait un fusil,
cinq bêtes à cornes et 12 arpents de terre en valeur, dans la seigneurie
de Port-Neuf.
Il est inhumé le 16 novembre 1712 à Cap-Santé.Acte
de sépulture
Son épouse
ira le rejoindre le 25 octobre 1730 et inhumée le lendemain au même
endroit. (2 enfants)
Tanguay, vol.1,
p.107; Jetté, p.208, 615; Drouin, vol.1, p.230; François Marchi,
Généalogie Québec; R.M. Le régiment de Carignan, p.107; Sulte, Hist. 5,
p.60 (2); Langlois, p.515) |
oui |
|
Champagne |
Soldat |
|
oui |
François
COUILLARD |
La Fontaine |
Soldat |
Couillard dit
Lafontaine, François, Habitant et maître
de navire.
Né vers 1640, décédé vers 1687.
Fils de Michel Couillard et de Catherine Fleury, de
Courcon, 17170; Charente Maritime; Poitou-Charentes.(Aunis)
Il prend pour épouse en
date du 17 octobre 1668 à Québec (Cont. 16, Not. Becquet),
Voir
acte de mariage;
Marie-Anne, (Esther) Dannessé
dite De Longchamp, fille de feu
Charles D’Annesé, sieur de Longchamp et d’Agnès Vivien, (Vien pour
Landry) de la paroisse Saint-Nicolas de la ville de Nancy; 54000;
Meurthe et Moselle;
Le 29 octobre 1672, il reçois des religieuses
Hospitalières de Québec, une terre de 4 arpents de front sur 40 de
profondeur à Grondines, et devient le procureur de ces dernières.
Son
nom ne paraît pas au recensement de 1681, il devait avoir quitté le
pays pour une raison quelconque. Mais ce qui est surprenant,
c' est
que nous ne trouvons pas non plus son épouse et ses enfants.
Il revient au pays plus tard, avec le
titre de maître de navire sur les bâtiments du roi.
Nous ne connaissons
pas la date exact du décès de François Couillard, mais probablement
décédé vers le début de 1688, peut-être lors d’un voyage au service du roi, puisque
selon l’inventaire de ses biens, en date du 11/09/1688, nous trouvons un
billet concernant le reste du salaire et des gages du dit défunt, de la
somme de 419 livres, signé de Mr Gaillard commissaire général des
troupes en ce pays en date du 25 mai 1688.
Ménage établit à Grondines, 5
enfants:
1)-Marie-Renée, née le 04/07/1670 à Québec. Décédée le 16/07/1695 à
Varennes (Cap St-Michel) Verchères. Mariée en 1685 à
Québec avec Jacques Messier.
2)-Pierre, né vers 1674.
3)-René, né vers 1676.
4)-Marie Magdeleine, née vers 1678.
5)-François, né vers 1681.
Devenue veuve, elle prend pour second mari le 20 septembre 1688 à
Québec (Cont. 9, Not. Genaple),Voir
acte de mariage
Pierre Janson dit Lapalme, né en la
paroisse Saint-Sulpice, 6ème arrondissement de Paris, Île-de-France,
fils de Barthélemie Janson et de Jeanne Duvoisin. Pierre Janson était
bourgeois, maître maçon, architecte, tailleur de pierre et entrepreneur
des ouvrages de maçonnerie pour le roi en 1711.
Malheureusement,
Esther-Anne Dannessé décède en couche de sa fille Catherine, le 2 mai
1689 à Québec.
Ménage établit à Québec. (1 enfant)
Devenu veuf huit mois après son mariage, Pierre Janson aura deux autres
mariage à son actif, soit Ursule Rancin le 29 octobre 1689 à Québec et
Marie-Geneviève Pelletier le 26 janvier 1704 à Sainte-Foy, fille de
Nicolas Pelletier et de Françoise Ouechipichinokoué. Pierre Janson
décède le 13 juillet 1743 à Québec. Ménage établit à Québec. (3
enfants Couillard / Dannessé, 1 enfant Janson / Dannessé, 8 enfants
Janson / Rancin et 12 enfants Janson / Pelletier
Sources:
(Tanguay, vol.1,
p.143, 318, 351; Jetté, p.279, 592 Drouin, vol.1, p.311, 692; Dumas,
p.213; Landry, p.296; BRH, vol.15, p.52; R.M. Le régiment de Carignan,
p.107; DBAQ, t1,
p.468-469;
Langlois,
p.515)
Inventaires des biens de la
communauté de François Couillard et Marie-Anne Dannesé; document fourni
par Monsieur Fernand Janson que nous remercions.
|
oui |
Simon
DARME |
Jolicoeur |
Soldat |
Simon DARME
Témoin au mariage de Honoré Martel
|
oui |
Moyse
EDMÉ
Sieur Desprise
|
|
Soldat |
Edmé sieur Desprises, Moyse :
(Duquet, 3 août
1666) |
oui |
Jean
FAUCONNET |
Lafleur |
Soldat |
FAUCONNET Jean
dit Lafleur, Habitant.
Fils de Jean et Anne CARRE
de la paroisse St-Paul de la ville d' Orléans 45000; Loiret; Centre.
Les parents se sont marié le 23/05/1633 en la paroisse St Paul de la
ville d'Orléans
Jean est né vers 1636, décédé
entre le 14/06/1682 et le 06/10/1683.
Il se marie avec
ATTANVILLE Marie,
Fille du Roi, veuve de
SENAT Robert,
Habitant.
Fille
de Vincent et Marguerite DUVAL
Née en 1651 à Saint Eustache; 1er arrondissement de Paris,
Ile-de-France.
Décédée et inhumée le 28/04/1723 à Boucherville.
Acte de sépulture
30
ans au recensement de 1681 à Neuville le
28/12/1670 (Bequet)
Mariage le 20/01/1671 à Notre Dame de Québec,
Qc Acte
de mariage
Au recensement de 1681, le couple est dans la seigneurie de Dombourg /
Neuville. Jean est dit avoir 45 ans, Marie Attenville sa femme, 30 ans.
(Veuve de Robert Sénat). Ils ont à charge 5 enfants; Antoine Sénat, 11
ans; Charles Fauconnet, 10 ans; Michel Fauconnet, 8 ans; Geneviève
Fauconnet, 5 ans; Marguerite Fauconnet, 3 ans. Le couple possède 1
fusil, 2 bêtes à cornes; et 7 arpents de terre en valeur.
Ménage établi à Neuville. 6 enfants.
1)-Charles: 16/12/1671
2)-Michel: 27/05/1673
3)-Geneviève: 17/10/1675
4)-Marguerite: 03/02/1678 + 09/02/1697
5)-Jean: 20/03/1680; décédé avant le recensement de 1681.
6)-François: 07/11/1681
ATTANVILLE Marie aura 2 autres époux;
MARTIN Charles,
habitant.
Mariage le 06/10/1683 à Boucherville, Qc
CÉSARD
François
dit De la Gardelette; Habitant.
Mariage
le 25/02/1686 à Boucherville, Qc
Sources:
Recensement de 1681 en Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre
Histoire des Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy
Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca) le 17 mars 1998.
Fichier d' Origine en ligne.
|
|
Jacques
FORMELHUYS |
Belle-Isle |
Soldat |
Jacques Formelhuys dit Belle-Isle
Témoin au mariage de Honoré Martel
|
oui |
Jacques FOURNEL |
Bellisle |
Soldat |
Fournel dit Bellisle,
Jacques : (Ni
Jetté ni Langlois lui donne le surnom de Bellisle)
Fils de Nicolas Fournel et de Charlotte Prévost de la paroisse
Saint-Sauveur de la ville de Rouen,76000; Seine Maritime; Haute
Normandie.
Il prend pour épouse en date du 12 octobre 1671 à Québec
(Cont. 8, Not. Becquet),
Louise Hubinet, fille du roi, apportant des
biens estimés à 300 livres et un don du roi de 50 livres. Elle était la
fille de feu Jean Hubinet et d’Aimée Roublot (Hémerone Roublot pour
Langlois), de la paroisse Saint-Christophe, Ile de la cité, ville de
Paris, Île-de-France.
Au recensement de 1681, il était âgé de 36 ans et
sa femme de 30 ans, avait cinq enfants âgés de 9 ans à un an. Il
possédait deux bêtes à corne et dix huit arpents de terre en valeur.
Sa
femme a été hospitalisée à l’Hôtel-Dieu de Québec à deux reprise, soit
le 1er juillet et le 9 septembre 1692.
Elle décède le 18
décembre 1702 à Neuville.
Jacques Fournel décède le 22 juin 1707 Neuville
Acte de sépulture
Ménage établi à Neuville. 11 enfants.
Tanguay, vol.1, p.61, 312; Jetté, p.437; Drouin, vol.1, p.509; Dumas,
p.260; Landry, p.326; Sulte, Hist. 5, p.60 (1); DBAQ, t2, p.255;
Langlois, p.515)
|
oui |
Michel
GORON
Goron-Grandbois |
Petit Bois |
Soldat |
Gauron (Goron ou Gorton )
dit Petitbois, Michel :
Né à Saint-Vincent-Puymaufrais,85480, Bournezeau; Vendée; Pays de la Loire
Il était le fils de feu Pierre Gauron et de feue Louise Chapitrelle.
Ses parents se sont mariés le 31/12/1636 en la paroisse St Vincent de
Puymaufrais.
Son père est décédé le 17/10/1668 à Luçon et sa mère, décédée le
17/10/1663 Luçon
Le 26 février 1664, il quitte
La Rochelle pour les Antilles (Madère, cap-Vert,
Cayenne, Guadeloupe) Il est soldat avec le régiment de l'Allier,
compagnie de Berthier.
Le 25 avril 1665, il quitte la Guadeloupe avec 4
compagnies d'Alexandre de Prouville, marquis de Tracy.
Il est soldat de
la cie de Berthier commandée par Isaac Alexandre Berthier du régiment de
Carignan.
Le 18 juin 1665, il arrive à bord du navire le Brézé, du port
de 800 tonneaux, à Tadoussac.
Il débarque à Québec, le 30 juin 1665.
Michel Gauron décide de rester au pays et s’installe à Grondines. Il
épouse le 17 octobre 1668 à Québec, (Cont. 16, Not. Duquet), une fille
du roi, Marie-Marguerite Robineau, fille de Guillaume Robineau et de Jeanne Liénard, de Saint-Sulpice, 6ème arrondissement de Paris. Voir
acte de mariage
De
1668 à 1670, il est engagé de Jacques Le Neuf, sieur de La Potherie.
Le
20 mars 1673 : Procès à Trois-Rivières, il est accusé de voies de fait
sur la personne de Marie-Madeleine Philippe, épouse de Pierre Toussignan
dit Lapointe.
Le
21 août 1673 : Procès de Michel Gauron dit Petitbois et Catherine
Robineau son épouse, ils sont accusés de vol à Trois-Rivières.
Le 25 novembre 1675, il achète une terre à Saint-Charles-des-Roches,
Grondines.
Le
21 août 1676, Procès de Michel Gauron dit Petitbois et de Catherine
Robineau son épouse accusés de vol à Trois-Rivières.
Au recensement de 1681, ils habitent St Charles-des-Roches, et il est
âgé de 45 ans, Marguerite son épouse a 40 ans, leurs enfants, Thimothée
11 ans, Anne 9 ans, Gilles 8 ans;
ils ont 3 bêtes à cornes, 6 arpents en
valeur.
En 1682, nous les retrouvons en la seigneurie de
Deschaillons, Rivière-du-Chêne.
Le 1er février 1682, donation d'une terre située à Deschaillons par
Timothée Josson de Batiscan à Michel Gorron dit Petitbois (notaire
Adhémar)
En 1689, il
devient le premier habitant de la seigneurie de Deschaillons.
Le
28 février 1714 : Michel et Marguerite vendent leur terre de la
seigneurie de Deschaillons à leur fils Michel Goron.
Marguerite décède durant l' année 1714.
Le
26 août 1717, partage des terres entre ses héritiers
Michel Gauron vit encore le 27 août 1717, Nous ne connaissons pas sa
date de décès.
Ménage établit à Québec. ( 8 enfant)
1) Timothée : baptisé 24/09/1670 Québec, sépulture 09/11/1687 Batiscan
2) Anne : née vers 1672, mariage avec Robert Houy, sépulture 29/02/1748
Deschaillons
3) Gilles: né vers 1673, est sur le recensement de 1681
4) Jean-Baptiste : baptisé 16/08/1680 Grondines
5) Marguerite : baptisée 10/03/1683 St Joseph de Lévis
6) Angélique : née vers 1686, épouse Jean-Baptiste Leboeuf 1705
Deschaillons
7) Marie-Charlotte : baptisée 10/08/1689 Cap-Santé
8) Michel :baptisé 01/08/1692 Deschaillons, épouse Renée Hubert en 1716,
sépulture 03/11/1767 Deschaillons
http://www.mount-royal.ca/heritage/getperson.php?personID=I82&tree=mrll
Benjamin Sulte
La Relation des Jésuites, PRDH, Cyprien Tanguay
Tang, vol.1, p.
257; Jetté, p.474; Drouin, vol.1, p.552; Dumas, p.328; Landry, p.365;
BRH, 1909, p.88; Cahier des Dix, vol.16, p.152-153; BRH, vol.25, p.327;
Sulte, Hist. 5, p.60 (3); R.M. Le régiment de Carignan, p.107; François
Marchi, Généalogie Québec; DBAQ, t.2, p.319; Langlois, p.515)
Recensement de 1681 en Nouvelle-France. |
oui |
Pierre
GOURDON |
Le Jeune |
Soldat |
? |
oui |
Siméon
LEROY
ou Roy |
Le Haudry |
Soldat |
Roy ou Leroy dit Le Haudry,
Siméon :
Il est aussi
connu sous le nom de Siméon Leroy dit Ody ou Audy. Il est le fils de
Richard Roy et de Ginette Jacquet,
Baptisé le premier octobre 1637 à
Sainte-Trinité de Créances,50710, Manche, Basse-Normandie.
Il prend pour épouse à Québec le 3 septembre 1668,
Claude Deschalets, fille du roi, et fille de feu François Deschalets et
de feue Jaquette Chevallereau, de la paroisse Notre-Dame de
Fontenay-le-Comte, évêché de Maillezais, au Poitou (Vendée). Elle vint
en Nouvelle-France avec ses deux sœurs Élisabeth et Madeleine.
Claude Deschalets dut comparaître devant le Conseil souverain et dut faire
réparation d’honneur « pour avoir proféré des injures atroces contre
l’honneur de Françoise Leclerc, femme de Michel Riffaut et s’être portée
à des voies de fait avec sa sœur Madeleine sur la dite Leclerc ».
En
1668, c’est à la Rivière Saint-Charles qu’il résidait, sur une
concession reçue de Guillemette Hébert.
Par la suite, il quitte la
région de Québec pour s’établir à Montréal et au recensement de 1681,
Simon Leroy était âgé de 41 ans et son épouse 30 ans. Il pratiquait le
métier de charpentier et possédait dix arpents de terre en valeur.
En
1682, il vend sa terre et va s’établir avec sa famille, dans la région
d’Albany, dans l’état de New York.
Siméon Roy ou Leroy décède avant le
27 novembre 1689 à New-York USA.
Son épouse était encore présente le 5
février 1691 à Charlesbourg Québec.
Ménage établi à Charlesbourg. (9
enfants)
Tanguay, vol.1,
p.187; Jetté, p.1018; Drouin, vol.2, p.1206; Dumas, p.225; Landry,
p.304; JDCS, vol.1, p.548-549; Sulte, Hist.5, p.68(3); Site
francogene.com; R.M. Le régiment de Carignan, p.107; François Marchi,
Généalogie Québec;
DBAQ, t4, p.311-312; Langlois, p.515)
|
|
Honoré
MARTEL |
Lamontagne |
Soldat |
Martel dit
Lamontagne, Honoré :
Il est le fils de Jean Martel et de Marie Duchesne, né à en 1632 (Rec.
1681), et baptisé en l’église Saint-Eustache, 1er arrondissement de
Paris. Il émigre un tiers de siècle plus tard en Nouvelle-France, en
passant en premier lieu par les Antilles, avec les quatre compagnies
d’infanterie qui accompagnaient le sieur Tracy. Il quitte les Antilles
le 25 mai 1665
et arrive à Québec le 30 juin suivant. Après le départ des troupe en
1668, il reste au pays et le 17 novembre suivant, signe devant le
notaire Romain Becquet, une promesse de mariage avec Marguerite
Lamirault, née et baptisée en 1645, fille de François Lamirault (cocher
de la reine) et de Jeanne Clause (Clos pour Dumas et Landry et Claus
pour Langlois) de la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, rue des
Poulies, 1er arrondissement de Paris (Île-de-France). L’union se fera à
l’église Notre-Dame de Québec, le lendemain 26 novembre 1668. Marguerite LAMIRAULT
était une fille du roi, apportant des biens estimés à 300
livres. Au recensement de 1681, on le retrouve dans la seigneurie de
Dombourg à Neuville, âgé de 49 ans, sa femme âgée de 36 ans, avait six
enfants âgés de un à onze ans. Rien n’est indiqué sur sa possession de
terre. Son épouse décède le 17 octobre 1706 à l’Hôtel-Dieu de Québec.
(14 enfants)
Devenu veuf, il contracte
un nouveau mariage devant le notaire Chambalon en date du 26 octobre
1707, avec Marie Marchand, d’origine inconnue et l’épouse à Québec le 3
novembre suivant. Elle était veuve de Joseph Massé et de Jean Labbé.
Honoré Martel décède à Charlesbourg entre le 28 juillet 1710 et le 3
septembre 1714. Ménage établit à Québec. (Aucun enfant)
Tang,
vol.1, p. 414; Jetté, p.776; Drouin, vol.2, p.907; Dumas, p.265; Landry,
p.331; La vie d’Honoré Martel, de Sharon Belongeay, traduit par
Jean-Pierre Martel; BRH, vol.15, p.144; Sulte, Hist. 5, p.59 (1); R.M.
Le régiment de Carignan, p.107; DBAQ, t3, p.379-380; Langlois, p.515)
|
oui |
André
MIGNIER
 |
Lagassé |
Soldat |
Huguenot, originaire de la paroisse Saint
Martin de l'ile de Ré
Ref: Claire Lambert et Yves
Landry "Programme de recherches sur l'émigration des français en N.F"
(Prefen)
Mignier
dit Lagassé ou Lagacé, André :
Fils de Michel Minier et de Catherine Masson, baptisé en avril 1651 à
la Chapelle-du-Bois, Île-de-Ré, Charente-Maritime; Poitou- Charentes.(
Aunis ).
Il prend pour épouse à Québec le 23 octobre 1668 (Cont. 7, Not.
Becquet) Jacquette MICHEL veuve de Jacques Gardin (Jean pour Jetté) et
fille du roi, née vers 1637 au bourg de Sainte-Catherine-de-La Flotte,
Île-de-Ré, arrondissement de La Rochelle en Aunis, apportant des biens
estimés à 100 livres. Elle était la fille de feu Jacques Michel et de
Jeanne Dupont.
Acte de mariage
Au recensement de 1681, il résidait au village de
Saint-Joseph, près de Bourg-Royal et possédait un fusil, trois bêtes à
cornes et 15 arpents de terre en valeur. Jacquette Michel décède le 28
novembre 1710 à Rivière-Ouelle.
André décède le 21 novembre 1727 Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
Ménage établi à Rivière-Ouelle. (6 enfants)
André:
Né et baptisé le 6 octobre 1669 au village
Saint-Joseph, marié à Rivière-Ouelle d'abord à Marie
Pelletier, le 10 novembre 1693 et puis, le 31 mai
1701, à Françoise Ouellet. Décédé et inhumé le 4
février 1729 à La-Pocatière. Familles établies à
La-Pocatière, 11 enfants.
Marie:
Née et baptisée le 14 octobre 1671 au village
Saint-Joseph, mariée à Beaubassin d'abord à Joseph
Gravois vers 1691 duquel est né un fils et puis,
vers 1695, à René Martin. Familles établies à
Beaubassin, 11 enfants.
Françoise:
Née le 20 juin 1674 et baptisée le 29 juin suivant
au village Saint-Joseph, marié à Robert Morin vers
1690. Décédée et inhumée à La-Pocatière le 29
septembre 1750. Famille établie à La Pocatière, 11
enfants.
Marie-Anne:
Née et baptisée le 18 janvier 1677 au village
Saint-Joseph, mariée à Philippe Boucher à
Kamouraska, le 10 novembre 1693. Décédée et inhumée
à Sainte-Anne-de-la-Pocatière le 27 janvier 1750.
Famille établie à La-Pocatière, 14 enfants.
Marie-Madeleine
:
Née et baptisée le 24 août 1679 au village
Saint-Joseph, mariée à Rivière-Ouelle d'abord avec
Nicolas-Claude Lizot, le 18 janvier 1701 et puis, le
25 novembre 1709, à Félix Aubert. Familles établies
à La-Pocatière, 9 enfants.
Michel:
Né le 18 avril 1682 et baptisé le lendemain au
village Saint-Joseph, marié à Rivière-Ouelle d'abord
avec Marie-Angélique Thibault, le 28 juillet 1705 à
Cap-Saint-Ignace et puis avec Louise Pinel, le 6
août 1736, à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Familles établies à La-Pocatière,
10 enfants.
Joseph:
Né vers 1683 au village Saint-Joseph. Destin
inconnu.
Sources : Gilles Tremblay
Voir texte
sur André Mignier Lagacé par Gilles Tremblay
Tang, 1, 432;
Jetté, p.812-813; Drouin, vol.2, p.952; Dumas, p.299; Landry, p.348;
Sulte, Hist. 5, p.82 (2); R.M. Le régiment de Carignan, p.107; DBAQ,
t.3, p.440; Langlois, p.515)(Duquet,
3 août 1666, Langlois, p.515)
|
oui |
Simon
PLEAU / Peleau |
Lafleur |
Soldat |
Pleau dit Lafleur, Simon :
Fils d’Étienne Pleau et de Martine Audebert de Notre-Dame de
Chatillon-sur-Loire, 45360, Loiret Centre.
Il reçoit le scapulaire du
Mont-Carmel le 13 janvier 1666 à Québec et confirmé le 23 avril 1669 à
Québec. Il s’était fixé sur une terre que les Jésuites lui avait
concédée à la rivière Saint-Charles. Par la suite, il s’établira
définitivement à Neuville.
Le 28 novembre 1680, il prend pour épouse à
Neuville, Jeanne Constantineau, fille de Julien et de Marie Langlois.
Au recensement de 1681, il possède 2 vaches et dix arpents de terre en
valeur. À plusieurs reprises, il a à comparaître devant le Conseil de
la Prévôté de Québec pour des causes mineures. Jeanne Constantineau
sera inhumée à Neuville le 12 février 1707. Simon Pleau se retire chez
son fils à Cap Santé. Il sera inhumé à cet endroit en octobre 1711.
Acte de sépulture
Ménage établi à Neuville. (12 enfants)
(Tanguay, vol.1,
p.490; Jetté, p.928; Drouin, vol.2, p.1084; Prévôté de Québec, 18
novembre 1667; Sulte, Hist.5, p.60(1); R.M. Le régiment de Carignan,
p.107; DBAQ, t.4, p.153-154; Langlois, p.515)
|
oui |
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